Le blog de Necronomica
Il était une fois dans une contrée lointaine et exotique, une jeune fille du nom de Shanys.
Elle était indépendante et libre et aimait se promener dans les bois, se baigner nue dans les lacs, jouer avec les animaux sauvages et n’écoutait jamais les avertissements qu’on lui prodiguait.
Sa famille appartenait à un village de pêcheurs mais Shanys n’aimait pas les rives plates et mornes des lacs près desquels elle vivait. Elle rêvait des vastes forêts qu’elle apercevait au loin. On disait que des fruits odorants poussaient aux arbres de ces bois, que des fées se baignaient dans les ruisseaux qui les sillonnaient et qu’une fraîcheur parfumée flottait dans l’air, suspendue aux fleurs épanouies.
Pour l’anniversaire de ses quinze ans, Shanys obtint la permission de se rendre pour quelques jours sur les terres de la tribu des plaines afin d’y acheter du tissu pour ses robes. Utilisant ce prétexte, elle embrassa ses parents tendrement, et partit de chez elle. Lorsqu’elle eût atteint les plaines en début d’après-midi, elle poursuivit cependant son voyage vers la forêt qu’elle rêvait tant de voir. Elle atteignit enfin sa destination alors que le soir approchait.
Heureuse d’être parvenue jusqu’au temple de verdure qu’elle avait toujours rêvé de voir de ses yeux, elle pénétra dans un silence religieux entre ses hautes colonnes végétales. Elle entendit un bruissement d’eau en faisait quelques pas entre les arbres, et fatiguée par sa longue journée de voyage, elle décida de s’y baigner afin de se rafraîchir et de se débarrasser de la poussière du chemin. Elle se dévêtit entièrement et cacha ses vêtements et son petit sac de voyage à l’abri dans un tronc d’arbre creux.
Elle eut un petit rire de délice en trempant ses pieds dans l’eau fraîche. Puis s’agenouillant dans l’onde, elle s’aspergea longuement le visage et la poitrine, pressa tendrement ses seins lourds et caressa ses cuisses pour se délasser après des heures de marche. Après ces ablutions, elle sortie de l’eau et s’allongea nue et à plat ventre sur un tronc d’arbre renversé, les jambes ouvertes, les fesses écartées et la vulve offerte, afin de laisser sa peau sécher dans le soleil du soir qui filtrait entre les arbres.
Ainsi abandonnée, elle soupira de bonheur. Elle se sentait très fière d’avoir osé entreprendre ce voyage et réaliser son rêve de voir enfin la grande forêt.
Elle enfonça ses orteils dans l’humus et sursauta en sentant quelque chose bouger près de sa cheville. C’était une épaisse racine brune. Elle se pencha un peu pour la caresser du bout des doigts et alors qu’elle se penchait, son petit bouton frotta contre la mousse qui recouvrait le tronc et la fit frissonner de plaisir. Elle flatta la grosse racine qui s’éveilla lentement et répondit à ses caresses en se frottant lascivement contre son poignet. Shanys réveilla de la pointe du pied et du bout des doigts deux autres lianes qui vinrent lui caresser les cuisses et le bas du dos. Le doux pollen produit par d’énormes fleurs roses odorantes ressemblant à des orchidées flottait dans l’air autour d’elle. Les arbres étaient les plus beaux que la jeune fille n’ait jamais vus et dans le calme, bercée par le chant lointain des oiseaux et le bruissement harmonieux du ruisseau, elle s’endormit.
o ~ o ~ o
Elle fut réveillée en sursaut par une chose froide qui l’agrippait à la taille. Elle voulut se redresser mais quelque chose la retenait ! Elle regarda frénétiquement autour d’elle et reconnut, plongée dans les ténèbres et à peine éclairée par un croissant de lune qui perçait entre les arbres, la forêt qu’elle était venue visiter. Se souvenant de son voyage du jour elle réalisa qu’elle s’était endormie d’une manière très imprudente et elle comprit que c’était une erreur lorsqu’une des racines qu’elle avait caressée plus tôt lui saisit la cheville pour immobiliser sa jambe.
Elle lâcha un hoquet paniqué et commença à se débattre pour se dégager, mais la liane qui venait de la saisir à la taille la maintint bloquée dans une position soumise, allongée sur le ventre sur le large tronc d’arbre, une jambe de chaque côté et la croupe offerte.
Elle poussa un gémissement angoissé en sentant une autre racine immobiliser sa jambe encore libre. Son cœur battait à une vitesse affolante et elle avait le souffle court. Ce qu’elle ignorait en s’allongeant ainsi sous les arbres en fleurs c’est qu’elle s’était endormie juste au milieu d’arbres reproducteurs, en pleine saison des amours.
Ces arbres qui dormaient le jour, se réveillaient la nuit pour copuler. Elle le comprit lorsqu’une épaisse racine vint très délicatement se presser contre ses nymphes. Shanys eut un frisson fébrile en sentant la grosse racine brunâtre la caresser doucement, et dilater son entrée vierge.
Elle avait craint de s’être endormie au milieu de plantes carnivores mais elle comprit la nature de ce qu’elle encourait alors que la racine l’apprivoisait progressivement.
Une chaleur agréable au creux de son corps lui indiqua qu’elle mouillait et lorsque la cyprine commença à glisser le long de sa fente, la grosse racine la recueillit pour la frotter sur toute sa vulve, mélangée avec un liquide gluant qu’elle-même produisait.
Shanys sentit avec une certaine inquiétude son corps s’épanouir d’envie, trahissant sa volonté. Ses seins gonflèrent et durcirent, ses petites lèvres s’ouvrirent pour se laisser cueillir par les baisers de l’arbre et bien qu’elle soit encore angoissée par sa situation, elle finit par soupirer de bien-être. La racine persista à la butiner jusqu’à ce qu’elle cède à ses envies naturelles. Renonçant à toute forme de pudeur, elle écarta les cuisses pour offrir à la racine plus de surface de chair à caresser.
Alors qu’elle s’ouvrait comme une fleur au soleil, la racine commença très doucement à se frayer un chemin en elle. Shanys sursauta en se rappelant sa famille. Elle ne devait pas ! Si elle n’était plus vierge, aucun homme ne voudrait l’épouser ! Mais la racine n’avait que faire de ce genre de considérations et elle entreprit tout naturellement de la déflorer puisque son corps en avait envie.
L’organe s’engagea peu à peu en elle, ouvrant les chairs tendres pour la première fois. Puis il vint buter contre la barrière fragile de son hymen. La jeune fille cria et tenta de se dégager en poussant sur ses bras mais d’autres lianes vinrent neutraliser ses forces en lui enserrant les mains dans le dos et en la maintenant rudement là où elle se trouvait, les cuisses bien ouvertes. Elle protesta et supplia faiblement, sentant quelques larmes chaudes rouler sur ses joues. Mais la racine, sourde à toute supplication, acheva de forcer sa membrane fine jusqu’à la déchirer avec une lenteur qui lui laissa le temps de sentir ce qui se produisait en elle. Elle ne put que gémir d’impuissance alors que l’arbre perforait son hymen. Cependant la racine était tellement précautionneuse que ce ne fut pas douloureux très longtemps. Elle perçut seulement une douce chaleur au creux de son intimité lorsqu’un fin filet de sang coula de la déchirure.
Shanys comprit qu’elle était désormais une femme et elle poussa un long soupir alors que la racine faisait le mouvement en sens inverse. Puisqu’il était trop tard, qu’il n’y avait plus rien à faire, et que son corps trahissait sa volonté, elle se laissa aller et s’abandonna au traitement voluptueux. La racine détendit longuement ses chairs, pénétrant toujours plus loin et avec plus de force. La jeune femme haletait de plaisir et commençait à regretter de s’être débattue : si elle était restée docile, elle aurait encore les mains libres et aurait pu se caresser pour se faire jouir.
Alors que la première grosse racine coulissait toujours lentement au creux de ses reins, Shanys sentit un autre membre viril venir se presser contre son autre trou, au creux de ses formes rondes et offertes. Elle comprit avec horreur que l’autre organe trouvait son anus à son goût et allait s’y installer de la même manière que le premier dans son vagin. Paniquée, elle protesta et gémit d’angoisse mais elle fut prise quand même par le second organe qui se glissa dans son anus étroit sans se presser, l’écartant très doucement en l’enduisant du liquide gluant qu’il produisait. Malgré la lenteur de la pénétration, elle eut beaucoup de difficultés à tout prendre en elle et elle pleura quelques larmes lorsque la racine écarta encore ses chairs en y introduisant de force un gros nœud dans le bois qui rendait la liane plus épaisse et formait un léger coude. Puis la racine se dégagea du petit orifice accueillant et la reprit à nouveau toujours très doucement et ce fut cette fois plus agréable.
Shanys soupira en sentant la douleur refluer et elle posa sa joue sur la mousse fraîche qui recouvrait le tronc d’arbre sur lequel les racines étaient en train de la saillir. Elle ferma les yeux, vaincue et profanée, alors qu’elle sentait très nettement les deux racines se glisser au creux de son ventre. Elle fut cependant surprise de découvrir qu’en se laissant aller, la sensation devenait plaisante et le plaisir monta en elle. Elle ne put enfin s’empêcher de roucouler de bonheur lorsque les racines commencèrent à se mouvoir avec plus d’ardeur et à des rythmes différents.
Les deux lianes, toutes trempées de son plaisir glissaient facilement en elle et ne trouvèrent aucune résistance quand elles se mirent à la posséder avec plus de force. Shanys, fascinée par ces sensations inattendues s’offrit toute entière et sans aucune résistance à ce viol méticuleux.
Elle poussa un premier cri de pur plaisir lorsque la verge végétale enfoncée entre ses fesses la lima brutalement. Son anus se contracta involontairement quand la racine coulissa plus loin, la possédant sur presque la longueur de son avant-bras du coude au poignet et tenta d’introduire un autre nœud encore plus gros entre ses fesses. La jeune femme cria d’abord un peu, puis elle se contraignit au calme et parvint à se détendre. Le nœud força alors sans trop de difficulté la barrière étroite de son trou dilaté et lubrifié. Elle couinait de joie à chaque fois qu’il entrait et ressortait de son anus, écartant sensiblement l’anneau de muscles.
Ayant retrouvé toute leur vigueur alors que la nuit avançait, les deux organes la prirent furieusement. Shanys vibra de plaisir, haletante et gémissante, les jambes toujours écartées autant qu’elle le pouvait et le corps tremblant. Sa sève intime coulait abondamment sur sa vulve et sur la mousse tendre du tronc. Le frisson qui l’avait saisie à son réveil s’était totalement dissipé, elle était maintenant chaude, humide, bien dilatée, son cœur battait vite et sa respiration était rapide.
Ses yeux s’étaient habitués à la pénombre et elle distingua soudain une dizaine d’autres verges qui rampaient vers elle dans le noir. Elle comprit avec affolement, qu’elle ne pourrait pas partir tant qu’elle n’aurait pas été saillie par chacun de ces membres. En plissant les yeux, elle s’aperçut qu’un peu plus loin, une biche avait été prise de la même façon qu’elle. Des lianes la retenaient et la fécondaient. Mais l’animal très calme paissait paisiblement, mangeant les feuilles et les fruits d’un arbuste qui se trouvait à ses pieds.
Shanys se dit que les animaux de cette forêt devaient être habitués au contact des arbres. Si cette biche se trouvait ici, si paisible, c’est qu’elle ne courrait aucun danger. Il était même probable que les cris qu’elle avait elle-même poussés aient été plus effrayants pour l’animal que ce qu’était en train de lui faire subir l’arbre.
La jeune femme se convainquit elle-même de tout subir sans se débattre, elle ne pouvait rien faire, et les sensations étaient de toute façon très agréables. Elle se laissa aller, le visage contre le tronc, et calma sa respiration. Tout de suite, son plaisir s’intensifia, elle gémit longuement, prête à jouir. Soudain elle sentit les deux racines s’immobiliser en elle et se gonfler sensiblement avant d’éjaculer. Un flot abondant, tiède et poisseux de liquide séminal se répandit dans son anus et son vagin en quelques secondes, dégoulinant entre ses cuisses. Elle poussa un sifflement de frustration. Les organes s’étaient répandus en elle avant de la faire jouir !
Les deux racines se retirèrent, immédiatement remplacés par deux autres qui la prirent aussitôt. Shanys soupira en sentant les deux membres plus gros que les précédents se mettre en action et se remit à gémir. Un orgasme monta à nouveau en elle. Mais encore une fois, alors que ses chairs commençaient à se contracter, prêtes à jouir voluptueusement, les deux membres virils s’immobilisèrent et lâchèrent en elle un flot ininterrompu de substance séminale très épaisse qui la remplit complètement et se répandit dans son utérus.
Les lianes se retirèrent et d’autres prirent leurs places. Mais à présent qu’elle était pleine de semence gluante, les mouvements des organes se firent moins faciles. Elle fut néanmoins écartée de force et prise encore avec la même fermeté.
Au loin, elle aperçut la biche se dégager des lianes après la saillie. Elle partit après avoir examiné un dernier buisson de baies sucrées. Shanys remarqua qu’il n’y avait qu’un arbre à grosses fleurs roses à l’endroit où se trouvait la biche, alors qu’elle était, elle, entourée par plus d’une dizaine de spécimens. Et à coup sûr, tous ceux qui se trouvaient à portée de la pauvre femelle qu’elle était la féconderaient.
Elle ne put pas jouir non plus avant que les lianes ne libèrent leur épaisse semence entre ses reins. Celles qui les remplacèrent la prirent sans ménagement. Ses mains retenues dans son dos l’empêchaient de se donner du plaisir et la semence dont elle était maintenant totalement pleine rendait les frottements rudes de plus en plus désagréables.
Elle se mit à pleurer lorsque les verges végétales éjaculèrent encore sans l’avoir faite jouir et que deux nouveaux organes toujours aussi épais la pénétrèrent d’une seule poussée douloureuse. Elle sanglotait entre ses gémissements de plaisir, frustrée, épuisée et tendue. Les arbres sentirent qu’elle perdait ses forces et finirent par relâcher leur pression sur son corps. Deux dernières lianes vinrent la limer rudement et bien que rien ne la retienne, elle n’eut pas la force de se dégager, et vaincue, elle se laissa besogner jusqu’à la fin sans leur résister.
Lorsque les racines éjaculèrent enfin et se retirèrent d’elle sans l’avoir libérée de sa tension, elle s’attendit à être prise à nouveau, mais il semblait que tous les arbres environnants aient été satisfaits. Elle resta donc sans bouger, le souffle court, le visage trempé de larmes, les orifices douloureusement dilatés, et gluants de semence végétale. Elle reprit son souffle en sanglotant encore un peu. Mais le liquide épais qui la souillait semblait avoir des vertus médicinales et la douleur disparut peu à peu. Ses chairs dilatées se raffermirent lentement et elle s’endormit à nouveau.
Elle fut réveillée par une caresse très douce sur sa peau. Une odeur merveilleuse et gourmande emplissait l’air. Elle battit lentement des paupières et dans la lumière de la lune elle distingua la forme des grosses fleurs qui, tendues au bout de leurs branches, se pressaient autour d’elle et caressaient sa peau. Au milieu de chaque fleur une longue trompe végétale très fine était enroulée sur elle-même et la caressait avec légèreté. Une première trouva le trou serré de son anus, déroula son long pistil et s’y glissa. La jeune femme sourit, la tige était bien trop fine pour lui faire quoi que ce soit et elle était encore trop faible et trop engourdie pour bouger, aussi elle laissa la fleur l’explorer librement. Tant que les racines ne revenaient pas la saillir encore, elle n’avait pas l’intention de se débattre – et même si les arbres avaient choisi ce moment pour la violer à nouveau, elle était si faible et si frustrée de ne pas avoir joui qu’elle se serait peut-être laissée prendre en écartant un peu plus les cuisses.
Une autre fleur introduisit son pistil dans son vagin et elle se laissa docilement faire en fermant les yeux. Elle se doutait que les fleurs venaient récupérer en elle la semence que les racines avaient répandue et espérait que les lianes qui ne la tenaient plus avec beaucoup de conviction finiraient par la libérer totalement lorsque les fleurs auraient été pollinisées. Puis le long pistil en forme de trompe se déroula complètement au fond d’elle, se durcit et vint frotter contre le fond de son vagin. Elle frissonna un peu. Le pistil recommença à la tâter de l’intérieur comme s’il cherchait quelque chose et elle grimaça d’inconfort.
Soudain, la tige fine et rigide trouva l’orifice très étroit de son col de l’utérus et s’y introduisit. Elle cria sous l’effet d’une douleur aigue alors que le pistil coulissait sans se presser jusqu’au fond de son utérus. Il s’y immobilisa ensuite et commença à émettre un petit bruit de succion en aspirant la semence qui emplissait sa matrice. Shanys qui se remettant difficilement de la douleur, haletait et gémissait quand son utérus se contractait pour chasser l’intrusion, la secouant de spasmes douloureux. Maintenant parfaitement réveillée elle ressentit avec une précision très nette la longe tige ressortir de son utérus une fois la fleur gorgée de semence et glapit de douleur.
Lorsqu’elle sentit une autre tige entrer dans son vagin, s’y dérouler et venir chercher l’entrée de sa matrice elle comprit qu’elle avait eut tord de ne pas craindre les trompes fines en raison de leur petite taille. La nuit allait être encore très longue.
Au bout du cinquième pistil introduit dans son utérus elle cessa de crier, et laissait seulement quelques larmes s’échapper parfois de ses yeux. Les trompes absorbaient la semence des racines jusqu’à ce que la fleur en soit complètement gorgée puis elles se dégageaient de sa matrice. La jeune femme se laissait docilement violer au plus profond par les longues tiges. Sa position sur le ventre rendait l’accès à son utérus légèrement moins aisé et donc l’insémination plus douloureuse et elle en arriva à regretter l’intrusion puissante des grosses racines qui la limait fermement et qui était nettement plus agréables que la sensation d’être percée par des aiguilles.
Lorsqu’après plus d’une heure de ce traitement douloureux qu’elle accepta en finissant par se laisser aller malgré l’inconfort, la dernière trompe la pénétra, il ne restait presque plus de semence dans son utérus et après l’avoir douloureusement fouillée, elle ressortit en provoquant de nouveaux spasmes pénibles ; et la jeune femme fut complètement libérée. Les lianes qui enserraient sa taille, ses bras et ses mains la relâchèrent et remontèrent dans les arbres ou s’enfouirent dans le sol.
Elle voulut se relever mais tomba au sol, le souffle court et transpirante. Derrière les arbres, le soleil commençait à se lever.
– Est-ce que ça va ? demanda une voix masculine derrière elle.
Elle sursauta et tenta vainement de se remettre debout.
– N’aie pas peur ! s’exclama la voix amusée, et un garçon à peine plus âgée qu’elle descendit d’un arbre voisin. Je m’appelle Elwin, je suis de la tribu des chasseurs.
En le voyant elle resta au sol mais cacha sa pudeur.
– Ce n’est pas la peine de te cacher, dit-il en riant, j’ai déjà tout vu !
– Tu étais là depuis longtemps ? demanda-t-elle de sa voix encore faible.
– Oui, depuis que je t’ai aperçue te baignant dans l’eau.
Il l’aida doucement à se relever et la pressa contre lui en enserrant sa jolie taille pour qu’elle tienne debout.
– Pourquoi est-ce que tu n’es pas venu m’aider ? demanda-t-elle sur un ton de reproche.
– Parce que j’ai cru que tu étais une dryade ! se défendit-il. Je rêve d’en voir une depuis que je suis tout petit, mais on dit qu’elles font du mal aux hommes quand elles les surprennent. Quand je t’ai vue te baigner nue puis t’endormir entre les arbres reproducteurs, j’ai eu la certitude que tu en étais une. Toutes les femmes de mon village savent que ces arbres sont dangereux la nuit ! Les dryades sont les seules à désir s’accoupler avec eux.
Il l’aida à marcher jusqu’au bord de l’eau, la fit s’assoir sur une pierre plate et lui donna doucement à boire entre ses mains.
– J’ai eu un doute quand j’ai vu l’arbre te ligoter. Ils n’attachent pas les dryades, elles se donnent librement.
– Alors pourquoi est-ce que tu n’es pas venu m’aider ? répéta-t-elle avec dépit.
– Parce que tu étais trop jolie ! répondit-il comme si c’était une évidence. J’ai adoré te regarder, tu étais tellement douce, tellement docile, tu te tortillais de plaisir, tu gémissais…
– Mais je ne suis plus vierge ! protesta Shanys en rougissant jusqu’à la racine des cheveux. Aucun homme ne voudra de moi maintenant !
Elwin lui sourit et lui fit relever la tête.
– De là où j’étais, j’ai pu voir les racines déflorer tes deux trous. Tu as beaucoup crié, j’ai bien vu que tu étais vierge quand c’est arrivé. Tu es très belle, je doute que tu restes sans époux ! Et tu as déjà connu les plaisirs du corps alors tu sauras satisfaire un homme mieux qu’une fille sans expérience, tenta-t-il de la convaincre. Puis de toute façon, tu n’as jamais été prise par un homme alors en un sens tu es encore pure.
– Aucun homme ne voudra croire ça, contra-t-elle en cachant honteusement ses yeux derrière ses doigts.
– Moi je sais que c’est vrai ! s’exclama Elwin en lui prenant les mains pour la regarder dans les yeux. Accepte de m’épouser ! Tu vivras dans la forêt avec mon village, je suis certain que tu te plairais beaucoup ici ! Je te comblerais moi !
Elle le dévisagea avec surprise. Il était beau et bien fait, plutôt grand, les yeux rieurs, les cheveux un peu en bataille et les muscles forts sous sa tunique de toile. Et c’était ce dont elle avait toujours rêvé : vivre dans la forêt.
– Promets-le ! réclama-t-elle avec un début de sourire espiègle jouant sur ses lèvres pleines.
– Je promets de te combler toutes les nuits, et même plus souvent ! Je te ferai beaucoup plus de bien que ces arbres, tu jouiras et tu crieras mon nom.
Elle eut un rire de rossignol.
– Non, je voulais dire : promets-moi de m’épouser. Tu ne pourrais de toute façon pas faire pire que ces arbres, ils ne m’ont pas faite jouir.
– Oh ! s’exclama Elwin d’un air scandalisé.
Il se pencha sur elle et l’embrassa doucement en caressant ses joues et ses seins nus. Elle répondit au baiser en enroulant ses bras autour de son dos fort.
– Alors je te promets…
Il l’embrassa dans le cou.
– …de faire de toi ma femme…
Il vint sucer l’aréole durcie de ses seins, les lapa, les lécha, les mordit doucement pour l’entendre encore gémir.
– … et de te faire jouir encore et encore.
Il lui écarta lentement les cuisses. Elle voulut d’abord résister, puis, comme avec les arbres, elle se laissa faire. Il vint presser sa bouche contre ses lèvres intimes et les embrassa longuement, elle sentait l’odeur sucrée et fruitée de semence végétale, mélangée à sa propre odeur et il inspira profondément ce parfum délicieux.
Il la renversa doucement sur le dos, les cuisses bien ouvertes et il vint lécher son petit bouton rose. Il l’écouta gémir comme une musique basse et traînante alors qu’il suçotait délicatement son clitoris. Il la dévora de coups de langue, tout en enfonçant progressivement ses doigts dans son intimité. Il avait adoré la regarder se faire limer par les nombreuses racines, il avait dû lui-même se soulager de nombreuses fois : en la regardant perdre sa vertu, en voyant les deux racines la saillir par les deux orifices, en l’écoutant crier, en la regardant se débattre. Il avait même beaucoup aimé l’entendre gémir de douleur lorsque les fleurs avaient fouillé sa matrice, il avait aimé le moment où elle s’était rendue et s’était laisser faire sans plus se plaindre.
Mais maintenant il la voulait pour lui, alors il lui donna ce que seul un véritable amant pouvait lui offrir : un plaisir libérateur et voluptueux qui souleva ses hanches à la rencontre de sa langue. Elle roucoula d’extase, les yeux clos et le corps arqué, ses beaux seins offerts et épanouis, les cuisses ouvertes et la vulve dilatée et prête à être enfin saillie par un homme.
Il embrassa tout son corps cependant qu’elle reprenait son souffle. S’appropriant enfin ce qu’il avait rêvé de posséder tout au long de la nuit, pendant que les arbres disposaient d’elle. Il la pénétra de ses doigts en plaçant une de ses jambes sur son épaule pour avoir un accès plus aisé à sa vulve. Elle rougit un peu mais après la nuit passée à être saillie et les douces caresses buccales qu’il venait de lui prodiguer, sa pudeur s’était quelque peu amoindrie. Il prit son temps et introduisit autant de doigts qu’il voulait, partout où il avait rêvé de s’introduire. Elle se laissa docilement faire en soupirant, les yeux clos et la bouche ouverte. De son pied libre, elle chercha à travers le tissu du pantalon d’Elwin, le membre dur et tendu qui demandait douloureusement à être apaisé.
Alors il se déshabilla à son tour. Elle l’aida à retirer ses vêtements et le renversa sur le côté pour explorer son corps. Une partie de leurs jambes trempaient dans l’eau et elle l’éclaboussa en riant avant de venir ensuite lécher sur sa peau les gouttes d’eau. Il caressa ses cheveux et elle se pencha pour l’embrasser alors qu’elle le chevauchait.
Son érection vint frotter sa vulve et un frisson électrique les parcourut. Elle abaissa alors ses hanches et la hampe dressée s’enfonça facilement en elle, les faisant soupirer tous les deux. Il se redressa sur un coude et vint embrasser ses seins tandis qu’elle ondulait doucement sur lui, le menton légèrement relevé, la bouche entrouverte et les yeux papillonnant de plaisir.
– Je n’avais pas fait d’erreur, lui souffla-t-il en caressa la chute voluptueuse de ses reins, tu es bien une dryade.
Il introduisit ses doigts dans l’anneau de muscles étroits au creux de ses fesses et ils gémirent ensemble de cette caresse interne.
– Touche-toi, demanda-t-il en lui baisant encore une fois les seins.
Obéissante, elle fit glisser une main jusqu’à son petit bouton rose et le caressa au rythme de ses mouvements de bassin. Ses mouvements se firent plus amples et elle vint s’empaler plus profondément tandis que son amant fouillait impudiquement ses fesses. Elle renversa la tête en arrière quand le plaisir la submergea, et Elwin, se répandit en elle dans un râle de plaisir, emporté jusqu’à l’orgasme par les spasmes violents de ses parois intimes qui l’aspirèrent comme une bouche enveloppante.
Il leur fallut de longues minutes pour retrouver leur souffle et ils restèrent allongés dans le soleil matinal. Puis Elwin la lava, débarrassant son joli corps aux formes rondes et pleines des souillures de la nuit. Et lorsqu’elle fut propre, il la souleva, la porta en l’embrassant jusqu’à au tronc où elle avait perdu sa virginité, la fit se rallonger dans la position où elle s’était étendue la veille et il la prit par derrière. Elle cria encore et encore, épuisée mais comblée. Il la fit ensuite s’allonger sur le dos et il la chevaucha tout en la caressant.
Il la fit jouir jusqu’à ce qu’elle demande grâce. Il fut alors bon prince et la libéra après l’avoir fait mourir de plaisir une dernière fois en la caressant avec la langue.
Puis elle récupéra ses vêtements et son sac. Ils partagèrent un repas dans la mousse d’un sous-bois en échangeant des baisers et il la présenta à sa famille le jour-même comme sa future épouse.
Après des noces célébrées avec leurs deux tribus, ils vécurent heureux ensemble, et s’aimèrent fort, longtemps, souvent, et jusqu’à l’épuisement.
L’histoire ne dit pas si Shanys s’est reperdue par la suite du côté des arbres à fleurs roses, ni si Elwin s’est à nouveau caché dans les branches d’un arbre voisin pour la regarder…