Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 19:30

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J’arrivai au Temple un matin de printemps et prononçai mes vœux devant le Grand Prêtre. J’étais à peine majeure au regard des lois de Pan, une des îles du sud sous la protection des Dieux des Forêts. Et ma mère, qui se remettait d’un accouchement difficile duquel elle n’avait survécu que grâce à la magie des prêtres de l’île, venait d’offrir sa fille fraîchement sortie de l’adolescence à leur Ordre en remerciement.

Les îles du sud étaient des terres de forêts profondes, de verts pâturages et de champs fertiles aux nombreuses espèces d’arbres fruitiers. Nous devions l’abondance de nos terres aux divinités de la fertilité que nous servions et honorions en retour. Mon respect pour la religion était profond. Je ressentais une gratitude sincère envers les dieux qui rendaient notre pays si doux à vivre et qui avaient sauvé ma mère. Malgré tout, je n’avais jamais souhaité devenir une prêtresse.

Le Temple honoraient les dieux et rendaient grâce à leurs dons de vie et de fertilité en célébrant des rites sexuels. Et devenir prêtresse m’engageait à être l’objet charnel de toutes les cérémonies de glorification des dieux, et d’être l’amante de tous les prêtres durant de nombreuses années. Ma condition me paraissait à peine plus favorable que si l’on m’avait vendue à une maison close. Aussi je prononçai mes vœux avec une douloureuse résignation qui ne refroidit pas les prêtres, toujours ravis qu’une belle jeune fille noble entre dans leurs rangs.

Une cérémonie d’initiation devait suivre mon entrée dans l’Ordre. Les prêtres après m’avoir entièrement dévêtue, lavée, parfumée, coiffée, et revêtue d’une toge de coton blanc et de simples sandales, formèrent une procession qui me conduisit en forêt, à quelques distances du Temple auquel je venais d’être offerte.

– Dans ces bois sacrés, tu rencontreras notre Seigneur, le dieu gardien de la terre de Pan, m’expliqua le Grand Prêtre en me conduisant dans une forêt profonde. Tu t’offriras à lui pour recevoir en toi son don de fertilité. La cérémonie d’initiation durera exactement sept jours. Tu devras lui obéir en tout point, car c’est par sa magie que naît toute vie sur nos terres, et qu’il convient de l’honorer pour ce présent.

J’acquiesçais à tout, un peu effrayée. Ne comprenant pas réellement les implications, j’obéissais à ce que l’on me demandait. Traversant l’épaisse forêt de lianes et de fougères, nous arrivâmes à un temple caché. De hautes colonnes rondes s’élevaient en cercle autour d’une profusion si importante d’arbres et de plantes qu’on ne voyait pas le centre de l’édifice qui n’avait pas de toit, hormis la ramure d’un grand arbre. Les lianes et les plantes feuillues qui courraient sur les colonnes créaient des rideaux naturels protégeant l’intimité du lieu sacré.

Les prêtres s’arrêtèrent devant l’édifice et me dévêtirent complètement. Ils me retirèrent la longue toge blanche qui m’avait couverte ainsi que les sandales que je portais aux pieds. J’avais reçu une éducation très prude et j’étais naturellement pudique. Je rougis de gêne d’être ainsi exposée. Mes boucles blondes qui tombaient sur mes épaules rondes étaient la seule parure qui couvrait ma peau blanche. Je me savais jolie, mes seins lourds et bien formés, mes fesses rondes et fermes, ma taille fine et mes yeux verts en amande m’avaient souvent valus d’être complimentée, mais en cet instant me savoir désirable m’inquiétait plus que cela me flattait.

– Nous n’irons pas plus loin, me dit le Grand Prêtre. Ici c’est à toi seule de te présenter devant le Seigneur de Pan. Dans sept jours nous reviendrons te chercher. Obéis docilement à ce qu’il te demandera, et fait honneur à notre Ordre et à ton sexe.

Je m’inclinai solennellement en signe de respect, puis me séparai de la procession et m’avançai à pas lents vers une arche qui marquait l’entrée du lieu sacré. Je me sentais affreusement gênée par ma nudité totale, et inquiète de ce que j’allais trouver.

Derrière le rideau de feuillage j’accédai à un autre univers. Un tapis d’herbe et de mousse humide recouvrait le sol, et le soleil matinal perçait entre les feuilles des hauts arbres, auréolant le bois d’une aura de paix et de mystère. Ma gêne et mon angoisse s’envolèrent alors que je pénétrai entre les colonnes du temple à ciel ouvert. Un merveilleux jardin intérieur s’ouvrait à moi. Dans un cocon vert et douillet s’élevaient de grands arbres desquels pendaient des lianes et du lierre. Il me sembla être entrée dans un sanctuaire sacré au cœur de la forêt lorsque j’aperçus la multitude d’espèces d’oiseaux, d’insectes, de fleurs et de plantes qui vivaient et croissaient dans le vaste temple. J’avançai émerveillée, des gouttes de rosée tombèrent sur ma peau nue et mouillèrent mes pieds alors que je marchais dans la mousse humide.

Puis je le vis. Impérial, au centre exact du temple, un arbre immense à la ramure majestueuse et aux multiples lianes pendantes de tous côtés comme une longue chevelure. M’approchant plus doucement, avec respect et sans bruit, je distinguai le torse et le visage d’un homme qui semblait surgir du tronc. Il était très beau et son expression bienveillante mais ferme le faisait paraître sans âge. Je l’eus pris pour une statue de bois s’il ne m’avait pas souri, et lorsqu’il inclina la tête vers moi, je fus émue par les émotions contraires qu’il m’inspira. Il semblait à la fois très sage et très dur, d’une grande bonté, mais sévère et exigent. Et son regard était empli d’un amour incommensurable capable d’embrasser toute vie.

M’avançant autant que je l’osai, je m’agenouillai devant lui sans réussir toute fois à le quitter des yeux. Un sentiment bouleversant s’était emparé de moi. Je comprenais à présent qu’on ne m’envoyait pas à quelque cérémonie sordide ou seulement symbolique. Ce qui allait se passer ici avec cet être divin tiendrait du rituel mystique. Une magie puissante et enivrante emplissait l’air, et il me sembla que les spores dorées que libérait le grand arbre étaient étourdissantes et aphrodisiaques.

Ma nudité ne me mettait plus mal à l’aise, je songeai au contraire que si j’avais porté des vêtements j’eus dû les enlever sur le champ de peur de déplaire à l’être merveilleux en ne me dévoilant pas entièrement à lui.

Car j’éprouvai soudainement du plus profond de moi le désir de m’offrir entièrement, d’appartenir à cette nature épanouie. Mon désir d’éprouver ce bien-être se caractérisa par une chaleur dans mon ventre qui me fit frissonner délicieusement.

– Viens près de moi, m’appela l’arbre d’une voix profonde et belle.

Je ne fus pas surprise qu’il parlât, ni qu’il soit si envoûtant. Sa simple vue m’avait persuadée qu’il était l’être le plus parfait que j’eusse vu de ma vie.

Me relevant, j’approchai du tronc fort et du buste humain qui me regardait déjà comme si je lui plaisais, faisant naître une vive excitation entre mes cuisses. Je sentis mes nymphes se réchauffer et se gonfler, et la pointe de mes seins se durcir. Je rougis de gêne d’éprouver un tel désir, sans pourtant détourner les yeux.

Partout autour de moi des lianes descendirent de la ramure de l’Arbre, douées de leur vie propre, elles se mouvaient à leur guise. Je compris que c’était l’arbre qui, animé de magie, pouvait faire onduler ses branches et ses lianes comme autant de mains et de doigts agiles. Elles me frôlèrent d’abord doucement, excitant en premier lieu ma méfiance, puis caressèrent mon visage et mes cheveux, mes épaules et mon dos, ce qui m’apaisa tout à fait.

Détachant mon regard de l’être qui m’examinait avec envie, je levai les yeux vers les hautes branches et les larges feuilles. J’aperçus des fleurs rouges qui devaient être les responsables du parfum enivrant, et des fruits roses et pourpres, tous de belle taille. Soupirant doucement de la beauté de ce qui m’entourait, et des caresses très douces des lianes, je répondis à cette invitation à la volupté en tendant les doigts et en caressant moi-même ses tiges. Comme pour me récompenser de ma confiance, plusieurs lianes plus grosses vinrent s’enrouler tout autour de moi, enserrant sans me faire mal ma taille, ma gorge et mes jambes, roulant sur ma peau avec une sensualité érotique.

J’eus un mouvement de surprise lorsque les tiges caressèrent les bourgeons tendus de mes seins. J’observai les arabesques sur ma peau, hypnotisée par l’effet que cela avait sur moi et par ce que cela impliquait sur les intentions du Grand Arbre. Etait-il possible que je fusse ici pour être saillie par lui comme l’avaient laissé entendre le Grand Prêtre ? C’était en tout cas ce que laissait présager les explorations impudiques du Dieu Sylvestre.

Soudain les lianes me soulevèrent, créant un fauteuil sous mes fesses nues et me portèrent à hauteur de son visage bienveillant.

– Ta peau est douce et tes seins sont beaux. Comment t’appelles-tu ? demanda l’être à la voix ensorceleuse.

– Apiss, mon Seigneur, répondis-je dans un souffle.

– Es-tu née sur les terres de Pan ?

– Oui mon Seigneur, je suis née sur vos terres d’une famille noble. Mes parents m’ont offerte à vous pour vous remercier de vos bontés envers ma mère que vos prêtres ont sauvée.

– Alors tu n’en as que plus de valeur, déclara-t-il en me souriant. Les occasions d’ensemencer des femelles de ton espèce sont rares et très précieuses pour moi, car c’est le seul moyen de perpétuer ma lignée.

Alors c’était bien cela, j’étais ici pour la procréation. Une angoisse monta en moi et il marqua une pause pour m’observer avec curiosité. Sa peau olivâtre semblait faite d’une écorce épaisse et ses cheveux ressemblaient à de fines racines entremêlées. Pourtant il était beau et il me fascinait malgré la crainte qu’il m’inspirait.

Ses lianes recommencèrent à me caresser avec tendresse et il s’attarda beaucoup sur mes seins, les faisant rouler entre ses anneaux souples. Il explora l’intérieur de mes cuisses, la peau fine de mon ventre qu’il flatta avec envie, redessina mes hanches, et les courbes rondes de mes fesses, et je finis par fermer les yeux de bien-être et me laisser aller à soupirer.

Je n’avais jamais eu d’expérience sexuelle et j’étais naturellement craintive, mais sa douceur me mit en confiance. Je savais que je ne pourrai pas quitter ces bois avant d’avoir été fécondée par le Dieu Sylvestre car c’était mon devoir, mais je lui étais reconnaissante d’avoir suffisamment de bienveillance et de respect pour me préparer à cet acte et ne pas me prendre bassement. Je rouvris les yeux et lui souris. Du bout des doigts je caressai les tiges vertes qui tressaient des symboles abstraits sur mes seins. Je touchai ma peau nue au passage. Son regard s’assombrit de désir et je remarquai qu’il n’avait pas de bras. Ses avant-bras s’enfonçaient dans l’arbre comme des racines profondes et anciennes. Il n’avait donc pas de mains pour me toucher. Réalisant cela je ne m’offris qu’avec davantage de plaisir aux caresses végétales, comprenant que c’était le seul moyen pour lui d’explorer mon corps.

Deux lianes épaisses s’enroulèrent en spirales autour de mes jambes, serrant étroitement mes chevilles et remontant sur mes cuisses. Il m’écarta les jambes avec précaution et flatta ma croupe du bout d’une tige souple. Les lianes qui enserraient ma taille, ma gorge et mes seins poussèrent délicatement mon buste en arrière et me placèrent dans une position semi-allongée. Je me retrouvai ainsi totalement exposée à son regard, nue, renversée dans une position lascive et les jambes ouvertes sur ma vulve qui devint soudain très chaude et humide. La gêne d’être ainsi exposée revint aussitôt, mais matinée d’un désir puissant. Il me rapprocha un peu de lui et promena ses yeux verts profonds sur mon corps nu en s’attardant longuement sur ma vulve offerte comme s’il jugeait de l’aspect d’une jolie fleur.

– Tu es jeune mais bien faite, dit-il avec satisfaction en palpant à nouveau mes seins qui durcirent rapidement. Acceptes-tu de t’unir à moi, d’être ensemencée, et de participer à la fertilisation des terres sous ma protection ?

Et en disant cela il fit glisser une liane entre mes fesses, tout contre mon anus, et remonta de manière suggestive jusqu’à ma fente mouillée qu’il effleura.

– Ce serait un honneur mon Seigneur, répondis-je immédiatement, bien qu’il me semblait qu’il m’aurait prise quand même si j’avais refusé.

– Alors abandonne-toi à moi, exigea-t-il d’une voix douce en promenant ses lianes sur ma peau nue.

Je ne comprenais pas exactement ce qu’il pouvait entendre par ensemencée, ni en quoi je pouvais participer à la fertilisation de la terre, mais le désir mêlé de crainte me dissuadèrent de poser des questions. Et je me remis en son pouvoir.

Lui semblait d’ailleurs très bien savoir ce qu’il faisait. Car de fines tiges vertes vinrent caresser mes nymphes que je sentis s’épanouir et s’entrouvrir sur ma fleur inviolée. Je soupirai, déjà au supplice alors qu’il m’avait à peine effleurée.

Les jeunes pousses vinrent recueillir ma sève qui s’échappait déjà de mon intimité et la répandirent sur toute la surface de ma vulve, la lubrifiant et la rendant luisante comme une belle fleur rose. Je frissonnai à ses caresses intimes, et le souffle court, je détournai le regard des yeux verts inquisiteurs qui m’observaient.

Une liane à l’aspect irrégulier descendit vers mon sexe et l’Arbre se servit d’un nœud dans le bois souple pour frotter doucement mon clitoris. Envoûtée par cette magie, je m’abandonnais tout naturellement à mon plaisir et laissai échapper des gémissements et des halètements de petit animal.

– J’aime ensemencer les femelles humaines, dit-il en souriant alors que je bougeai mon bassin pour presser mon bouton intime contre sa tige. Surtout celles de ton peuple. C’est un acte douloureux pour vous mais vous êtes des créatures fécondes et très dociles, et grâce à l’éducation de vos prêtres, il est aisé de vous inséminer.

Je le fixai, haletante, et rendue brûlante et tremblante par le désir. Ce compliment sur la facilité de ce rituel sur les prêtresses, associé à l’évocation de la souffrance qu’il s’apprêtait à m’infliger me firent me sentir très vulnérable, ainsi exposée et ligotée dans une position qui ne m’offrait aucune retraite. Je sentais en outre que le Dieu Sylvestre me rappelait par là mon devoir envers ma famille, mon Ordre, mon peuple, et lui-même, à qui je devrais être soumise durant les sept jours que j’allais passer à ses côtés dans un but qui m’échappait encore.

L’être divin dû sentir mes réticences et mes peurs car ses lianes me caressèrent tendrement comme pour me rassurer.

– N’aie pas peur. Ne me résiste pas et ce sera moins douloureux, me recommanda-t-il avec bienveillance.

Ses lianes glissèrent plus nombreuses sur mes seins alors qu’une petite tige noueuse m’électrisait de plaisir en flattant mon bouton. Je gémissais tout haut, envoûtée par le plaisir. Je ne pensais même pas à tenter de me dégager malgré la crainte grandissante de ce qui m’attendait. Le grand arbre déploya d’autres lianes autour de moi, avec lesquelles il saisit cette fois mes mains et mes poignets qu’il fit passer au dessus de ma tête illustrant le conseil qu’il venait de me donner de m’abandonner à lui complètement. Je ne lui résistai pas et offris mon ventre et ma poitrine aux attouchements de ses membres souples.

Il attendit que je sois totalement immobilisée puis il cessa ses caresses sur mon clitoris presque douloureusement durci par le plaisir. Il approcha ensuite lentement un beau fruit rouge de ma fente. Un épais pistil en sortit et vint lécher ma vulve en répandant un suc fluide et odorant.

– C’est un aphrodisiaque naturel, m’expliqua-t-il alors que le pistil à peine épais comme mon petit doigt pénétrait lentement dans mon vagin. C’est pour dilater tes chairs et calmer un peu la douleur quand je vais te déflorer.

Ces précautions me touchèrent et me convainquirent de ne pas lui résister ainsi qu’il me l’avait demandé. Je me forçai au calme alors que j’éprouvais pour la première fois de ma vie la sensation d’être caressée de l’intérieur par un corps étranger. C’était un contact étonnant, et je souris de plaisir et d’émerveillement. A cet instant précis je compris le prix du cadeau que nous avait fait la nature en nous offrant les joies de la chair. La tige du pistil était fine mais j’étais fascinée par la sensation que procuraient ses caresses au fond de moi. Il allait et venait au creux de mon intimité en répandant son fluide sucré, il me fouillait tendrement et je soupirai de contentement.

C’était un attouchement très doux que le Grand Arbre ne quittait pas du regard. Il avait dit aimer féconder les femelles humaines et ce plaisir très naturel se lisait clairement sur le visage de l’être. Il promenait parfois ses yeux verts sur le reste de mon corps, particulièrement mes seins qu’il semblait beaucoup aimer. Le bulbe déversa longtemps son suc odorant au fond de moi et je me tortillais d’impatience.

Le peu que j’apercevais de ma vulve ressemblait à la nervure interne d’un coquillage, rose nacré et luisant, gonflé et épanoui. J’étais si mouillée que je sentais ma cyprine couler jusqu’à mon anus et le pistil qui promenait en moi son fil de soie me torturait par sa taille insignifiante.

Le Grand Arbre dut juger que j’étais prête à le recevoir car il éloigna le bulbe de ma fente moite. Je le vis de loin dérouler des lianes épaisses dans les branchages supérieurs de sa ramure et il fit lentement descendre jusqu’à moi les autres gros fruits roses. Ils avaient une forme allongée et se terminaient par une masse plus imposante ayant la forme approximative d’un gland et ressemblant un peu à ce que j’avais vu du sexe masculin. Il les approcha de moi et me laissa les regarder comme pour ne pas trop m’effrayer.

L’un des fruits se chargea de reprendre les caresses et les frottements sur mon clitoris, ce qui me fit geindre doucement d’impatience. La plupart étaient parfaitement lisses jusqu’au gland. Mais certains, comme celui qui avait répandu son suc en moi, étaient plus gros et granuleux et couverts d’aspérités et d’irrégularités. Ils étaient également ouverts en leur sommet, laissant apercevoir à l’intérieur un pistil épais et dur et plusieurs rangées de graines ovales et grosses comme l’ongle de mon petit doigt.

Les gros fruits se pressèrent autour de moi, caressèrent mes seins, mes reins, mes fesses. Je me cambrai autant que la pression ferme des lianes autour de mon corps me le permit. C’est moi qui finis par inviter les gros organes en écartant les cuisses totalement, tirant sur les lianes qui me laissèrent m’ouvrir autant que je le pouvais.

Les frottements d’un gros fruit contre mon entrée vierge m’indiquèrent que je mouillais abondamment et que j’étais assez dilatée par ses traitements et par le suc végétal pour être prise. Il dut également le sentir car ses caresses se firent moins pressantes et plus lentes sur mon corps, et le gros fruit rose à la hampe lisse et au gland imposant s’immobilisa contre l’entrée étroite de mon vagin.

A cet instant précis je compris qu’il avait tout pouvoir sur moi et qu’il allait contrôler chaque aspect de la perte de ma virginité. J’étais ligotée et maintenue au dessus du sol dans une position totalement offerte et je ne pouvais pas l’empêcher de me déflorer au moment précis où il le déciderait et de la façon dont il le déciderait. Cette idée fit se contracter mon vagin qui n’en mouilla que plus abondamment. Cela me permettait de me remettre entièrement à lui et de me laisser totalement aller. Et je trouvais ma soumission aussi excitante que rassurante.

J’inspirai profondément et je me détendis autant que je le pouvais, délassant mes muscles au maximum et m’appuyant en toute confiance aux lianes qui soutenaient ma tête et mes membres écartés.

– Chez les femelles humaines, il faut déchirer une membrane pour déflorer les organes reproducteurs, m’expliqua-t-il en frottant très tendrement mes petites lèvres sensibles. Je vais d’abord te pénétrer avec un fruit ordinaire pour que ce soit plus facile, continua-t-il de son ton rassurant mais inflexible. J’introduirai ensuite un fruit mûr pour l’insémination. Mes fruits sont plus gros que des sexes humains, ce sera sûrement pénible au début…

J’ignorai comment devait se dérouler la défloration et éprouvai un fugace sentiment d’amertume à l’encontre de ma famille et des prêtres qui ne m’avaient pas préparée à cette épreuve. Je le remerciai de sa prévenance d’une formule de soumission. Je remarquai qu’il surveillait mon visage et mon corps, s’attendant peut-être à ce que je me débattisse. Mais comme je m’étais résolue à ne pas lui résister, je ne fis rien que jeter quelques regards inquiets au gros fruit mauve prêt à me pénétrer et à ceux plus gros encore qu’il avait désignés pour me féconder. Je sentis un frisson mouillé parcourir mon inimité.

Après avoir enroulé d’autres lianes autour de moi pour me tenir bien immobilisée dans la position qui lui était la plus pratique. Il introduisit son gros organe en moi d’un seul mouvement continu et ferme qui m’arracha un gémissement de douleur. Dans un mouvement qui semblait ne pas finir, le gros fruit imposant fut rudement poussé jusqu’au fond de mon petit trou serré et je sentis très nettement qu’il m’élargissait de force en repoussant mes parois tendues.

Je glapis une seconde fois de douleur quand il retira l’organe et j’avalai une goulée d’air dans une inspiration paniquée. Ses yeux fixaient ma vulve et il souriait tranquillement. Il me sembla que ce devait être un évènement heureux au regard de la Nature parce qu’il avait l’air de s’en réjouir pleinement, ses yeux reflétaient un plaisir intense malgré la douleur cruelle qu’il m’infligeait.

Il me força encore, très lentement et je sentis avec une précision difficilement supportable la tête massive du fruit écarter mon entrée. Elle tira douloureusement sur mes chairs, me fouilla de l’intérieur, me paraissant excessivement massive enfouie dans ma petite fente qu’elle violait de tout son imposant volume. La liane épaisse au bout de laquelle pendait l’organe poussa plus loin jusqu’à ce que je le reçoive entièrement, m’écartelant encore alors que je ne croyais plus cela possible.

Je criai à nouveau, essayant de me dégager avant de me rappeler que j’étais ligotée de toute part, et une larme roula sur ma joue. Il se retirait de moi avec la même lenteur intolérable qui me faisait bien ressentir toute la surface qui s’était ancrée dans mes chairs vierges. Je crus apercevoir du sang sur le fruit lisse et je cédai à la souffrance.

– Pitié ! suppliai-je en sanglotant alors qu’il m’enfonçait à nouveau l’organe un peu plus large qu’un membre d’homme ordinaire. Pitié… C’est trop gros… ça fait mal ! Par pitié arrêtez… Aaah !

Tout mon corps se tendit à nouveau dans une tentative futile d’échapper à la torture, mais toute fuite était entravée par les lianes et bien que je me débattis et me contractai, je ne pus empêcher un seul millimètre de plonger lentement en moi. Constatant que mes supplications étaient sans effet, je retins un cri sonore et fermai les yeux pour essayer de retrouver mon calme. J’entendis le Dieu Sylvestre soupirer de plaisir en s’enfouissant entièrement entre mes hanches. Je sentis soudain une odeur douce près de mon nez, et j’ouvris mes yeux humides pour voir un beau fruit rouge à quelques centimètres de mon visage.

– Suce, m’ordonna doucement mon bourreau alors que plusieurs lianes flattaient tendrement ma croupe torturée et tentaient de me calmer. Le nectar de mes fruits enivre et augmente le plaisir. Tu es très serrée, la douleur est toute naturelle. Détend-toi.

Je ne posai pas de question et ouvrit immédiatement la bouche pour accueillir le fruit trop gros pour y entrer en entier. L’imposant organe qui me violait ressortit de nouveau de ma fente en m’infligeant de longs tiraillements très pénibles, et je me laissai convaincre d’accepter toute aide possible en léchant le fruit.

Je suçai donc avidement le petit orifice à l’extrémité du fruit, et reculai vivement quand le long pistil dur – au bout duquel se trouvait une graine rose plus jolie que les autres – en sortit. Passé la surprise, je recommençai à sucer et laissai la tige m’explorer, caresser ma langue, investir ma bouche alors qu’un nectar sucré au goût merveilleux coulait doucement dans ma gorge.

– J’ai complètement déchiré ton hymen, tu devrais être moins serrée maintenant, ce sera plus facile, m’apprit-il en me prenant à nouveau lentement.

Il me sembla en effet qu’il forçait moins alors qu’il m’empalait fermement et que mes chairs vaincues s’ouvraient pour lui. Le fruit délicieusement enfoncé dans ma bouche me détourna de la douleur et le goût enivrant de son suc commença en m’engourdir doucement.

Lorsqu’il se retira et me lima à nouveau sur toute son impressionnante longueur, je ne criai plus et mon corps se relâcha lentement. La torture devenait enfin supportable et je me permis de soupirer pour me calmer de ma récente panique. Plusieurs va-et-vient lascifs emportèrent le malaise qui m’avait prise. Je sentis que mon corps acceptait l’intrusion à présent. S’il m’avait consultée j’aurais protesté que l’organe était toujours trop gros, mais il continua sans plus me ménager et mes muscles se relâchèrent d’eux-mêmes aidés par le suc que le pistil distillait dans ma gorge.

L’imposante hampe végétale ne rencontra plus de résistance et me pilonna méthodiquement. Au lieu de reculer je vins naturellement à sa rencontre et les mouvements souples et amples que l’Arbre faisait pour achever de me déflorer furent accueillis par de douces ondulations. Je me mis à gémir et à haleter quand le plaisir me prit, grisée par l’aphrodisiaque dont le fruit emplissait ma bouche. Mon vagin se contracta délicieusement autour de l’organe inquisiteur, intensifiant nos contacts.

La liane noueuse revint frotter contre mon petit bouton rose échauffé par le plaisir. J’aurais voulu me toucher mais le Grand Arbre continuait d’entraver mes bras, et en échange il me caressa lui-même. Il fouetta sèchement mes seins et mes fesses du bout de ses lianes à chaque pénétration, rendant ma peau brûlante et joliment rose. Je criai d’un plaisir farouche, la bouche toujours pleine de l’énorme fruit que je suçai avidement. Les lianes allaient et venaient partout sur mon corps comme des langues impudiques. Je me tortillai et me contractai afin de sentir toujours plus fort et selon un meilleur angle les multiples plaisir qui ravageaient mon corps.

Dans mon trouble, il me sembla voir un des gros fruits au pistil long et dur rôder autour de mon anus. Le sillon sombre entre mes fesses était couvert de cyprine qui dégoulinait de ma fente que l’organe mauve violentait toujours pour mon plus grand plaisir. Le pistil fin s’enfonça en moi, enduisant mon anus de son nectar merveilleux. Je ne le sentais presque pas, mais ce que je devinai suffit à m’électriser. Je poussai des halètements incompréhensibles même pour moi, je m’entendis gémir « Oui, oh oui ! C’est tellement bon ! J’en veux plus ! ».

Et puis soudain, comme si la plante n’en pouvait plus d’attendre que je sois prête, mes fesses furent brusquement écartées par une liane épaisse et souple qui glissa dans mon petit trou sombre. Je me cambrai, poussai un cri de douleur et de plaisir mêlé. Je léchai avidement le fruit mûr dont le suc dégoulinait sur mon menton et mes seins, en couinant de contentement.

Les lianes me fouettèrent à nouveau les seins et les fesses, l’Arbre semblait prendre un plaisir très vif à me molester. Je répondis à cette douce torture par des cris aigus de plaisir, un peu honteuse d’aimer autant ça.

La liane qui m’abusait par derrière força doucement mon cul dont l’étroitesse lui résistait encore et un nœud épais dans le bois de la branche souple coulissa à l’intérieur de moi. Il frotta contre le gland imposant qui labourait toujours le creux chaud entre mes reins. La sensation de la double pénétration me plongea dans un orgasme dévastateur. Mes muscles vaginaux et anaux se contractèrent brusquement, violemment secoués par le plaisir, mes orifices enserrèrent douloureusement les gros organes végétaux qui y étaient piégés, et mon clitoris fut parcourut de spasmes délicieux. Je pompai comme une affamée le fruit qui me dispensait toujours le nectar aphrodisiaque.

Puis au moment de mon dernier spasme de délivrance, j’écartai ma bouche du fruit mûr pour reprendre de l’air et je sentis la longue liane se désengager très doucement de mes chairs. L’organe volumineux qui m’avait ravi ma virginité me fut aussi enlevé avec précautions et toutes les lianes qui me maintenaient s’étaient faites un peu plus lâches afin de me laisser respirer.

Je sentis le Grand Arbre délivrer mes bras et je me passai les mains dans les cheveux. J’étais luisante de sueur et mes cheveux étaient trempés. Je restai un long moment ainsi, moite et haletante. Je me sentais bien. Je n’étais plus vierge et si ma fente me le rappelait encore douloureusement, je me sentais fière d’avoir passé cette épreuve.

– Tu as été parfaite, m’informa la voix amusée de l’être sylvain quand je revins un peu à la réalité.

Il penchait sur moi ses larges feuilles et versait sur mon corps un peu d’eau de rosée pour me débarrasser de ma transpiration et de mes sécrétions.

– Vous m’avez fait très mal, me risquai-je à accuser avec un rire dans la voix en repensant à ma première douleur. Vous auriez pu me faire boire le nectar plus tôt !

– On n’offre sa virginité qu’une fois, répondit le bel être en se moquant. Si tu n’avais pas souffert, cela n’aurait pas été un sacrifice. Tu as été parfaite, répéta-t-il d’un ton qui ne tolérait pas la discussion. Repose-toi, je te fertiliserai dans un petit moment quand tu seras remise.

– Mais ce n’est pas fini ? m’écriai-je horrifiée en relevant la tête pour le regarder.

L’Arbre fut secoué d’un grand rire et ses feuilles bruirent autour de lui comme portées par un vent léger.

– Je n’ai fait que te déflorer. Je ne t’ai pas encore inséminée.

Je le regardai avec affolement, me souvenant soudain qu’il m’avait dit qu’il commencerait par un fruit ordinaire pour bien m’élargir, puis qu’il me fertiliserait avec un bulbe reproducteur. Je cherchai des yeux les bulbes en question et trouvai non loin de moi le gros fruit rouge qui avait exploré l’entrée de ma bouche de sa taille imposante et m’avait pénétrée de sa tige fine pour me faire boire le suc aphrodisiaque. Je tendis une main dans sa direction. L’Arbre, tout en laissant échapper un rire amusé par mon geste enfantin, le rapprocha de moi pour que je puisse le toucher.

Je l’enserrai de mes deux mains et testai sa taille, les aspérités sur sa surface, la grosseur stupéfiante de son gland ouvert, son pistil épais comme mon petit doigt et au bout duquel était suspendue une petite graine d’une jolie couleur rose. Je caressai sa surface de mes doigts, il était granuleux et irrégulier sous ma peau, et je jouai avec les petites protubérances qui ornaient la partie longue et charnue du fruit. Il était énorme mais le cajoler ainsi me donnait un sentiment de sécurité, je ne le voyais plus comme un intrus mais comme un objet de plaisir. Il allait sans doute me faire un peu mal, mais ce ne serait pas volontaire et cela deviendrait très vite bon. Ma confiance en lui calma mon appréhension.

Le Seigneur des Forêts soupira d’aise et je réalisai que c’était un de ses nombreux organes reproducteurs que je caressais J’eus un mouvement de recul, gênée par ce que je venais de faire en toute innocence, mais le pistil sortit lentement de l’imposant bulbe et se présenta à ma bouche. Ouvrant les lèvres je le laissai m’explorer doucement, distiller sa sève en moi. Cédant à l’envie, je reposais mes mains dessus, je recommençais à l’explorer avec plaisir et curiosité, à promener mes mains sur son imposante masse et à me laisser griser par le fluide aphrodisiaque.

Je sentis lointainement les multiples tentacules verts se resserrer autour de moi progressivement, et compris que l’Arbre voulait me tenir fermement pour m’empêcher de lui résister lorsqu’il me féconderait. Ce que du reste, je n’avais pas l’intention de faire. Des lianes fines s’enroulèrent autour de mes poignets mais ne me serrèrent pas et ne m’empêchèrent pas de bouger ni de prodiguer mes caresser à son organe reproducteur. Il s’agissait seulement d’une précaution pour plus tard.

Ses gros fruits me caressèrent délicatement, en répandant une odeur agréable. Les lianes et les pistils des bulbes reproducteurs recommencèrent à explorer mon corps, le merveilleux nectar fut déposé sur la pointe de mes seins qui devinrent chauds, odorants et gonflés.

Je soupirai de bien-être et écartai instinctivement les cuisses quand un gros bulbe très rouge, luisant et turgescent, semblable à celui que je léchai, se pressa contre mes petites lèvres.

Il me caressa longuement, puis son pistil vint taquiner mon bouton rose, le couvrit de suc. Je le sentis durcir et s’épanouir, mes petites lèvres se gorgèrent de sang et ma fente redevint moite et chaude, se préparant à être envahie. Je gémissais doucement, le corps alangui, je m’abandonnai totalement à ses soins. Les caresses sur mon clitoris cessèrent, m’arrachant un grognement de frustration. Le pistil plongea en moi, sonda mes chairs et lécha mes parois, suggérant qu’il faudrait bientôt que je m’ouvre pour lui il me tira des soupirs et de faibles gémissements.

Grisée par le nectar, je ne protestai pas lorsqu’une liane se glissa entre mes petites lèvres et vint tester l’élasticité de mon vagin sans me préparer ni me prévenir. Je me sentais comme une offrande de chair, fouillée et consommée, n’ayant ni la force de protester, ni le pouvoir d’empêcher rien de ce que mon Dieu Sylvestre m’infligeait. Et je fus surprise d’aimer ça. Je sentis à nouveau ma fleur se gorger de cyprine et s’ouvrir alors que le membre souple m’explorait. Je me laissai abuser par le pistil et la liane, et recommençai à gémir de plaisir, la bouche toujours suspendue au bulbe que je continuais de téter et de flatter, et qui n’en produisait que plus de nectar.

Je me tordis de plaisir en réponse aux convulsions et aux torsions que la liane de belle taille effectuait en moi pour m’élargir encore. J’étais étourdie de bien-être et je me sentais moi-même comme un fruit mûr et juteux. Ma cyprine coula le long de mon sillon sombre, humidifia mon anus encore large d’avoir été pris plus tôt, et s’écoula jusqu’au sol moussu en gouttes régulières.

La liane m’élargit une dernière fois en assouplissant mes chairs d’une caresse voluptueuse, puis je la sentis se retirer. Je me détendis complètement, me laissant porter par l’Arbre et j’attendis d’être fécondée en jouant distraitement avec le bulbe qui occupait ma bouche.

Je sentis une multitude de petites tiges écarter mes lèvres et tirer doucement sur mon entrée pour la rendre plus élastique, puis immédiatement après, la tête du gros bulbe se présenta devant ma fente. Il y fut fermement poussé. Je gémis longuement comme une bête blessée mais je ne protestai pas et le laissai me forcer. L’énorme bulbe m’écartela et creusa mes reins et il me sembla que mes hanches ne seraient jamais assez larges pour recevoir entièrement l’énorme organe.

Il ondula et força fermement pour me prendre jusqu’au bout. Je gémis d’inconfort en suçotant le pistil mais il parvint finalement à me l’enfoncer totalement et s’immobilisa. La douleur s’estompa rapidement. J’avais été bien préparée et ma docilité lui avait rendue la tâche plus facile, ce dont je fus félicitée par des caresses sur mes seins, mon visage, mon ventre et même mon anus.

Soudain je sentis quelque chose me fouiller de l’intérieur et je ne pus retenir un petit cri. Les lianes me maintinrent à nouveau fermement, craignant que je tente de me défaire de leur emprise.

 

– Qu’est-ce c’est ? haletai-je en sentant la douleur monter et mon calme se briser. Qu’est-ce que vous me faites ?

– Je t’ensemence, répondit-il comme une évidence, c’est toujours douloureux la première fois, c’est normal. Reste calme.

– Qu’est-ce que vous me faites ? répétai-je presque paniquée alors qu’il me semblait sentir une longue aiguille fouiller mes entrailles.

Le pistil du bulbe rouge que je tenais entre mes mains caressa à nouveau mes lèvres avec la graine colorée qui en ornait le bout et je compris alors que c’était le même organe long et dur qui me faisait souffrir de l’intérieur.

– C’est cette graine rose qui est compatible avec ton organisme, expliqua le Dieu qui avait suivi mon regard, les autres graines du fruit produiront des arbres ordinaires. Mais si cette graine grandit dans le ventre d’une humaine, elle peut partager le pouvoir de nos deux espèces, et donner naissance à un autre être comme moi. Mais c’est une graine fragile, je vais l’introduire directement dans ta matrice pour qu’elle y soit fertilisée à l’abri. Pour cela je dois d’abord en franchir l’entrée qui est très étroite chez votre espèce. C’est une opération douloureuse, essaye de te détendre.

Et alors qu’il disait cela, je sentis le pistil tester tout d’abord la texture de mon col de l’utérus et sa caresse était un peu gênante. Je me mordillai la lèvre inférieure, les yeux perdus dans les yeux verts du Seigneur qui m’observait. Je savais qu’il ressentait aussi ce qu’il me faisait à travers ses divers organes et je soupçonnais cette torture d’être délicieuse pour lui.

L’instant insupportable de l’intrusion arriva et je gémis à nouveau comme une petite chatte malmenée. La croupe toujours offerte, pénétrée jusqu’au fond de mes entrailles, je haletais de douleur alors que le pistil reproducteur se frayait difficilement un chemin au fond de moi pour me féconder. Il était épais comme mon petit doigt et la longueur de la tige qui en écartait les parois épaisses et l’élargissait encore me laissait tremblante de douleur. Vidée de toute énergie, je me laissais calmement violer jusqu’au fond sans chercher à me dégager, tentant d’apaiser ma respiration, ressentant nettement les contractions involontaires de ma matrice qui réagissait à l’intrusion.

Le bulbe imposant enfoncé dans mon vagin se mit en mouvement et frotta mes parois. Je gémis de plaisir à cette stimulation, et de douleur aussi parce que le pistil toujours fiché dans mon col coulissait au même rythme et provoquait des contractions inconfortables. Les va-et-vient s’intensifièrent entre mes cuisses et je me cambrai un peu pour que l’angle de pénétration soit plus agréable encore et que la tête du bulbe frotte contre mon entrée.

Le Grand Arbre me prit plus fort et plus vite et je poussai des plaintes de plaisir. Je m’entendis prononcer des paroles incompréhensibles, suppliant le Dieu de continuer à me limer et l’implorant tout en même temps de cesser car la douleur dans mon utérus était difficilement supportable. Le pistil d’un autre bulbe vint lécher mon clitoris, le mouillant de suc et un autre encore s’insinua dans mon anus. Délicieusement prise de partout, je jouis enfin, en poussant des cris indécents et je m’abandonnai aux spasmes de plaisir autant que me le permettaient le gros organe enfoncé dans ma bouche et les lianes qui immobilisaient mon corps.

Le Dieu Sylvestre soupirait également de délectation et son regard semblait voilé par la jouissance. Un flot plus important de nectar coula dans ma gorge et je l’avalai comme je pus alors que le surplus glissait sur mon menton et mes seins échauffés par le plaisir. Je sentis l’organe reproducteur de l’Arbre se rengainer entièrement dans ma fente et le pistil investir plus douloureusement ma matrice Un flot de nectar gluant et tiède coula entre mes cuisses.

Nous restâmes immobiles tous les deux quelques secondes. Puis le pistil glissa hors de mon anus. Je sentis celui qui était enfoncé dans ma matrice en sortir mais cette fois je n’eus pas de contraction, bien que ce fût encore un peu douloureux. Suivi le bulbe, qui se dégagea doucement et sortit d’entre mes cuisses. Je l’observai et le trouvai vraiment très gros. Ma fente me faisait encore un peu souffrir mais le nectar qui y avait coulé m’apaisa progressivement. Je me sentis satisfaite d’avoir réussi à prendre un si gros organe en moi et heureuse parce que j’avais été fécondée avec succès à en croire par le contentement qu’affichait le Grand Arbre.

– La graine est dans ta matrice, m’informa-t-il en caressant ma joue et mes seins avec beaucoup de tendresse. Ses racines devraient s’y implanter rapidement J’ai lâché suffisamment de suc à l’intérieur de toi pour que tu restes dilatée et que tu n’expulses pas ma semence à cause d’une contraction de rejet. Il faudra que je t’en remette avant que le nectar ne fasse plus effet. En attendant repose-toi, tu l’as mérité. Je vais veiller sur ton sommeil, je t’implanterai les spores qui aideront ma semence à croître dans quelques heures. Tu peux être fière de toi, tu as été très docile et très courageuse.

Je hochai la tête et le remerciais à mi-voix, vaincue par la fatigue. Je sentis qu’il versait de l’eau sur ma vulve pour la nettoyer un peu des secrétions et du nectar qui la rendaient moite Il me relâcha pour que je sois libre de bouger légèrement mais maintint mes jambes bien écartées pour pouvoir me prodiguer des soins attentifs sans me réveiller.

Ma position toujours offerte ne me laissais aucune intimité mais j’étais si épuisée que cela ne me dérangea pas, et bien qu’il soit à peine midi je m’endormis satisfaite et épanouie, entre les lianes protectrices.

Je fus réveillée en fin d’après-midi quand de petites tiges recouvertes de suc se faufilèrent dans mon intimité qui était toujours accessible. J’ouvris les yeux et le regardai frotter méticuleusement de petites tiges vertes contre le pistil gorgé de nectar d’un de ses fruits reproducteurs. Il inséra ensuite les tiges dans mon vagin et je sentis l’une d’elle pénétrer dans ma matrice La douleur lointaine revint, moins forte mais lancinante.

Je sifflai d’inconfort mais ne bougeai pas. Il leva les yeux vers moi.

– Ta matrice doit être dilatée régulièrement, m’expliqua-t-il pour me détourner de la sensation désagréable. Je fais coulisser des lianes fines dans ton col pour faire pénétrer le nectar, c’est ce qui est douloureux.

Une fleur rouge descendit jusqu’à moi. Les petites lianes finirent de me dilater et ressortirent de mon intimité. Elles se pressèrent ensuite autour de la fleur et plongèrent entre ses pétales d’où elles ressortirent couvertes de spores dorés. Puis elles plongèrent à nouveau en moi et coulissèrent dans mon col pour répandre les cellules reproductrices dans mon utérus. Ce ne fut pas douloureux cette fois, il était même plutôt plaisant d’éprouver ces caresses intimes et je me laissai faire en jouant avec la fleur qui avait été laissée à ma portée.

Elle descendit vers moi et caressa mes seins de ses pétales, déposant de la poussière d’or sur mes aréoles roses. Je me caressai en étalant la matière légèrement collante. Je me sentais bien et en paix, mon corps me parut plein et épanoui. Mes seins étaient encore tous gonflés d’avoir été stimulés et ils me semblaient plus beaux que jamais. Comme si l’Arbre partageait mon avis, ses lianes vinrent flatter mes tétons, mon ventre et mes hanches et je finis par me rendormir, bercée par sa douceur.

Lorsque je me réveillai le lendemain il faisait à peine jour. Je fus tirée de mon sommeil par le même rituel douloureux fait pour dilater mon utérus et je m’y livrais sans protester, j’avais confiance en lui et je savais qu’il était inutile de lutter. Enchanté par ma docilité, le Grand Arbre m’autorisa à descendre pour assouvir quelques besoins naturels à quelques pas, dans des fougères hautes, tout en me surveillant avec attention. Lorsque j’eus fini il me souleva à nouveau et j’écartai les jambes pour le laisser me laver entièrement à l’aide d’eau fraîche et d’un lait très doux produit par ses lianes.

L’Arbre approcha ensuite un gros fruit reproducteur de ma bouche et me conseilla de sucer le pistil.

– Mon nectar est très nourrissant, expliqua-t-il tout en me donnant à boire dans une large feuille recourbée qui avait recueilli la rosée du matin. Il te redonnera des forces. Ma semence va puiser dans ton énergie pour croître, tu dois dormir beaucoup et boire fréquemment le suc nourrissant de mes fruits.

Je le remerciai et souris à son beau visage qui me regardait si tendrement. J’avalais le dernier filet d’eau qui coula de la rainure interne d’une grande feuille. Je me saisis ensuite d’un gros fruit très mûr que je léchai sur toute la surface parce qu’il dégageait une odeur affolante, bien qu’il soit trop dur pour que je mordisse dedans – si jamais j’avais voulu mordre l’organe reproducteur d’un Dieu… – et le pistil en sortit. Tout en continuant à caresser l’énorme fruit dont je calais la base entre mes seins, je pris le pistil dans ma bouche et commençai à le suçoter et à l’aspirer doucement entre ma langue et mon palais.

Le Grand Arbre soupirait de plaisir et la quantité de nectar qui coulait dans ma gorge redoubla proportionnellement à sa satisfaction. Je frottais mes seins contre sa large hampe, jouissant des caresses que je me prodiguais.

Soudain le Grand Arbre sembla céder à une envie naturelle et dans mon champ de vision, je vis un gros fruit rouge se loger entre mes cuisses. Son pistil se glissa dans mon anus sans que je m’en indigne le moins du monde. Je gémis de le sentir remuer en moi et j’aspirai plus fort le nectar du gros fruit qui s’occupait de ma bouche.

Je sentis mon petit trou devenir chaud et humide, et mon entrée palpiter d’anticipation. Grisée par le nectar aphrodisiaque je ne supportais plus d’attendre et je remuai la croupe et écartai encore les cuisses pour l’inviter à venir combler mon orifice dilaté.

 

– Venez, suppliai-je en retirant un instant le fruit reproducteur de ma bouche parce que les spasmes d’anticipation dans mon anus devaient insupportables. Je veux vous sentir encore…

Le Dieu bienveillant accéda à ma requête et un fruit ordinaire tel que celui qui m’avait déflorée vint se presser contre mon entrée encore serrée. Des lianes écartèrent mes fesses sans ménagement, pour faciliter le passage. Le pistil lécha une dernière fois mes entrailles et se retira.

– Tu es la femelle la plus douce et la plus docile que j’ai fécondée, déclara-il d’une voix délicieuse en enfonçant progressivement son membre en moi.

J’eus un hoquet de surprise alors que mes muscles annaux se contractaient sous le coup de l’imposante intrusion. Je repris le gros organe en bouche et recommençai à le pomper avidement en gémissant un peu.

Je bougeai doucement mon bassin pour m’habituer et apaiser les tiraillements douloureux, et le pistil du fruit qui m’avait dilatée vint lécher mon clitoris qui devint rapidement dur et qui rougit.

Je haletais et couinai de contentement et il vint pincer la pointe de mes seins entre ses lianes. Il fit de même de mon petit bouton sensible qui fut pincé et piqué alors qu’il m’abusait rudement. Je creusais les reins et ondulais de plaisir pour accompagner les mouvements du gros organe dans mon trou étroit.

Rapidement, les caresses appuyées et les tourments infligés à mon bouton déclenchèrent un orgasme voluptueux qui me renversa de plaisir et les contractions de mon anus sur le gros bulbe turgescent furent presque douloureuses. Mais l’Arbre ne cessa pas de me labourer et je jouis encore plusieurs fois, jusqu’à me sentir trop faible pour crier, répondant seulement par des soupirs aux orgasmes dévastateurs. Il cessa enfin quand je fus tellement pleine de suc qu’il dégoulina entre mes fesses.

Il me fallut du temps pour reprendre mon souffle et je ne sentis même pas le fruit se dégager de mon anneau de muscles tant le Grand Arbre fut précautionneux. Les fruits s’éloignèrent de moi et je le vis installer une belle fleur entre mes cuisses pour me pollenniser à nouveau. Repue et confiante, je m’endormis avant même que les lianes fines n’investissent mon intimité.

Je me réveillai le soir, incommodée par la douleur du rituel quotidien de la dilatation de ma matrice. Il caressa tendrement mes reins et massa mon ventre pour m’aider à supporter le moment pénible.

– Ma semence grossit bien, m’apprit-il alors que ses lianes fouillaient mon utérus dans le lit duquel elle avait germé. Tu es très fertile.

– Jusqu’à où va-elle grossir ?

– Jusqu’à la taille d’un gros œuf d’oiseau, après elle sera assez mature pour grandir en terre et je pourrai l’extraire de ta matrice. Il lui faudra ensuite plus de cent ans pour atteindre sa taille adulte.

Je souris de satisfaction et de fierté, et baissai les yeux sur les petites lianes qui s’activaient douloureusement en moi. J’observai mon ventre et songeai que sous la peau se trouvait le germe fragile qui serait un jour, bien après ma mort, un grand arbre majestueux. Il serait vénéré, il fertiliserait la terre à son tour, il féconderait d’autres femmes. Mais pour l’instant il reposait vulnérable entre mes hanches et devait faire l’objet de soins continuels. Cette idée m’aida à supporter la pénible fouille de mon col par de longs tentacules fins qui en enduisaient mes parois du nectar aphrodisiaque et décontractant.

Lorsque l’Arbre eut terminé, il me caressa et me frictionna pour faire circuler le sang dans mon corps immobile. Il me fit bouger un peu, plier et déplier mes membres. Puis des lianes fines fouettèrent mes seins, mon ventre et mes cuisses toujours pour permettre une meilleure circulation, et je poussai de petits gémissements de plaisir quand il me faisait un peu mal. Il caressa ensuite lascivement ma peau rosie et à vif. Une liane fine vint caresser mon clitoris, je bougeai un peu le bassin pour me frotter contre elle en couinant je joie. Mon vagin devint moite et une mouille claire et liquide en coula. Une liane recueillit la substance, s’en enduisit, et s’enfonça dans mon anus. Je n’étais pas préparée et je criai de surprise et de douleur. Mais j’avais été prise tant de fois depuis mon arrivée que mon anus se fit facilement à l’intrusion et se dilata rapidement pour devenir un doux fourreau dans lequel coulissait facilement l’épaisse liane noueuse. Il me laboura vivement comme il le faisait toujours, sans m’épargner et j’encaissai en pleurant presque de plaisir. Je vins plusieurs fois, renversée par de voluptueux orgasmes. Puis il finit par retirer la liane qui avait rendu mon petit trou poisseux d’un épais lait gluant.

Je plongeai les doigts entre mes fesses et fouillai mon anus dilaté jusqu’à ce que ma main soit poisseuse de lait. J’apportai la substance visqueuse jusqu’à ma bouche et la léchai. Elle était chaude et sucrée, je me léchai avidement la main pour ne pas en perdre une goutte. Il caressa ma croupe de ses lianes douces, glissa sur mon orifice vulgairement offert et dilaté, remonta sur mon ventre et mes seins qu’il serra et pinça.

Puis voyant que je m’alanguissais, il me présenta un gros fruit rouge afin que j’en boive le nectar. Je m’endormis les mains serrées sur le bulbe en suçotant son pistil.

Les trois jours qui suivirent se déroulèrent dans la même langueur. J’étais constamment fatiguée, et toujours dans un état de bien-être euphorique. Je me réveillai quand les tentacules vertes de l’Arbre frottaient douloureusement leurs fluides dans mon utérus, et parfois quand il diffusait son pollen dans ma matrice en usant du même procédé. Je supportai ces traitements pénibles avec abandon. Je me nourrissais de son suc, et parfois du lait de ses lianes, je buvais l’eau de la rosée qu’il me donnait, et me laissais cajoler, frictionner ou même fouetter un peu, pour garder mon corps en forme.

Pendant mes heures de réveil, je discutais avec le Dieu Sylvestre qui se montrait de plus en plus doux et bienveillant. Je compris qu’à travers ses yeux d’être végétal, j’étais un mammifère intelligent, mais un mammifère tout de même. Il avait un grand respect pour mon âme, mais traitait mon corps comme il aurait traité celui d’une jument qui devait pouliner. Le nectar que je buvais m’excitait beaucoup et je lui demandai plus d’une fois de me soulager en me saillant par derrière – il ne le pouvait par mon vagin de peur d’endommager la graine fragile – ce qu’il faisait toujours avec une application à la fois tendre et ferme ; il m’y força également quelques fois sans que je l’eusse demandé mais le plaisir n’en fut pas moins grand.

Au matin du quatrième jour, je fus réveillée par le rituel de dilatation qui fut plus douloureux qu’à l’ordinaire car il enduisait moins de nectar apaisant sur des lianes plus épaisses. Je soupirai d’inconfort durant l’opération qui dura excessivement longtemps et devint même réellement douloureuse.

– Bonjour Apiss, me dit-il en souriant.

– Bonjour, lui répondis-je en me tortillant à cause de la gêne.

– J’espère que tu es prête à supporter des traitements un peu durs. Le germe est devenu assez gros, je vais l’extraire ce matin. Ce sera long et douloureux. Suce mon nectar et essaye de te détendre…

J’étais encore épuisée et je ne me sentais pas prête à être malmenée pendant plusieurs heures. Je ne protestai pourtant pas et je tendis les doigts vers un gros fruit reproducteur qui vint tendrement se poser sur mes lèvres et glissa son pistil dans ma bouche. Je le caressai sur toute sa surface granuleuse pour me distraire moi-même de mon malaise.

Plus bas, les lianes s’activaient et coulissaient dans ma matrice avec une telle insistance qu’elles déclenchèrent de douloureuses contractions. Je suçai avidement le nectar mais bientôt ses effets ne suffirent plus à estomper la douleur, et je commençai à gémir en réponse aux va-et-vient.

L’Arbre caressait mon corps avec tendresse, mais malgré cela, les heures qui suivirent me semblèrent interminables. J’étais douloureusement fouillée en permanence et avec de moins en moins de liquide aphrodisiaque. Il m’expliqua que le suc annulait les contractions et qu’il était nécessaire que j’en ai pour expulser la graine qui était devenue bien trop grosse pour qu’il pût la sortir de sa propre force. Il accélérait néanmoins le processus en aidant mon col à s’ouvrir en introduisant des lianes de plus en plus grosses et de plus en plus nombreuses.

Je finis par gémir de douleur à un rythme régulier tout en haletant. Les spasmes se firent plus nombreux et plus violents en fin de matinée. L’Arbre continuait de me caresser pour me réconforter, et il m’encourageait de sa voix douce. Il n’éprouvait aucun véritable scrupule à me faire souffrir, bien qu’il m’eût évité toute douleur s’il l’avait pu. Mais il était dans l’ordre naturel que l’opération fût pénible et tout en se montrant tendre pour me rassurer, il ne cherchait pas à apaiser mon mal. Mais loin d’en être blessée, je compris que tout comme il était de son devoir de se montrer ferme, il était du mien de m’abandonner et d’endurer le pénible semblant de mise à bas.

Je vis toutes les petites lianes ressortir, un peu sanglantes, de ma fente douloureusement abusée. Il en introduisit une grosse à la place, qui devait avoir la largueur de deux de mes doigts réunis. Je gémis en la regardant, effrayée par la douleur qu’elle allait m’infliger. Il l’enfonça longuement en moi. J’eus un soupir de pur plaisir quand le végétal souple glissa langoureusement contre la paroi sensible et moite de mon vagin. Puis il pressa la grosse liane contre mon col de l’utérus, il caressa tendrement mon visage et mes seins pour m’encourager, et la liane poussa pour pénétrer ma matrice. Je criai fort, rendue fiévreuse par l’effet de la douleur et du nectar que j’avalais toujours.

Il fit coulisser l’imposant membre végétal dans mon col et je me mis à crier régulièrement au rythme de ses va-et-vient. La torture dura très longtemps, et mon corps fût parcouru de frissons fébriles. Ma matrice se contractait de plus en plus fréquemment. Et chaque minute je me retins de l’implorer de mettre fin au supplice ou de simplement me pencher pour retirer la liane moi-même. Il fallut toute ma volonté pour me contenir, ne pas lui résister et le laisser me violer. Enfin, après près d’une heure, il retira sa grosse liane et je soupirai de soulagement, essuyant les larmes qui coulaient de mes joues. Des lianes plus petites entrèrent en moi et je les sentis me fouiller à nouveau pour guider la graine.

Puis il plaça un fruit reproducteur contre mon anus et me dilata précautionneusement en m’insérant son pistil. Ravie d’être détournée des tiraillements au fond de mon vagin, je m’abandonnai aux sensations délicieuses dans mon anus en gémissant. Il retira le pistil assez rapidement, avant même de m’avoir totalement préparée et lorsque je vis une grosse liane épaisse comme mon poignet se présenter entre mes cuisses, je compris qu’il s’apprêtait à forcer durement mon petit trou. Les pénétrations anales étaient toujours difficiles au début mais devenaient sensationnelles ensuite, aussi j’accueillis la pénétration avec calme.

Je ne gémis pas trop quand il m’envahit en écartant bien mes fesses pour plus de facilité. Je sentis qu’il appuyait à divers endroits à l’intérieur de moi, et compris qu’il ne m’abusait pas seulement pour le plaisir, mais qu’il le faisait aussi pour guider la graine depuis l’intérieur.

Je sentis enfin un objet lourd glisser dans mon vagin, et poussai instinctivement pour l’expulser de mon corps. La grosse liane appuya contre mon autre paroi, et en une seule longue poussée l’imposant germe fut hors de moi.

Je soupirai de plaisir et voyant ses lianes s’enrouler avec précautions autour d’une grosse graine rose, encore toute couverte de mon sang. Un réseau de racines très fines, grâce auxquelles elle s’était nourrie dans ma matrice, s’échappait du joli globe ovale.

Je manifestai mon soulagement d’être délivrée en fermant les yeux de bien-être. Les lianes libérèrent ma fente douloureuse. Mais j’avais commencé à m’accoutumer à la stimulation anale et lorsque la grosse liane commença à s’échapper de mon cul, je plongeai mon bras entre mes jambes et la rattrapai.

– Non s’il-vous-plait n’arrêtez pas ! suppliai-je en remuant mes fesses autour de l’imposante tige.

Il rit de mon empressement et me reprit en flattant ma croupe de plusieurs autres lianes.

– Tu étais toute tremblante en arrivant devant moi la première fois, dit-il en souriant. Je me suis dit « la pauvre petite pucelle craintive qu’on m’envoie, comme la fécondation va être pénible pour elle ». Mais tu t’en es tirée à merveilles, et tu as plutôt eu l’air d’aimer cela en fin de compte…

Il me laboura le cul et je me cambrai en couinant et en répétant « encore » d’un ton suppliant. Je jouis enfin, j’hurlai presque de plaisir alors que mon anus se contractait furieusement autour de la grosse liane et je sentis le membre tressauter de plaisir au fond de moi. L’Arbre soupirait aussi et partageait ma jouissance.

Il libéra mes fesses lorsque je fus repue et je m’endormi presque immédiatement.

Je me réveillai dans l’après-midi, il me caressa de toute part, et me fit boire son nectar en quantité. Je gémis quand il caressa mes seins et réalisai qu’ils étaient gonflés et douloureux. J’y posai mes mais et les caressai un peu pour me soulager. Je pinçai le bout et un liquide blanc s’en échappa dans un léger filet chaud.

Une liane recueillit la matière et la porta aux lèvres du Dieu Sylvestre. L’idée qu’il me goûte de cette façon rendit ma vulve moite.

– Tu as eu une petite montée de lait, m’expliqua-t-il avec amusement. Ton corps a vraiment cru à un accouchement. Veux-tu vider tes mamelles toi-même ou préfères-tu que je m’en occupe ?

Je me sentis très gênée et je n’étais pas certaine d’arriver à le faire correctement tout en me sachant observée constamment par ses yeux verts. Aussi j’acceptai son aide.

Je hoquetai de surprise lorsque les lianes m’enserrèrent plus fermement et m’attirèrent jusqu’à lui. Sa bouche se ferma sur mon sein droit qu’il aspira doucement. C’était doux comme être léchée par une plante chaude et poisseuse, sa bouche n’était pas animale malgré la ressemblance avec un visage humain. Il était entièrement végétal ce qui ne m’empêcha pas le moins du monde de profiter de ses lèvres d’écorce souple qui me tétaient avidement. Il me suça méthodiquement puis il vida mon autre sein et j’osai avec d’infinies précautions toucher son visage. Son écorce était plus douce et plus malléable que je le pensais et je fus émerveillée par la texture, au moins autant qu’il semblait l’être par celle de mes seins. Je touchai ses cheveux et ses épaules et me frottai un peu contre lui.

Ce geste intime de ma part sembla lui plaire car il pressa mon corps contre le sien, sans cesser de lécher mes mamelles. Je me laissai caresser avec passion, jusqu’à ce que le pistil d’un fruit reproducteur vienne investir mon vagin par surprise, en se glissant par derrière entre mes fesses.

Avec beaucoup d’hésitations je refermai les bras autour de ses épaules. Il termina de traire ma poitrine généreuse et retira le pistil qui ne m’avait pourtant pas assez dilatée.

Il enfonça son gros bulbe rouge dans ma fente qui protesta d’une contraction. Je criai, tiraillée par l’imposante masse. Il me serra encore contre lui alors que j’enfouissais mon visage dans son cou. Je devais repartir le lendemain et je fermai les yeux pour le sentir pleinement m’abuser une dernière fois. Des lianes vinrent entourer ma poitrine qu’il avait abandonnée et les pressèrent fermement pour en tirer les dernières gouttes.

Je gémis de plaisir alors que l’énorme gland du bulbe coulissait dans mon antre et frottait avec précision le point très sensible à l’entrée de mon vagin, qui me faisait fondre de plaisir. Lorsque je sentis un second pistil préparer mon anus je souris de l’avidité du Dieu Sylvestre qui me tenait toujours serrée contre lui, alors que ses multiples fruits essayaient tous de se frayer un chemin en moi. Je sentais d’ailleurs plusieurs glands se presser contre ma peau nue, j’étais léchée de tout part par des pistils à l’odeur affolante.

Je hurlai de plaisir quand après m’avoir délicieusement préparée, l’Arbre prit mon cul avec un fruit de belle taille, assez semblable à celui qui avait consciencieusement déchiré mon hymen quelques jours auparavant. L’Arbre m’écarta un tout petit peu de lui pour pouvoir observer à loisir ses deux gros fruits en train de me labourer. Un pistil vint immédiatement lécher mon clitoris que j’avais déjà réussi à frotter contre sa hanche. Je jouis voluptueusement, totalement offerte au plaisir comme j’avais été offerte aux douleurs qu’il m’avait infligées en me fécondant. Mon bassin ondulait de lui-même, mes hanches venaient à la rencontre de ses organes qui ne cessèrent pas de me défoncer.

Ses lianes pressèrent mes seins et les firent rouler, je criai fort et lui-même soupirait en papillonnant des yeux. Il fouetta mes seins pour le plaisir de les voir rougir et de me regarder crier et me cambrer, ce qui creusa mes reins et lui permit de me pénétrer plus profondément. Je sentis soudain un flot important de liquide gluant couler de mes deux orifices outrageusement épanouis et il pressa sa bouche contre la mienne pour m’embrasser de sa langue végétale semblable à un gros pistil, et qui fit également couler son délicieux nectar dans ma gorge.

De le sentir se répandre en moi, je jouis à nouveau. De quelques mouvements amples du bassin j’accentuai encore le rythme qu’il m’imposait et mes muscles se contractèrent violement alors que des décharges de plaisir secouaient mon cul et ma chatte et électrisait délicieusement mon bouton rose, titillé par l’un des pistils reproducteurs.

Il retira ses gros organes de moi et recommença à me presser contre lui. Je nouai mes bras autour de ses épaules, et mes jambes autour de ses hanches, et je fermai les yeux, repue.

– On ne m’a pas dit au Temple, ce que je devrais faire ensuite, dis-je au bout d’un moment, quand je pus à nouveau parler. Je sais que les prêtresses participent aux oracles, bénissent les récoltes, et je crois qu’elles ont aussi le devoir de satisfaire les prêtres et de leur offrir leur vertu quand ils le souhaitent…

Je m’arrêtai, cherchant mes mots.

– Est-ce que… Est-ce que je vais revenir ici ?

– Personne ne t’y forcera, répondit-il en caressant distraitement mes fesses ouvertes. Mais tu peux revenir me visiter autant que tu le souhaites. Pour me prier ou me parler. Je ne te féconderai plus jamais de force, je ne t’imposerai plus non plus de saillie pour le plaisir comme je l’ai fait ces derniers jours. Les femelles de votre Ordre ne me sont soumises que les sept premiers jours de leur initiation ainsi que j’en ai convenu avec les humains sous ma protection. Tu ne seras plus mon esclave et tu deviendras l’entière propriété des prêtres de ta race.

Il marqua une pause et je demeurai toujours étroitement serrée contre lui, à respirer son odeur boisée.

– Ce fut un réel plaisir de te féconder. Les femelles humaines sont généralement soumises par devoir, mais tu t’es souvent montrée docile par plaisir. Le corps des humains est celui qui a ma préférence dans tout le règne animal car votre peau est nue, vos orifices sont très facilement accessibles et vos mamelles sont belles et pleines. Vous êtes des êtres  faits pour le plaisir. La semence qui a germé dans ton ventre devrait donner naissance à un très bel arbre, lorsqu’elle sera plantée.

– J’ai aimé faire ça, murmurai-je contre son oreille. J’ai aimé que vous me donniez du plaisir, j’ai été honorée d’être déflorée par vous, et j’ai éprouvé beaucoup de fierté à recevoir votre semence. Merci pour les bienfaits que vous prodiguez à Pan et aux humains qui sont sous votre protection.

Il me caressa très tendrement, glissa sur mon dos et mon ventre, pressa doucement mes seins, flatta ma croupe et effleura délicatement mes nymphes. Je m’endormis, terrassée par la fatigue, mais mon vœu le plus cher eut été de passer la nuit à satisfaire l’un après l’autre chacun des fruits et chacune des lianes et des tiges qui se pressaient autour de mon corps.

Le lendemain il me remercia encore de m’être offerte à lui, et je le remerciai d’avoir pris soin de moi. Il me pressa encore une fois contre lui en promenant ses lianes impudiques sur tout mon corps, puis il me remit sur mes pieds et me laissa partir.

J’arrivai fraîche et joyeuse jusqu’aux prêtres qui m’attendaient à la sortie du Temple végétal. J’avais été observée et fouillée tant et tant de fois au cours des jours précédents que ma nudité ne me gênait plus du tout. Je saluai l’assemblée et m’inclinai devant le Grand Prêtre.

– Bonjour Apiss, me dit-il en détaillant mon corps dans pudeur, le Seigneur a-t-il reçu l’offrande de ta virginité, et t’a-t-il saillie pour la reproduction ?

J’acquiesçai et annonçai qu’il m’avait extrait une graine de belle taille deux jours plus tôt. Les prêtres parurent satisfaits comme si leur jument avait efficacement pouliné.

– C’est excellent, tu feras une prêtresse exemplaire j’en suis certain, me félicita le Grand Prêtre. Nous allons te reconduire au Temple où tu recevras tes nouvelles affectations. Tu es aimable et jolie, tu participeras aux oracles avec les prêtres.

Dans la tradition de l’Ordre, chaque jour, une des plus belles prêtresses était allongée nue sur un autel dans la grande nef des oracles, on faisait brûler de l’encens enivrant, et un prêtre prenais la prêtresse afin que le plaisir sexuel mêlé à l’effet de l’encens produise des hallucinations qui lui permettait de prononcer les oracles que lui dictaient les voix de la Nature. Ma fonction serait donc d’être prise de nombreuses fois par jour par les prêtres qui se succèderaient pour formuler des oracles aux fidèles qui les consulteraient. C’était une mission très honorable. Mais ce n’était pas la vie que je désirais.

– Ne puis-je pas rester ici ? demandai-je soudain. Puis-je rester au près du Grand Arbre et le servir ?

Le Grand Prêtre m’observa avec surprise.

– C’est que, c’est inattendu ! s’exclama-t-il. Aucune prêtresse n’a jamais formulé la demande de s’offrir au Seigneur plus que celui-ci l’exige. Réalises-tu que ce sera très difficile ? C’est un Grand Arbre Fertilisateur, si tu restes à ces côtés, il te saillira très souvent et te fécondera à nouveau. C’est un être plein de bonté mais si tu décides de le servir exclusivement, tu auras le devoir d’obéir à tout ce qu’il te exigera de toi. Les moments pénibles que tu as pu vivre ces derniers jours ne te seront pas épargnés. Tu les revivras de nombreuses fois. Es-tu sûre de vouloir remplir cette fonction ?

Il n’y avait pas de désapprobation dans la voix du Grand Maître, il semblait au contraire ravi de ma demande, et voulait simplement s’assurer que je réalisais bien ce qu’allait être ma vie. Je hochai la tête.

– Oui, j’ai aimé être fécondée par la semence du Grand Arbre. Et bien que cela ait été parfois pénible, j’accepterai de m’y soumettre à nouveau. C’est un rôle très important qui participera au bien de Pan. C’est ce que je veux, répondis-je sûre de moi.

Le Grand Prêtre eut un sourire joyeux et il posa ses mains sur mes épaules.

– Très bien, je t’accorde de rester au près du Seigneur, et de le servir de toutes les façons qu’il t’ordonnera. Fais honneur à notre Ordre en te montrant digne de cette fonction.

Les prêtres parurent quelques instants déçus et regardèrent mes fesses et mes seins avec regrets comme s’ils perdaient une prêtresses avec qui ils avaient déjà hâte de dire des oracles.

Puis se reprenant ils m’encouragèrent de leurs vœux et me félicitèrent de mon choix. Le Grand Prêtre m’apprit qu’il viendrait me visiter dans le bois sacré et qu’il m’apporterait tout ce dont je pourrai avoir besoin.

Je les remerciai, m’inclinai encore devant eux, et je retournais dans le Temple de la forêt retrouver celui qui allait devenir mon maître jusqu’à la fin de ma vie.

En revenant au près du Grand Arbre, je lui appris ma décision et je fus accueillie par une multitude de tentacules végétales qui me saisirent tendrement et me pressèrent contre le Dieu Sylvestre. Je pleurai de joie, émue par cet élan de tendresse. Il me remercia de lui offrir ma vie avec une telle dévotion. Puis il sanctifia ma décision de rester à ses côtés, en s’appliquant – comme je lui demandai timidement – à m’honorer tout le jour durant du plaisir d’être prise par chacun de ses fruits et chacune de ses lianes. Et je découvris pour ma plus grande joie qu’il en avait une innombrable multitude. Mes cris de jouissance résonnèrent longtemps dans les bois sacrés, mêlés aux bruits mouillés produits par mes orifices assaillis…

 

 

FIN

Par Necronomica - Publié dans : L'Herbier
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