Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 19:08

Malgré l'avertissement qui apparaît normalement lorsque vous entrez sur le blog, je précise que les histoires que je publie ici ne sont pas du tout pour les mineurs ni pour les gens qui trouvent que les tentacules c'est « beurk, quelle drôle d'idée ». Mes textes ne sont pas là non plus pour leur haut niveau de littérarité ni pour la beauté du style, il s’agit simplement de publier des petites choses cochonnes qui traînaient dans mes dossiers depuis longtemps et qui peut-être, vous feront passer un bon moment.

 

Je commence par mettre en ligne mon petit recueil L’Herbier, qui comprend quatre histoires courtes : Le Temple de la Forêt, L’Apprentie de l’Alchimiste, La Dryade et L’Esprit Sylvestre. Elles sont indépendantes les unes des autres et se déroulent toutes dans un univers fantasy de plantes luxurieuses et un peu intrusives…

 

Mes autres recueils viendront plus tard, en attendant je vous souhaite une bonne visite et une très bonne lecture !


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Par Necronomica
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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 19:30

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J’arrivai au Temple un matin de printemps et prononçai mes vœux devant le Grand Prêtre. J’étais à peine majeure au regard des lois de Pan, une des îles du sud sous la protection des Dieux des Forêts. Et ma mère, qui se remettait d’un accouchement difficile duquel elle n’avait survécu que grâce à la magie des prêtres de l’île, venait d’offrir sa fille fraîchement sortie de l’adolescence à leur Ordre en remerciement.

Les îles du sud étaient des terres de forêts profondes, de verts pâturages et de champs fertiles aux nombreuses espèces d’arbres fruitiers. Nous devions l’abondance de nos terres aux divinités de la fertilité que nous servions et honorions en retour. Mon respect pour la religion était profond. Je ressentais une gratitude sincère envers les dieux qui rendaient notre pays si doux à vivre et qui avaient sauvé ma mère. Malgré tout, je n’avais jamais souhaité devenir une prêtresse.

Le Temple honoraient les dieux et rendaient grâce à leurs dons de vie et de fertilité en célébrant des rites sexuels. Et devenir prêtresse m’engageait à être l’objet charnel de toutes les cérémonies de glorification des dieux, et d’être l’amante de tous les prêtres durant de nombreuses années. Ma condition me paraissait à peine plus favorable que si l’on m’avait vendue à une maison close. Aussi je prononçai mes vœux avec une douloureuse résignation qui ne refroidit pas les prêtres, toujours ravis qu’une belle jeune fille noble entre dans leurs rangs.

Une cérémonie d’initiation devait suivre mon entrée dans l’Ordre. Les prêtres après m’avoir entièrement dévêtue, lavée, parfumée, coiffée, et revêtue d’une toge de coton blanc et de simples sandales, formèrent une procession qui me conduisit en forêt, à quelques distances du Temple auquel je venais d’être offerte.

– Dans ces bois sacrés, tu rencontreras notre Seigneur, le dieu gardien de la terre de Pan, m’expliqua le Grand Prêtre en me conduisant dans une forêt profonde. Tu t’offriras à lui pour recevoir en toi son don de fertilité. La cérémonie d’initiation durera exactement sept jours. Tu devras lui obéir en tout point, car c’est par sa magie que naît toute vie sur nos terres, et qu’il convient de l’honorer pour ce présent.

J’acquiesçais à tout, un peu effrayée. Ne comprenant pas réellement les implications, j’obéissais à ce que l’on me demandait. Traversant l’épaisse forêt de lianes et de fougères, nous arrivâmes à un temple caché. De hautes colonnes rondes s’élevaient en cercle autour d’une profusion si importante d’arbres et de plantes qu’on ne voyait pas le centre de l’édifice qui n’avait pas de toit, hormis la ramure d’un grand arbre. Les lianes et les plantes feuillues qui courraient sur les colonnes créaient des rideaux naturels protégeant l’intimité du lieu sacré.

Les prêtres s’arrêtèrent devant l’édifice et me dévêtirent complètement. Ils me retirèrent la longue toge blanche qui m’avait couverte ainsi que les sandales que je portais aux pieds. J’avais reçu une éducation très prude et j’étais naturellement pudique. Je rougis de gêne d’être ainsi exposée. Mes boucles blondes qui tombaient sur mes épaules rondes étaient la seule parure qui couvrait ma peau blanche. Je me savais jolie, mes seins lourds et bien formés, mes fesses rondes et fermes, ma taille fine et mes yeux verts en amande m’avaient souvent valus d’être complimentée, mais en cet instant me savoir désirable m’inquiétait plus que cela me flattait.

– Nous n’irons pas plus loin, me dit le Grand Prêtre. Ici c’est à toi seule de te présenter devant le Seigneur de Pan. Dans sept jours nous reviendrons te chercher. Obéis docilement à ce qu’il te demandera, et fait honneur à notre Ordre et à ton sexe.

Je m’inclinai solennellement en signe de respect, puis me séparai de la procession et m’avançai à pas lents vers une arche qui marquait l’entrée du lieu sacré. Je me sentais affreusement gênée par ma nudité totale, et inquiète de ce que j’allais trouver.

Derrière le rideau de feuillage j’accédai à un autre univers. Un tapis d’herbe et de mousse humide recouvrait le sol, et le soleil matinal perçait entre les feuilles des hauts arbres, auréolant le bois d’une aura de paix et de mystère. Ma gêne et mon angoisse s’envolèrent alors que je pénétrai entre les colonnes du temple à ciel ouvert. Un merveilleux jardin intérieur s’ouvrait à moi. Dans un cocon vert et douillet s’élevaient de grands arbres desquels pendaient des lianes et du lierre. Il me sembla être entrée dans un sanctuaire sacré au cœur de la forêt lorsque j’aperçus la multitude d’espèces d’oiseaux, d’insectes, de fleurs et de plantes qui vivaient et croissaient dans le vaste temple. J’avançai émerveillée, des gouttes de rosée tombèrent sur ma peau nue et mouillèrent mes pieds alors que je marchais dans la mousse humide.

Puis je le vis. Impérial, au centre exact du temple, un arbre immense à la ramure majestueuse et aux multiples lianes pendantes de tous côtés comme une longue chevelure. M’approchant plus doucement, avec respect et sans bruit, je distinguai le torse et le visage d’un homme qui semblait surgir du tronc. Il était très beau et son expression bienveillante mais ferme le faisait paraître sans âge. Je l’eus pris pour une statue de bois s’il ne m’avait pas souri, et lorsqu’il inclina la tête vers moi, je fus émue par les émotions contraires qu’il m’inspira. Il semblait à la fois très sage et très dur, d’une grande bonté, mais sévère et exigent. Et son regard était empli d’un amour incommensurable capable d’embrasser toute vie.

M’avançant autant que je l’osai, je m’agenouillai devant lui sans réussir toute fois à le quitter des yeux. Un sentiment bouleversant s’était emparé de moi. Je comprenais à présent qu’on ne m’envoyait pas à quelque cérémonie sordide ou seulement symbolique. Ce qui allait se passer ici avec cet être divin tiendrait du rituel mystique. Une magie puissante et enivrante emplissait l’air, et il me sembla que les spores dorées que libérait le grand arbre étaient étourdissantes et aphrodisiaques.

Ma nudité ne me mettait plus mal à l’aise, je songeai au contraire que si j’avais porté des vêtements j’eus dû les enlever sur le champ de peur de déplaire à l’être merveilleux en ne me dévoilant pas entièrement à lui.

Car j’éprouvai soudainement du plus profond de moi le désir de m’offrir entièrement, d’appartenir à cette nature épanouie. Mon désir d’éprouver ce bien-être se caractérisa par une chaleur dans mon ventre qui me fit frissonner délicieusement.

– Viens près de moi, m’appela l’arbre d’une voix profonde et belle.

Je ne fus pas surprise qu’il parlât, ni qu’il soit si envoûtant. Sa simple vue m’avait persuadée qu’il était l’être le plus parfait que j’eusse vu de ma vie.

Me relevant, j’approchai du tronc fort et du buste humain qui me regardait déjà comme si je lui plaisais, faisant naître une vive excitation entre mes cuisses. Je sentis mes nymphes se réchauffer et se gonfler, et la pointe de mes seins se durcir. Je rougis de gêne d’éprouver un tel désir, sans pourtant détourner les yeux.

Partout autour de moi des lianes descendirent de la ramure de l’Arbre, douées de leur vie propre, elles se mouvaient à leur guise. Je compris que c’était l’arbre qui, animé de magie, pouvait faire onduler ses branches et ses lianes comme autant de mains et de doigts agiles. Elles me frôlèrent d’abord doucement, excitant en premier lieu ma méfiance, puis caressèrent mon visage et mes cheveux, mes épaules et mon dos, ce qui m’apaisa tout à fait.

Détachant mon regard de l’être qui m’examinait avec envie, je levai les yeux vers les hautes branches et les larges feuilles. J’aperçus des fleurs rouges qui devaient être les responsables du parfum enivrant, et des fruits roses et pourpres, tous de belle taille. Soupirant doucement de la beauté de ce qui m’entourait, et des caresses très douces des lianes, je répondis à cette invitation à la volupté en tendant les doigts et en caressant moi-même ses tiges. Comme pour me récompenser de ma confiance, plusieurs lianes plus grosses vinrent s’enrouler tout autour de moi, enserrant sans me faire mal ma taille, ma gorge et mes jambes, roulant sur ma peau avec une sensualité érotique.

J’eus un mouvement de surprise lorsque les tiges caressèrent les bourgeons tendus de mes seins. J’observai les arabesques sur ma peau, hypnotisée par l’effet que cela avait sur moi et par ce que cela impliquait sur les intentions du Grand Arbre. Etait-il possible que je fusse ici pour être saillie par lui comme l’avaient laissé entendre le Grand Prêtre ? C’était en tout cas ce que laissait présager les explorations impudiques du Dieu Sylvestre.

Soudain les lianes me soulevèrent, créant un fauteuil sous mes fesses nues et me portèrent à hauteur de son visage bienveillant.

– Ta peau est douce et tes seins sont beaux. Comment t’appelles-tu ? demanda l’être à la voix ensorceleuse.

– Apiss, mon Seigneur, répondis-je dans un souffle.

– Es-tu née sur les terres de Pan ?

– Oui mon Seigneur, je suis née sur vos terres d’une famille noble. Mes parents m’ont offerte à vous pour vous remercier de vos bontés envers ma mère que vos prêtres ont sauvée.

– Alors tu n’en as que plus de valeur, déclara-t-il en me souriant. Les occasions d’ensemencer des femelles de ton espèce sont rares et très précieuses pour moi, car c’est le seul moyen de perpétuer ma lignée.

Alors c’était bien cela, j’étais ici pour la procréation. Une angoisse monta en moi et il marqua une pause pour m’observer avec curiosité. Sa peau olivâtre semblait faite d’une écorce épaisse et ses cheveux ressemblaient à de fines racines entremêlées. Pourtant il était beau et il me fascinait malgré la crainte qu’il m’inspirait.

Ses lianes recommencèrent à me caresser avec tendresse et il s’attarda beaucoup sur mes seins, les faisant rouler entre ses anneaux souples. Il explora l’intérieur de mes cuisses, la peau fine de mon ventre qu’il flatta avec envie, redessina mes hanches, et les courbes rondes de mes fesses, et je finis par fermer les yeux de bien-être et me laisser aller à soupirer.

Je n’avais jamais eu d’expérience sexuelle et j’étais naturellement craintive, mais sa douceur me mit en confiance. Je savais que je ne pourrai pas quitter ces bois avant d’avoir été fécondée par le Dieu Sylvestre car c’était mon devoir, mais je lui étais reconnaissante d’avoir suffisamment de bienveillance et de respect pour me préparer à cet acte et ne pas me prendre bassement. Je rouvris les yeux et lui souris. Du bout des doigts je caressai les tiges vertes qui tressaient des symboles abstraits sur mes seins. Je touchai ma peau nue au passage. Son regard s’assombrit de désir et je remarquai qu’il n’avait pas de bras. Ses avant-bras s’enfonçaient dans l’arbre comme des racines profondes et anciennes. Il n’avait donc pas de mains pour me toucher. Réalisant cela je ne m’offris qu’avec davantage de plaisir aux caresses végétales, comprenant que c’était le seul moyen pour lui d’explorer mon corps.

Deux lianes épaisses s’enroulèrent en spirales autour de mes jambes, serrant étroitement mes chevilles et remontant sur mes cuisses. Il m’écarta les jambes avec précaution et flatta ma croupe du bout d’une tige souple. Les lianes qui enserraient ma taille, ma gorge et mes seins poussèrent délicatement mon buste en arrière et me placèrent dans une position semi-allongée. Je me retrouvai ainsi totalement exposée à son regard, nue, renversée dans une position lascive et les jambes ouvertes sur ma vulve qui devint soudain très chaude et humide. La gêne d’être ainsi exposée revint aussitôt, mais matinée d’un désir puissant. Il me rapprocha un peu de lui et promena ses yeux verts profonds sur mon corps nu en s’attardant longuement sur ma vulve offerte comme s’il jugeait de l’aspect d’une jolie fleur.

– Tu es jeune mais bien faite, dit-il avec satisfaction en palpant à nouveau mes seins qui durcirent rapidement. Acceptes-tu de t’unir à moi, d’être ensemencée, et de participer à la fertilisation des terres sous ma protection ?

Et en disant cela il fit glisser une liane entre mes fesses, tout contre mon anus, et remonta de manière suggestive jusqu’à ma fente mouillée qu’il effleura.

– Ce serait un honneur mon Seigneur, répondis-je immédiatement, bien qu’il me semblait qu’il m’aurait prise quand même si j’avais refusé.

– Alors abandonne-toi à moi, exigea-t-il d’une voix douce en promenant ses lianes sur ma peau nue.

Je ne comprenais pas exactement ce qu’il pouvait entendre par ensemencée, ni en quoi je pouvais participer à la fertilisation de la terre, mais le désir mêlé de crainte me dissuadèrent de poser des questions. Et je me remis en son pouvoir.

Lui semblait d’ailleurs très bien savoir ce qu’il faisait. Car de fines tiges vertes vinrent caresser mes nymphes que je sentis s’épanouir et s’entrouvrir sur ma fleur inviolée. Je soupirai, déjà au supplice alors qu’il m’avait à peine effleurée.

Les jeunes pousses vinrent recueillir ma sève qui s’échappait déjà de mon intimité et la répandirent sur toute la surface de ma vulve, la lubrifiant et la rendant luisante comme une belle fleur rose. Je frissonnai à ses caresses intimes, et le souffle court, je détournai le regard des yeux verts inquisiteurs qui m’observaient.

Une liane à l’aspect irrégulier descendit vers mon sexe et l’Arbre se servit d’un nœud dans le bois souple pour frotter doucement mon clitoris. Envoûtée par cette magie, je m’abandonnais tout naturellement à mon plaisir et laissai échapper des gémissements et des halètements de petit animal.

– J’aime ensemencer les femelles humaines, dit-il en souriant alors que je bougeai mon bassin pour presser mon bouton intime contre sa tige. Surtout celles de ton peuple. C’est un acte douloureux pour vous mais vous êtes des créatures fécondes et très dociles, et grâce à l’éducation de vos prêtres, il est aisé de vous inséminer.

Je le fixai, haletante, et rendue brûlante et tremblante par le désir. Ce compliment sur la facilité de ce rituel sur les prêtresses, associé à l’évocation de la souffrance qu’il s’apprêtait à m’infliger me firent me sentir très vulnérable, ainsi exposée et ligotée dans une position qui ne m’offrait aucune retraite. Je sentais en outre que le Dieu Sylvestre me rappelait par là mon devoir envers ma famille, mon Ordre, mon peuple, et lui-même, à qui je devrais être soumise durant les sept jours que j’allais passer à ses côtés dans un but qui m’échappait encore.

L’être divin dû sentir mes réticences et mes peurs car ses lianes me caressèrent tendrement comme pour me rassurer.

– N’aie pas peur. Ne me résiste pas et ce sera moins douloureux, me recommanda-t-il avec bienveillance.

Ses lianes glissèrent plus nombreuses sur mes seins alors qu’une petite tige noueuse m’électrisait de plaisir en flattant mon bouton. Je gémissais tout haut, envoûtée par le plaisir. Je ne pensais même pas à tenter de me dégager malgré la crainte grandissante de ce qui m’attendait. Le grand arbre déploya d’autres lianes autour de moi, avec lesquelles il saisit cette fois mes mains et mes poignets qu’il fit passer au dessus de ma tête illustrant le conseil qu’il venait de me donner de m’abandonner à lui complètement. Je ne lui résistai pas et offris mon ventre et ma poitrine aux attouchements de ses membres souples.

Il attendit que je sois totalement immobilisée puis il cessa ses caresses sur mon clitoris presque douloureusement durci par le plaisir. Il approcha ensuite lentement un beau fruit rouge de ma fente. Un épais pistil en sortit et vint lécher ma vulve en répandant un suc fluide et odorant.

– C’est un aphrodisiaque naturel, m’expliqua-t-il alors que le pistil à peine épais comme mon petit doigt pénétrait lentement dans mon vagin. C’est pour dilater tes chairs et calmer un peu la douleur quand je vais te déflorer.

Ces précautions me touchèrent et me convainquirent de ne pas lui résister ainsi qu’il me l’avait demandé. Je me forçai au calme alors que j’éprouvais pour la première fois de ma vie la sensation d’être caressée de l’intérieur par un corps étranger. C’était un contact étonnant, et je souris de plaisir et d’émerveillement. A cet instant précis je compris le prix du cadeau que nous avait fait la nature en nous offrant les joies de la chair. La tige du pistil était fine mais j’étais fascinée par la sensation que procuraient ses caresses au fond de moi. Il allait et venait au creux de mon intimité en répandant son fluide sucré, il me fouillait tendrement et je soupirai de contentement.

C’était un attouchement très doux que le Grand Arbre ne quittait pas du regard. Il avait dit aimer féconder les femelles humaines et ce plaisir très naturel se lisait clairement sur le visage de l’être. Il promenait parfois ses yeux verts sur le reste de mon corps, particulièrement mes seins qu’il semblait beaucoup aimer. Le bulbe déversa longtemps son suc odorant au fond de moi et je me tortillais d’impatience.

Le peu que j’apercevais de ma vulve ressemblait à la nervure interne d’un coquillage, rose nacré et luisant, gonflé et épanoui. J’étais si mouillée que je sentais ma cyprine couler jusqu’à mon anus et le pistil qui promenait en moi son fil de soie me torturait par sa taille insignifiante.

Le Grand Arbre dut juger que j’étais prête à le recevoir car il éloigna le bulbe de ma fente moite. Je le vis de loin dérouler des lianes épaisses dans les branchages supérieurs de sa ramure et il fit lentement descendre jusqu’à moi les autres gros fruits roses. Ils avaient une forme allongée et se terminaient par une masse plus imposante ayant la forme approximative d’un gland et ressemblant un peu à ce que j’avais vu du sexe masculin. Il les approcha de moi et me laissa les regarder comme pour ne pas trop m’effrayer.

L’un des fruits se chargea de reprendre les caresses et les frottements sur mon clitoris, ce qui me fit geindre doucement d’impatience. La plupart étaient parfaitement lisses jusqu’au gland. Mais certains, comme celui qui avait répandu son suc en moi, étaient plus gros et granuleux et couverts d’aspérités et d’irrégularités. Ils étaient également ouverts en leur sommet, laissant apercevoir à l’intérieur un pistil épais et dur et plusieurs rangées de graines ovales et grosses comme l’ongle de mon petit doigt.

Les gros fruits se pressèrent autour de moi, caressèrent mes seins, mes reins, mes fesses. Je me cambrai autant que la pression ferme des lianes autour de mon corps me le permit. C’est moi qui finis par inviter les gros organes en écartant les cuisses totalement, tirant sur les lianes qui me laissèrent m’ouvrir autant que je le pouvais.

Les frottements d’un gros fruit contre mon entrée vierge m’indiquèrent que je mouillais abondamment et que j’étais assez dilatée par ses traitements et par le suc végétal pour être prise. Il dut également le sentir car ses caresses se firent moins pressantes et plus lentes sur mon corps, et le gros fruit rose à la hampe lisse et au gland imposant s’immobilisa contre l’entrée étroite de mon vagin.

A cet instant précis je compris qu’il avait tout pouvoir sur moi et qu’il allait contrôler chaque aspect de la perte de ma virginité. J’étais ligotée et maintenue au dessus du sol dans une position totalement offerte et je ne pouvais pas l’empêcher de me déflorer au moment précis où il le déciderait et de la façon dont il le déciderait. Cette idée fit se contracter mon vagin qui n’en mouilla que plus abondamment. Cela me permettait de me remettre entièrement à lui et de me laisser totalement aller. Et je trouvais ma soumission aussi excitante que rassurante.

J’inspirai profondément et je me détendis autant que je le pouvais, délassant mes muscles au maximum et m’appuyant en toute confiance aux lianes qui soutenaient ma tête et mes membres écartés.

– Chez les femelles humaines, il faut déchirer une membrane pour déflorer les organes reproducteurs, m’expliqua-t-il en frottant très tendrement mes petites lèvres sensibles. Je vais d’abord te pénétrer avec un fruit ordinaire pour que ce soit plus facile, continua-t-il de son ton rassurant mais inflexible. J’introduirai ensuite un fruit mûr pour l’insémination. Mes fruits sont plus gros que des sexes humains, ce sera sûrement pénible au début…

J’ignorai comment devait se dérouler la défloration et éprouvai un fugace sentiment d’amertume à l’encontre de ma famille et des prêtres qui ne m’avaient pas préparée à cette épreuve. Je le remerciai de sa prévenance d’une formule de soumission. Je remarquai qu’il surveillait mon visage et mon corps, s’attendant peut-être à ce que je me débattisse. Mais comme je m’étais résolue à ne pas lui résister, je ne fis rien que jeter quelques regards inquiets au gros fruit mauve prêt à me pénétrer et à ceux plus gros encore qu’il avait désignés pour me féconder. Je sentis un frisson mouillé parcourir mon inimité.

Après avoir enroulé d’autres lianes autour de moi pour me tenir bien immobilisée dans la position qui lui était la plus pratique. Il introduisit son gros organe en moi d’un seul mouvement continu et ferme qui m’arracha un gémissement de douleur. Dans un mouvement qui semblait ne pas finir, le gros fruit imposant fut rudement poussé jusqu’au fond de mon petit trou serré et je sentis très nettement qu’il m’élargissait de force en repoussant mes parois tendues.

Je glapis une seconde fois de douleur quand il retira l’organe et j’avalai une goulée d’air dans une inspiration paniquée. Ses yeux fixaient ma vulve et il souriait tranquillement. Il me sembla que ce devait être un évènement heureux au regard de la Nature parce qu’il avait l’air de s’en réjouir pleinement, ses yeux reflétaient un plaisir intense malgré la douleur cruelle qu’il m’infligeait.

Il me força encore, très lentement et je sentis avec une précision difficilement supportable la tête massive du fruit écarter mon entrée. Elle tira douloureusement sur mes chairs, me fouilla de l’intérieur, me paraissant excessivement massive enfouie dans ma petite fente qu’elle violait de tout son imposant volume. La liane épaisse au bout de laquelle pendait l’organe poussa plus loin jusqu’à ce que je le reçoive entièrement, m’écartelant encore alors que je ne croyais plus cela possible.

Je criai à nouveau, essayant de me dégager avant de me rappeler que j’étais ligotée de toute part, et une larme roula sur ma joue. Il se retirait de moi avec la même lenteur intolérable qui me faisait bien ressentir toute la surface qui s’était ancrée dans mes chairs vierges. Je crus apercevoir du sang sur le fruit lisse et je cédai à la souffrance.

– Pitié ! suppliai-je en sanglotant alors qu’il m’enfonçait à nouveau l’organe un peu plus large qu’un membre d’homme ordinaire. Pitié… C’est trop gros… ça fait mal ! Par pitié arrêtez… Aaah !

Tout mon corps se tendit à nouveau dans une tentative futile d’échapper à la torture, mais toute fuite était entravée par les lianes et bien que je me débattis et me contractai, je ne pus empêcher un seul millimètre de plonger lentement en moi. Constatant que mes supplications étaient sans effet, je retins un cri sonore et fermai les yeux pour essayer de retrouver mon calme. J’entendis le Dieu Sylvestre soupirer de plaisir en s’enfouissant entièrement entre mes hanches. Je sentis soudain une odeur douce près de mon nez, et j’ouvris mes yeux humides pour voir un beau fruit rouge à quelques centimètres de mon visage.

– Suce, m’ordonna doucement mon bourreau alors que plusieurs lianes flattaient tendrement ma croupe torturée et tentaient de me calmer. Le nectar de mes fruits enivre et augmente le plaisir. Tu es très serrée, la douleur est toute naturelle. Détend-toi.

Je ne posai pas de question et ouvrit immédiatement la bouche pour accueillir le fruit trop gros pour y entrer en entier. L’imposant organe qui me violait ressortit de nouveau de ma fente en m’infligeant de longs tiraillements très pénibles, et je me laissai convaincre d’accepter toute aide possible en léchant le fruit.

Je suçai donc avidement le petit orifice à l’extrémité du fruit, et reculai vivement quand le long pistil dur – au bout duquel se trouvait une graine rose plus jolie que les autres – en sortit. Passé la surprise, je recommençai à sucer et laissai la tige m’explorer, caresser ma langue, investir ma bouche alors qu’un nectar sucré au goût merveilleux coulait doucement dans ma gorge.

– J’ai complètement déchiré ton hymen, tu devrais être moins serrée maintenant, ce sera plus facile, m’apprit-il en me prenant à nouveau lentement.

Il me sembla en effet qu’il forçait moins alors qu’il m’empalait fermement et que mes chairs vaincues s’ouvraient pour lui. Le fruit délicieusement enfoncé dans ma bouche me détourna de la douleur et le goût enivrant de son suc commença en m’engourdir doucement.

Lorsqu’il se retira et me lima à nouveau sur toute son impressionnante longueur, je ne criai plus et mon corps se relâcha lentement. La torture devenait enfin supportable et je me permis de soupirer pour me calmer de ma récente panique. Plusieurs va-et-vient lascifs emportèrent le malaise qui m’avait prise. Je sentis que mon corps acceptait l’intrusion à présent. S’il m’avait consultée j’aurais protesté que l’organe était toujours trop gros, mais il continua sans plus me ménager et mes muscles se relâchèrent d’eux-mêmes aidés par le suc que le pistil distillait dans ma gorge.

L’imposante hampe végétale ne rencontra plus de résistance et me pilonna méthodiquement. Au lieu de reculer je vins naturellement à sa rencontre et les mouvements souples et amples que l’Arbre faisait pour achever de me déflorer furent accueillis par de douces ondulations. Je me mis à gémir et à haleter quand le plaisir me prit, grisée par l’aphrodisiaque dont le fruit emplissait ma bouche. Mon vagin se contracta délicieusement autour de l’organe inquisiteur, intensifiant nos contacts.

La liane noueuse revint frotter contre mon petit bouton rose échauffé par le plaisir. J’aurais voulu me toucher mais le Grand Arbre continuait d’entraver mes bras, et en échange il me caressa lui-même. Il fouetta sèchement mes seins et mes fesses du bout de ses lianes à chaque pénétration, rendant ma peau brûlante et joliment rose. Je criai d’un plaisir farouche, la bouche toujours pleine de l’énorme fruit que je suçai avidement. Les lianes allaient et venaient partout sur mon corps comme des langues impudiques. Je me tortillai et me contractai afin de sentir toujours plus fort et selon un meilleur angle les multiples plaisir qui ravageaient mon corps.

Dans mon trouble, il me sembla voir un des gros fruits au pistil long et dur rôder autour de mon anus. Le sillon sombre entre mes fesses était couvert de cyprine qui dégoulinait de ma fente que l’organe mauve violentait toujours pour mon plus grand plaisir. Le pistil fin s’enfonça en moi, enduisant mon anus de son nectar merveilleux. Je ne le sentais presque pas, mais ce que je devinai suffit à m’électriser. Je poussai des halètements incompréhensibles même pour moi, je m’entendis gémir « Oui, oh oui ! C’est tellement bon ! J’en veux plus ! ».

Et puis soudain, comme si la plante n’en pouvait plus d’attendre que je sois prête, mes fesses furent brusquement écartées par une liane épaisse et souple qui glissa dans mon petit trou sombre. Je me cambrai, poussai un cri de douleur et de plaisir mêlé. Je léchai avidement le fruit mûr dont le suc dégoulinait sur mon menton et mes seins, en couinant de contentement.

Les lianes me fouettèrent à nouveau les seins et les fesses, l’Arbre semblait prendre un plaisir très vif à me molester. Je répondis à cette douce torture par des cris aigus de plaisir, un peu honteuse d’aimer autant ça.

La liane qui m’abusait par derrière força doucement mon cul dont l’étroitesse lui résistait encore et un nœud épais dans le bois de la branche souple coulissa à l’intérieur de moi. Il frotta contre le gland imposant qui labourait toujours le creux chaud entre mes reins. La sensation de la double pénétration me plongea dans un orgasme dévastateur. Mes muscles vaginaux et anaux se contractèrent brusquement, violemment secoués par le plaisir, mes orifices enserrèrent douloureusement les gros organes végétaux qui y étaient piégés, et mon clitoris fut parcourut de spasmes délicieux. Je pompai comme une affamée le fruit qui me dispensait toujours le nectar aphrodisiaque.

Puis au moment de mon dernier spasme de délivrance, j’écartai ma bouche du fruit mûr pour reprendre de l’air et je sentis la longue liane se désengager très doucement de mes chairs. L’organe volumineux qui m’avait ravi ma virginité me fut aussi enlevé avec précautions et toutes les lianes qui me maintenaient s’étaient faites un peu plus lâches afin de me laisser respirer.

Je sentis le Grand Arbre délivrer mes bras et je me passai les mains dans les cheveux. J’étais luisante de sueur et mes cheveux étaient trempés. Je restai un long moment ainsi, moite et haletante. Je me sentais bien. Je n’étais plus vierge et si ma fente me le rappelait encore douloureusement, je me sentais fière d’avoir passé cette épreuve.

– Tu as été parfaite, m’informa la voix amusée de l’être sylvain quand je revins un peu à la réalité.

Il penchait sur moi ses larges feuilles et versait sur mon corps un peu d’eau de rosée pour me débarrasser de ma transpiration et de mes sécrétions.

– Vous m’avez fait très mal, me risquai-je à accuser avec un rire dans la voix en repensant à ma première douleur. Vous auriez pu me faire boire le nectar plus tôt !

– On n’offre sa virginité qu’une fois, répondit le bel être en se moquant. Si tu n’avais pas souffert, cela n’aurait pas été un sacrifice. Tu as été parfaite, répéta-t-il d’un ton qui ne tolérait pas la discussion. Repose-toi, je te fertiliserai dans un petit moment quand tu seras remise.

– Mais ce n’est pas fini ? m’écriai-je horrifiée en relevant la tête pour le regarder.

L’Arbre fut secoué d’un grand rire et ses feuilles bruirent autour de lui comme portées par un vent léger.

– Je n’ai fait que te déflorer. Je ne t’ai pas encore inséminée.

Je le regardai avec affolement, me souvenant soudain qu’il m’avait dit qu’il commencerait par un fruit ordinaire pour bien m’élargir, puis qu’il me fertiliserait avec un bulbe reproducteur. Je cherchai des yeux les bulbes en question et trouvai non loin de moi le gros fruit rouge qui avait exploré l’entrée de ma bouche de sa taille imposante et m’avait pénétrée de sa tige fine pour me faire boire le suc aphrodisiaque. Je tendis une main dans sa direction. L’Arbre, tout en laissant échapper un rire amusé par mon geste enfantin, le rapprocha de moi pour que je puisse le toucher.

Je l’enserrai de mes deux mains et testai sa taille, les aspérités sur sa surface, la grosseur stupéfiante de son gland ouvert, son pistil épais comme mon petit doigt et au bout duquel était suspendue une petite graine d’une jolie couleur rose. Je caressai sa surface de mes doigts, il était granuleux et irrégulier sous ma peau, et je jouai avec les petites protubérances qui ornaient la partie longue et charnue du fruit. Il était énorme mais le cajoler ainsi me donnait un sentiment de sécurité, je ne le voyais plus comme un intrus mais comme un objet de plaisir. Il allait sans doute me faire un peu mal, mais ce ne serait pas volontaire et cela deviendrait très vite bon. Ma confiance en lui calma mon appréhension.

Le Seigneur des Forêts soupira d’aise et je réalisai que c’était un de ses nombreux organes reproducteurs que je caressais J’eus un mouvement de recul, gênée par ce que je venais de faire en toute innocence, mais le pistil sortit lentement de l’imposant bulbe et se présenta à ma bouche. Ouvrant les lèvres je le laissai m’explorer doucement, distiller sa sève en moi. Cédant à l’envie, je reposais mes mains dessus, je recommençais à l’explorer avec plaisir et curiosité, à promener mes mains sur son imposante masse et à me laisser griser par le fluide aphrodisiaque.

Je sentis lointainement les multiples tentacules verts se resserrer autour de moi progressivement, et compris que l’Arbre voulait me tenir fermement pour m’empêcher de lui résister lorsqu’il me féconderait. Ce que du reste, je n’avais pas l’intention de faire. Des lianes fines s’enroulèrent autour de mes poignets mais ne me serrèrent pas et ne m’empêchèrent pas de bouger ni de prodiguer mes caresser à son organe reproducteur. Il s’agissait seulement d’une précaution pour plus tard.

Ses gros fruits me caressèrent délicatement, en répandant une odeur agréable. Les lianes et les pistils des bulbes reproducteurs recommencèrent à explorer mon corps, le merveilleux nectar fut déposé sur la pointe de mes seins qui devinrent chauds, odorants et gonflés.

Je soupirai de bien-être et écartai instinctivement les cuisses quand un gros bulbe très rouge, luisant et turgescent, semblable à celui que je léchai, se pressa contre mes petites lèvres.

Il me caressa longuement, puis son pistil vint taquiner mon bouton rose, le couvrit de suc. Je le sentis durcir et s’épanouir, mes petites lèvres se gorgèrent de sang et ma fente redevint moite et chaude, se préparant à être envahie. Je gémissais doucement, le corps alangui, je m’abandonnai totalement à ses soins. Les caresses sur mon clitoris cessèrent, m’arrachant un grognement de frustration. Le pistil plongea en moi, sonda mes chairs et lécha mes parois, suggérant qu’il faudrait bientôt que je m’ouvre pour lui il me tira des soupirs et de faibles gémissements.

Grisée par le nectar, je ne protestai pas lorsqu’une liane se glissa entre mes petites lèvres et vint tester l’élasticité de mon vagin sans me préparer ni me prévenir. Je me sentais comme une offrande de chair, fouillée et consommée, n’ayant ni la force de protester, ni le pouvoir d’empêcher rien de ce que mon Dieu Sylvestre m’infligeait. Et je fus surprise d’aimer ça. Je sentis à nouveau ma fleur se gorger de cyprine et s’ouvrir alors que le membre souple m’explorait. Je me laissai abuser par le pistil et la liane, et recommençai à gémir de plaisir, la bouche toujours suspendue au bulbe que je continuais de téter et de flatter, et qui n’en produisait que plus de nectar.

Je me tordis de plaisir en réponse aux convulsions et aux torsions que la liane de belle taille effectuait en moi pour m’élargir encore. J’étais étourdie de bien-être et je me sentais moi-même comme un fruit mûr et juteux. Ma cyprine coula le long de mon sillon sombre, humidifia mon anus encore large d’avoir été pris plus tôt, et s’écoula jusqu’au sol moussu en gouttes régulières.

La liane m’élargit une dernière fois en assouplissant mes chairs d’une caresse voluptueuse, puis je la sentis se retirer. Je me détendis complètement, me laissant porter par l’Arbre et j’attendis d’être fécondée en jouant distraitement avec le bulbe qui occupait ma bouche.

Je sentis une multitude de petites tiges écarter mes lèvres et tirer doucement sur mon entrée pour la rendre plus élastique, puis immédiatement après, la tête du gros bulbe se présenta devant ma fente. Il y fut fermement poussé. Je gémis longuement comme une bête blessée mais je ne protestai pas et le laissai me forcer. L’énorme bulbe m’écartela et creusa mes reins et il me sembla que mes hanches ne seraient jamais assez larges pour recevoir entièrement l’énorme organe.

Il ondula et força fermement pour me prendre jusqu’au bout. Je gémis d’inconfort en suçotant le pistil mais il parvint finalement à me l’enfoncer totalement et s’immobilisa. La douleur s’estompa rapidement. J’avais été bien préparée et ma docilité lui avait rendue la tâche plus facile, ce dont je fus félicitée par des caresses sur mes seins, mon visage, mon ventre et même mon anus.

Soudain je sentis quelque chose me fouiller de l’intérieur et je ne pus retenir un petit cri. Les lianes me maintinrent à nouveau fermement, craignant que je tente de me défaire de leur emprise.

 

– Qu’est-ce c’est ? haletai-je en sentant la douleur monter et mon calme se briser. Qu’est-ce que vous me faites ?

– Je t’ensemence, répondit-il comme une évidence, c’est toujours douloureux la première fois, c’est normal. Reste calme.

– Qu’est-ce que vous me faites ? répétai-je presque paniquée alors qu’il me semblait sentir une longue aiguille fouiller mes entrailles.

Le pistil du bulbe rouge que je tenais entre mes mains caressa à nouveau mes lèvres avec la graine colorée qui en ornait le bout et je compris alors que c’était le même organe long et dur qui me faisait souffrir de l’intérieur.

– C’est cette graine rose qui est compatible avec ton organisme, expliqua le Dieu qui avait suivi mon regard, les autres graines du fruit produiront des arbres ordinaires. Mais si cette graine grandit dans le ventre d’une humaine, elle peut partager le pouvoir de nos deux espèces, et donner naissance à un autre être comme moi. Mais c’est une graine fragile, je vais l’introduire directement dans ta matrice pour qu’elle y soit fertilisée à l’abri. Pour cela je dois d’abord en franchir l’entrée qui est très étroite chez votre espèce. C’est une opération douloureuse, essaye de te détendre.

Et alors qu’il disait cela, je sentis le pistil tester tout d’abord la texture de mon col de l’utérus et sa caresse était un peu gênante. Je me mordillai la lèvre inférieure, les yeux perdus dans les yeux verts du Seigneur qui m’observait. Je savais qu’il ressentait aussi ce qu’il me faisait à travers ses divers organes et je soupçonnais cette torture d’être délicieuse pour lui.

L’instant insupportable de l’intrusion arriva et je gémis à nouveau comme une petite chatte malmenée. La croupe toujours offerte, pénétrée jusqu’au fond de mes entrailles, je haletais de douleur alors que le pistil reproducteur se frayait difficilement un chemin au fond de moi pour me féconder. Il était épais comme mon petit doigt et la longueur de la tige qui en écartait les parois épaisses et l’élargissait encore me laissait tremblante de douleur. Vidée de toute énergie, je me laissais calmement violer jusqu’au fond sans chercher à me dégager, tentant d’apaiser ma respiration, ressentant nettement les contractions involontaires de ma matrice qui réagissait à l’intrusion.

Le bulbe imposant enfoncé dans mon vagin se mit en mouvement et frotta mes parois. Je gémis de plaisir à cette stimulation, et de douleur aussi parce que le pistil toujours fiché dans mon col coulissait au même rythme et provoquait des contractions inconfortables. Les va-et-vient s’intensifièrent entre mes cuisses et je me cambrai un peu pour que l’angle de pénétration soit plus agréable encore et que la tête du bulbe frotte contre mon entrée.

Le Grand Arbre me prit plus fort et plus vite et je poussai des plaintes de plaisir. Je m’entendis prononcer des paroles incompréhensibles, suppliant le Dieu de continuer à me limer et l’implorant tout en même temps de cesser car la douleur dans mon utérus était difficilement supportable. Le pistil d’un autre bulbe vint lécher mon clitoris, le mouillant de suc et un autre encore s’insinua dans mon anus. Délicieusement prise de partout, je jouis enfin, en poussant des cris indécents et je m’abandonnai aux spasmes de plaisir autant que me le permettaient le gros organe enfoncé dans ma bouche et les lianes qui immobilisaient mon corps.

Le Dieu Sylvestre soupirait également de délectation et son regard semblait voilé par la jouissance. Un flot plus important de nectar coula dans ma gorge et je l’avalai comme je pus alors que le surplus glissait sur mon menton et mes seins échauffés par le plaisir. Je sentis l’organe reproducteur de l’Arbre se rengainer entièrement dans ma fente et le pistil investir plus douloureusement ma matrice Un flot de nectar gluant et tiède coula entre mes cuisses.

Nous restâmes immobiles tous les deux quelques secondes. Puis le pistil glissa hors de mon anus. Je sentis celui qui était enfoncé dans ma matrice en sortir mais cette fois je n’eus pas de contraction, bien que ce fût encore un peu douloureux. Suivi le bulbe, qui se dégagea doucement et sortit d’entre mes cuisses. Je l’observai et le trouvai vraiment très gros. Ma fente me faisait encore un peu souffrir mais le nectar qui y avait coulé m’apaisa progressivement. Je me sentis satisfaite d’avoir réussi à prendre un si gros organe en moi et heureuse parce que j’avais été fécondée avec succès à en croire par le contentement qu’affichait le Grand Arbre.

– La graine est dans ta matrice, m’informa-t-il en caressant ma joue et mes seins avec beaucoup de tendresse. Ses racines devraient s’y implanter rapidement J’ai lâché suffisamment de suc à l’intérieur de toi pour que tu restes dilatée et que tu n’expulses pas ma semence à cause d’une contraction de rejet. Il faudra que je t’en remette avant que le nectar ne fasse plus effet. En attendant repose-toi, tu l’as mérité. Je vais veiller sur ton sommeil, je t’implanterai les spores qui aideront ma semence à croître dans quelques heures. Tu peux être fière de toi, tu as été très docile et très courageuse.

Je hochai la tête et le remerciais à mi-voix, vaincue par la fatigue. Je sentis qu’il versait de l’eau sur ma vulve pour la nettoyer un peu des secrétions et du nectar qui la rendaient moite Il me relâcha pour que je sois libre de bouger légèrement mais maintint mes jambes bien écartées pour pouvoir me prodiguer des soins attentifs sans me réveiller.

Ma position toujours offerte ne me laissais aucune intimité mais j’étais si épuisée que cela ne me dérangea pas, et bien qu’il soit à peine midi je m’endormis satisfaite et épanouie, entre les lianes protectrices.

Je fus réveillée en fin d’après-midi quand de petites tiges recouvertes de suc se faufilèrent dans mon intimité qui était toujours accessible. J’ouvris les yeux et le regardai frotter méticuleusement de petites tiges vertes contre le pistil gorgé de nectar d’un de ses fruits reproducteurs. Il inséra ensuite les tiges dans mon vagin et je sentis l’une d’elle pénétrer dans ma matrice La douleur lointaine revint, moins forte mais lancinante.

Je sifflai d’inconfort mais ne bougeai pas. Il leva les yeux vers moi.

– Ta matrice doit être dilatée régulièrement, m’expliqua-t-il pour me détourner de la sensation désagréable. Je fais coulisser des lianes fines dans ton col pour faire pénétrer le nectar, c’est ce qui est douloureux.

Une fleur rouge descendit jusqu’à moi. Les petites lianes finirent de me dilater et ressortirent de mon intimité. Elles se pressèrent ensuite autour de la fleur et plongèrent entre ses pétales d’où elles ressortirent couvertes de spores dorés. Puis elles plongèrent à nouveau en moi et coulissèrent dans mon col pour répandre les cellules reproductrices dans mon utérus. Ce ne fut pas douloureux cette fois, il était même plutôt plaisant d’éprouver ces caresses intimes et je me laissai faire en jouant avec la fleur qui avait été laissée à ma portée.

Elle descendit vers moi et caressa mes seins de ses pétales, déposant de la poussière d’or sur mes aréoles roses. Je me caressai en étalant la matière légèrement collante. Je me sentais bien et en paix, mon corps me parut plein et épanoui. Mes seins étaient encore tous gonflés d’avoir été stimulés et ils me semblaient plus beaux que jamais. Comme si l’Arbre partageait mon avis, ses lianes vinrent flatter mes tétons, mon ventre et mes hanches et je finis par me rendormir, bercée par sa douceur.

Lorsque je me réveillai le lendemain il faisait à peine jour. Je fus tirée de mon sommeil par le même rituel douloureux fait pour dilater mon utérus et je m’y livrais sans protester, j’avais confiance en lui et je savais qu’il était inutile de lutter. Enchanté par ma docilité, le Grand Arbre m’autorisa à descendre pour assouvir quelques besoins naturels à quelques pas, dans des fougères hautes, tout en me surveillant avec attention. Lorsque j’eus fini il me souleva à nouveau et j’écartai les jambes pour le laisser me laver entièrement à l’aide d’eau fraîche et d’un lait très doux produit par ses lianes.

L’Arbre approcha ensuite un gros fruit reproducteur de ma bouche et me conseilla de sucer le pistil.

– Mon nectar est très nourrissant, expliqua-t-il tout en me donnant à boire dans une large feuille recourbée qui avait recueilli la rosée du matin. Il te redonnera des forces. Ma semence va puiser dans ton énergie pour croître, tu dois dormir beaucoup et boire fréquemment le suc nourrissant de mes fruits.

Je le remerciai et souris à son beau visage qui me regardait si tendrement. J’avalais le dernier filet d’eau qui coula de la rainure interne d’une grande feuille. Je me saisis ensuite d’un gros fruit très mûr que je léchai sur toute la surface parce qu’il dégageait une odeur affolante, bien qu’il soit trop dur pour que je mordisse dedans – si jamais j’avais voulu mordre l’organe reproducteur d’un Dieu… – et le pistil en sortit. Tout en continuant à caresser l’énorme fruit dont je calais la base entre mes seins, je pris le pistil dans ma bouche et commençai à le suçoter et à l’aspirer doucement entre ma langue et mon palais.

Le Grand Arbre soupirait de plaisir et la quantité de nectar qui coulait dans ma gorge redoubla proportionnellement à sa satisfaction. Je frottais mes seins contre sa large hampe, jouissant des caresses que je me prodiguais.

Soudain le Grand Arbre sembla céder à une envie naturelle et dans mon champ de vision, je vis un gros fruit rouge se loger entre mes cuisses. Son pistil se glissa dans mon anus sans que je m’en indigne le moins du monde. Je gémis de le sentir remuer en moi et j’aspirai plus fort le nectar du gros fruit qui s’occupait de ma bouche.

Je sentis mon petit trou devenir chaud et humide, et mon entrée palpiter d’anticipation. Grisée par le nectar aphrodisiaque je ne supportais plus d’attendre et je remuai la croupe et écartai encore les cuisses pour l’inviter à venir combler mon orifice dilaté.

 

– Venez, suppliai-je en retirant un instant le fruit reproducteur de ma bouche parce que les spasmes d’anticipation dans mon anus devaient insupportables. Je veux vous sentir encore…

Le Dieu bienveillant accéda à ma requête et un fruit ordinaire tel que celui qui m’avait déflorée vint se presser contre mon entrée encore serrée. Des lianes écartèrent mes fesses sans ménagement, pour faciliter le passage. Le pistil lécha une dernière fois mes entrailles et se retira.

– Tu es la femelle la plus douce et la plus docile que j’ai fécondée, déclara-il d’une voix délicieuse en enfonçant progressivement son membre en moi.

J’eus un hoquet de surprise alors que mes muscles annaux se contractaient sous le coup de l’imposante intrusion. Je repris le gros organe en bouche et recommençai à le pomper avidement en gémissant un peu.

Je bougeai doucement mon bassin pour m’habituer et apaiser les tiraillements douloureux, et le pistil du fruit qui m’avait dilatée vint lécher mon clitoris qui devint rapidement dur et qui rougit.

Je haletais et couinai de contentement et il vint pincer la pointe de mes seins entre ses lianes. Il fit de même de mon petit bouton sensible qui fut pincé et piqué alors qu’il m’abusait rudement. Je creusais les reins et ondulais de plaisir pour accompagner les mouvements du gros organe dans mon trou étroit.

Rapidement, les caresses appuyées et les tourments infligés à mon bouton déclenchèrent un orgasme voluptueux qui me renversa de plaisir et les contractions de mon anus sur le gros bulbe turgescent furent presque douloureuses. Mais l’Arbre ne cessa pas de me labourer et je jouis encore plusieurs fois, jusqu’à me sentir trop faible pour crier, répondant seulement par des soupirs aux orgasmes dévastateurs. Il cessa enfin quand je fus tellement pleine de suc qu’il dégoulina entre mes fesses.

Il me fallut du temps pour reprendre mon souffle et je ne sentis même pas le fruit se dégager de mon anneau de muscles tant le Grand Arbre fut précautionneux. Les fruits s’éloignèrent de moi et je le vis installer une belle fleur entre mes cuisses pour me pollenniser à nouveau. Repue et confiante, je m’endormis avant même que les lianes fines n’investissent mon intimité.

Je me réveillai le soir, incommodée par la douleur du rituel quotidien de la dilatation de ma matrice. Il caressa tendrement mes reins et massa mon ventre pour m’aider à supporter le moment pénible.

– Ma semence grossit bien, m’apprit-il alors que ses lianes fouillaient mon utérus dans le lit duquel elle avait germé. Tu es très fertile.

– Jusqu’à où va-elle grossir ?

– Jusqu’à la taille d’un gros œuf d’oiseau, après elle sera assez mature pour grandir en terre et je pourrai l’extraire de ta matrice. Il lui faudra ensuite plus de cent ans pour atteindre sa taille adulte.

Je souris de satisfaction et de fierté, et baissai les yeux sur les petites lianes qui s’activaient douloureusement en moi. J’observai mon ventre et songeai que sous la peau se trouvait le germe fragile qui serait un jour, bien après ma mort, un grand arbre majestueux. Il serait vénéré, il fertiliserait la terre à son tour, il féconderait d’autres femmes. Mais pour l’instant il reposait vulnérable entre mes hanches et devait faire l’objet de soins continuels. Cette idée m’aida à supporter la pénible fouille de mon col par de longs tentacules fins qui en enduisaient mes parois du nectar aphrodisiaque et décontractant.

Lorsque l’Arbre eut terminé, il me caressa et me frictionna pour faire circuler le sang dans mon corps immobile. Il me fit bouger un peu, plier et déplier mes membres. Puis des lianes fines fouettèrent mes seins, mon ventre et mes cuisses toujours pour permettre une meilleure circulation, et je poussai de petits gémissements de plaisir quand il me faisait un peu mal. Il caressa ensuite lascivement ma peau rosie et à vif. Une liane fine vint caresser mon clitoris, je bougeai un peu le bassin pour me frotter contre elle en couinant je joie. Mon vagin devint moite et une mouille claire et liquide en coula. Une liane recueillit la substance, s’en enduisit, et s’enfonça dans mon anus. Je n’étais pas préparée et je criai de surprise et de douleur. Mais j’avais été prise tant de fois depuis mon arrivée que mon anus se fit facilement à l’intrusion et se dilata rapidement pour devenir un doux fourreau dans lequel coulissait facilement l’épaisse liane noueuse. Il me laboura vivement comme il le faisait toujours, sans m’épargner et j’encaissai en pleurant presque de plaisir. Je vins plusieurs fois, renversée par de voluptueux orgasmes. Puis il finit par retirer la liane qui avait rendu mon petit trou poisseux d’un épais lait gluant.

Je plongeai les doigts entre mes fesses et fouillai mon anus dilaté jusqu’à ce que ma main soit poisseuse de lait. J’apportai la substance visqueuse jusqu’à ma bouche et la léchai. Elle était chaude et sucrée, je me léchai avidement la main pour ne pas en perdre une goutte. Il caressa ma croupe de ses lianes douces, glissa sur mon orifice vulgairement offert et dilaté, remonta sur mon ventre et mes seins qu’il serra et pinça.

Puis voyant que je m’alanguissais, il me présenta un gros fruit rouge afin que j’en boive le nectar. Je m’endormis les mains serrées sur le bulbe en suçotant son pistil.

Les trois jours qui suivirent se déroulèrent dans la même langueur. J’étais constamment fatiguée, et toujours dans un état de bien-être euphorique. Je me réveillai quand les tentacules vertes de l’Arbre frottaient douloureusement leurs fluides dans mon utérus, et parfois quand il diffusait son pollen dans ma matrice en usant du même procédé. Je supportai ces traitements pénibles avec abandon. Je me nourrissais de son suc, et parfois du lait de ses lianes, je buvais l’eau de la rosée qu’il me donnait, et me laissais cajoler, frictionner ou même fouetter un peu, pour garder mon corps en forme.

Pendant mes heures de réveil, je discutais avec le Dieu Sylvestre qui se montrait de plus en plus doux et bienveillant. Je compris qu’à travers ses yeux d’être végétal, j’étais un mammifère intelligent, mais un mammifère tout de même. Il avait un grand respect pour mon âme, mais traitait mon corps comme il aurait traité celui d’une jument qui devait pouliner. Le nectar que je buvais m’excitait beaucoup et je lui demandai plus d’une fois de me soulager en me saillant par derrière – il ne le pouvait par mon vagin de peur d’endommager la graine fragile – ce qu’il faisait toujours avec une application à la fois tendre et ferme ; il m’y força également quelques fois sans que je l’eusse demandé mais le plaisir n’en fut pas moins grand.

Au matin du quatrième jour, je fus réveillée par le rituel de dilatation qui fut plus douloureux qu’à l’ordinaire car il enduisait moins de nectar apaisant sur des lianes plus épaisses. Je soupirai d’inconfort durant l’opération qui dura excessivement longtemps et devint même réellement douloureuse.

– Bonjour Apiss, me dit-il en souriant.

– Bonjour, lui répondis-je en me tortillant à cause de la gêne.

– J’espère que tu es prête à supporter des traitements un peu durs. Le germe est devenu assez gros, je vais l’extraire ce matin. Ce sera long et douloureux. Suce mon nectar et essaye de te détendre…

J’étais encore épuisée et je ne me sentais pas prête à être malmenée pendant plusieurs heures. Je ne protestai pourtant pas et je tendis les doigts vers un gros fruit reproducteur qui vint tendrement se poser sur mes lèvres et glissa son pistil dans ma bouche. Je le caressai sur toute sa surface granuleuse pour me distraire moi-même de mon malaise.

Plus bas, les lianes s’activaient et coulissaient dans ma matrice avec une telle insistance qu’elles déclenchèrent de douloureuses contractions. Je suçai avidement le nectar mais bientôt ses effets ne suffirent plus à estomper la douleur, et je commençai à gémir en réponse aux va-et-vient.

L’Arbre caressait mon corps avec tendresse, mais malgré cela, les heures qui suivirent me semblèrent interminables. J’étais douloureusement fouillée en permanence et avec de moins en moins de liquide aphrodisiaque. Il m’expliqua que le suc annulait les contractions et qu’il était nécessaire que j’en ai pour expulser la graine qui était devenue bien trop grosse pour qu’il pût la sortir de sa propre force. Il accélérait néanmoins le processus en aidant mon col à s’ouvrir en introduisant des lianes de plus en plus grosses et de plus en plus nombreuses.

Je finis par gémir de douleur à un rythme régulier tout en haletant. Les spasmes se firent plus nombreux et plus violents en fin de matinée. L’Arbre continuait de me caresser pour me réconforter, et il m’encourageait de sa voix douce. Il n’éprouvait aucun véritable scrupule à me faire souffrir, bien qu’il m’eût évité toute douleur s’il l’avait pu. Mais il était dans l’ordre naturel que l’opération fût pénible et tout en se montrant tendre pour me rassurer, il ne cherchait pas à apaiser mon mal. Mais loin d’en être blessée, je compris que tout comme il était de son devoir de se montrer ferme, il était du mien de m’abandonner et d’endurer le pénible semblant de mise à bas.

Je vis toutes les petites lianes ressortir, un peu sanglantes, de ma fente douloureusement abusée. Il en introduisit une grosse à la place, qui devait avoir la largueur de deux de mes doigts réunis. Je gémis en la regardant, effrayée par la douleur qu’elle allait m’infliger. Il l’enfonça longuement en moi. J’eus un soupir de pur plaisir quand le végétal souple glissa langoureusement contre la paroi sensible et moite de mon vagin. Puis il pressa la grosse liane contre mon col de l’utérus, il caressa tendrement mon visage et mes seins pour m’encourager, et la liane poussa pour pénétrer ma matrice. Je criai fort, rendue fiévreuse par l’effet de la douleur et du nectar que j’avalais toujours.

Il fit coulisser l’imposant membre végétal dans mon col et je me mis à crier régulièrement au rythme de ses va-et-vient. La torture dura très longtemps, et mon corps fût parcouru de frissons fébriles. Ma matrice se contractait de plus en plus fréquemment. Et chaque minute je me retins de l’implorer de mettre fin au supplice ou de simplement me pencher pour retirer la liane moi-même. Il fallut toute ma volonté pour me contenir, ne pas lui résister et le laisser me violer. Enfin, après près d’une heure, il retira sa grosse liane et je soupirai de soulagement, essuyant les larmes qui coulaient de mes joues. Des lianes plus petites entrèrent en moi et je les sentis me fouiller à nouveau pour guider la graine.

Puis il plaça un fruit reproducteur contre mon anus et me dilata précautionneusement en m’insérant son pistil. Ravie d’être détournée des tiraillements au fond de mon vagin, je m’abandonnai aux sensations délicieuses dans mon anus en gémissant. Il retira le pistil assez rapidement, avant même de m’avoir totalement préparée et lorsque je vis une grosse liane épaisse comme mon poignet se présenter entre mes cuisses, je compris qu’il s’apprêtait à forcer durement mon petit trou. Les pénétrations anales étaient toujours difficiles au début mais devenaient sensationnelles ensuite, aussi j’accueillis la pénétration avec calme.

Je ne gémis pas trop quand il m’envahit en écartant bien mes fesses pour plus de facilité. Je sentis qu’il appuyait à divers endroits à l’intérieur de moi, et compris qu’il ne m’abusait pas seulement pour le plaisir, mais qu’il le faisait aussi pour guider la graine depuis l’intérieur.

Je sentis enfin un objet lourd glisser dans mon vagin, et poussai instinctivement pour l’expulser de mon corps. La grosse liane appuya contre mon autre paroi, et en une seule longue poussée l’imposant germe fut hors de moi.

Je soupirai de plaisir et voyant ses lianes s’enrouler avec précautions autour d’une grosse graine rose, encore toute couverte de mon sang. Un réseau de racines très fines, grâce auxquelles elle s’était nourrie dans ma matrice, s’échappait du joli globe ovale.

Je manifestai mon soulagement d’être délivrée en fermant les yeux de bien-être. Les lianes libérèrent ma fente douloureuse. Mais j’avais commencé à m’accoutumer à la stimulation anale et lorsque la grosse liane commença à s’échapper de mon cul, je plongeai mon bras entre mes jambes et la rattrapai.

– Non s’il-vous-plait n’arrêtez pas ! suppliai-je en remuant mes fesses autour de l’imposante tige.

Il rit de mon empressement et me reprit en flattant ma croupe de plusieurs autres lianes.

– Tu étais toute tremblante en arrivant devant moi la première fois, dit-il en souriant. Je me suis dit « la pauvre petite pucelle craintive qu’on m’envoie, comme la fécondation va être pénible pour elle ». Mais tu t’en es tirée à merveilles, et tu as plutôt eu l’air d’aimer cela en fin de compte…

Il me laboura le cul et je me cambrai en couinant et en répétant « encore » d’un ton suppliant. Je jouis enfin, j’hurlai presque de plaisir alors que mon anus se contractait furieusement autour de la grosse liane et je sentis le membre tressauter de plaisir au fond de moi. L’Arbre soupirait aussi et partageait ma jouissance.

Il libéra mes fesses lorsque je fus repue et je m’endormi presque immédiatement.

Je me réveillai dans l’après-midi, il me caressa de toute part, et me fit boire son nectar en quantité. Je gémis quand il caressa mes seins et réalisai qu’ils étaient gonflés et douloureux. J’y posai mes mais et les caressai un peu pour me soulager. Je pinçai le bout et un liquide blanc s’en échappa dans un léger filet chaud.

Une liane recueillit la matière et la porta aux lèvres du Dieu Sylvestre. L’idée qu’il me goûte de cette façon rendit ma vulve moite.

– Tu as eu une petite montée de lait, m’expliqua-t-il avec amusement. Ton corps a vraiment cru à un accouchement. Veux-tu vider tes mamelles toi-même ou préfères-tu que je m’en occupe ?

Je me sentis très gênée et je n’étais pas certaine d’arriver à le faire correctement tout en me sachant observée constamment par ses yeux verts. Aussi j’acceptai son aide.

Je hoquetai de surprise lorsque les lianes m’enserrèrent plus fermement et m’attirèrent jusqu’à lui. Sa bouche se ferma sur mon sein droit qu’il aspira doucement. C’était doux comme être léchée par une plante chaude et poisseuse, sa bouche n’était pas animale malgré la ressemblance avec un visage humain. Il était entièrement végétal ce qui ne m’empêcha pas le moins du monde de profiter de ses lèvres d’écorce souple qui me tétaient avidement. Il me suça méthodiquement puis il vida mon autre sein et j’osai avec d’infinies précautions toucher son visage. Son écorce était plus douce et plus malléable que je le pensais et je fus émerveillée par la texture, au moins autant qu’il semblait l’être par celle de mes seins. Je touchai ses cheveux et ses épaules et me frottai un peu contre lui.

Ce geste intime de ma part sembla lui plaire car il pressa mon corps contre le sien, sans cesser de lécher mes mamelles. Je me laissai caresser avec passion, jusqu’à ce que le pistil d’un fruit reproducteur vienne investir mon vagin par surprise, en se glissant par derrière entre mes fesses.

Avec beaucoup d’hésitations je refermai les bras autour de ses épaules. Il termina de traire ma poitrine généreuse et retira le pistil qui ne m’avait pourtant pas assez dilatée.

Il enfonça son gros bulbe rouge dans ma fente qui protesta d’une contraction. Je criai, tiraillée par l’imposante masse. Il me serra encore contre lui alors que j’enfouissais mon visage dans son cou. Je devais repartir le lendemain et je fermai les yeux pour le sentir pleinement m’abuser une dernière fois. Des lianes vinrent entourer ma poitrine qu’il avait abandonnée et les pressèrent fermement pour en tirer les dernières gouttes.

Je gémis de plaisir alors que l’énorme gland du bulbe coulissait dans mon antre et frottait avec précision le point très sensible à l’entrée de mon vagin, qui me faisait fondre de plaisir. Lorsque je sentis un second pistil préparer mon anus je souris de l’avidité du Dieu Sylvestre qui me tenait toujours serrée contre lui, alors que ses multiples fruits essayaient tous de se frayer un chemin en moi. Je sentais d’ailleurs plusieurs glands se presser contre ma peau nue, j’étais léchée de tout part par des pistils à l’odeur affolante.

Je hurlai de plaisir quand après m’avoir délicieusement préparée, l’Arbre prit mon cul avec un fruit de belle taille, assez semblable à celui qui avait consciencieusement déchiré mon hymen quelques jours auparavant. L’Arbre m’écarta un tout petit peu de lui pour pouvoir observer à loisir ses deux gros fruits en train de me labourer. Un pistil vint immédiatement lécher mon clitoris que j’avais déjà réussi à frotter contre sa hanche. Je jouis voluptueusement, totalement offerte au plaisir comme j’avais été offerte aux douleurs qu’il m’avait infligées en me fécondant. Mon bassin ondulait de lui-même, mes hanches venaient à la rencontre de ses organes qui ne cessèrent pas de me défoncer.

Ses lianes pressèrent mes seins et les firent rouler, je criai fort et lui-même soupirait en papillonnant des yeux. Il fouetta mes seins pour le plaisir de les voir rougir et de me regarder crier et me cambrer, ce qui creusa mes reins et lui permit de me pénétrer plus profondément. Je sentis soudain un flot important de liquide gluant couler de mes deux orifices outrageusement épanouis et il pressa sa bouche contre la mienne pour m’embrasser de sa langue végétale semblable à un gros pistil, et qui fit également couler son délicieux nectar dans ma gorge.

De le sentir se répandre en moi, je jouis à nouveau. De quelques mouvements amples du bassin j’accentuai encore le rythme qu’il m’imposait et mes muscles se contractèrent violement alors que des décharges de plaisir secouaient mon cul et ma chatte et électrisait délicieusement mon bouton rose, titillé par l’un des pistils reproducteurs.

Il retira ses gros organes de moi et recommença à me presser contre lui. Je nouai mes bras autour de ses épaules, et mes jambes autour de ses hanches, et je fermai les yeux, repue.

– On ne m’a pas dit au Temple, ce que je devrais faire ensuite, dis-je au bout d’un moment, quand je pus à nouveau parler. Je sais que les prêtresses participent aux oracles, bénissent les récoltes, et je crois qu’elles ont aussi le devoir de satisfaire les prêtres et de leur offrir leur vertu quand ils le souhaitent…

Je m’arrêtai, cherchant mes mots.

– Est-ce que… Est-ce que je vais revenir ici ?

– Personne ne t’y forcera, répondit-il en caressant distraitement mes fesses ouvertes. Mais tu peux revenir me visiter autant que tu le souhaites. Pour me prier ou me parler. Je ne te féconderai plus jamais de force, je ne t’imposerai plus non plus de saillie pour le plaisir comme je l’ai fait ces derniers jours. Les femelles de votre Ordre ne me sont soumises que les sept premiers jours de leur initiation ainsi que j’en ai convenu avec les humains sous ma protection. Tu ne seras plus mon esclave et tu deviendras l’entière propriété des prêtres de ta race.

Il marqua une pause et je demeurai toujours étroitement serrée contre lui, à respirer son odeur boisée.

– Ce fut un réel plaisir de te féconder. Les femelles humaines sont généralement soumises par devoir, mais tu t’es souvent montrée docile par plaisir. Le corps des humains est celui qui a ma préférence dans tout le règne animal car votre peau est nue, vos orifices sont très facilement accessibles et vos mamelles sont belles et pleines. Vous êtes des êtres  faits pour le plaisir. La semence qui a germé dans ton ventre devrait donner naissance à un très bel arbre, lorsqu’elle sera plantée.

– J’ai aimé faire ça, murmurai-je contre son oreille. J’ai aimé que vous me donniez du plaisir, j’ai été honorée d’être déflorée par vous, et j’ai éprouvé beaucoup de fierté à recevoir votre semence. Merci pour les bienfaits que vous prodiguez à Pan et aux humains qui sont sous votre protection.

Il me caressa très tendrement, glissa sur mon dos et mon ventre, pressa doucement mes seins, flatta ma croupe et effleura délicatement mes nymphes. Je m’endormis, terrassée par la fatigue, mais mon vœu le plus cher eut été de passer la nuit à satisfaire l’un après l’autre chacun des fruits et chacune des lianes et des tiges qui se pressaient autour de mon corps.

Le lendemain il me remercia encore de m’être offerte à lui, et je le remerciai d’avoir pris soin de moi. Il me pressa encore une fois contre lui en promenant ses lianes impudiques sur tout mon corps, puis il me remit sur mes pieds et me laissa partir.

J’arrivai fraîche et joyeuse jusqu’aux prêtres qui m’attendaient à la sortie du Temple végétal. J’avais été observée et fouillée tant et tant de fois au cours des jours précédents que ma nudité ne me gênait plus du tout. Je saluai l’assemblée et m’inclinai devant le Grand Prêtre.

– Bonjour Apiss, me dit-il en détaillant mon corps dans pudeur, le Seigneur a-t-il reçu l’offrande de ta virginité, et t’a-t-il saillie pour la reproduction ?

J’acquiesçai et annonçai qu’il m’avait extrait une graine de belle taille deux jours plus tôt. Les prêtres parurent satisfaits comme si leur jument avait efficacement pouliné.

– C’est excellent, tu feras une prêtresse exemplaire j’en suis certain, me félicita le Grand Prêtre. Nous allons te reconduire au Temple où tu recevras tes nouvelles affectations. Tu es aimable et jolie, tu participeras aux oracles avec les prêtres.

Dans la tradition de l’Ordre, chaque jour, une des plus belles prêtresses était allongée nue sur un autel dans la grande nef des oracles, on faisait brûler de l’encens enivrant, et un prêtre prenais la prêtresse afin que le plaisir sexuel mêlé à l’effet de l’encens produise des hallucinations qui lui permettait de prononcer les oracles que lui dictaient les voix de la Nature. Ma fonction serait donc d’être prise de nombreuses fois par jour par les prêtres qui se succèderaient pour formuler des oracles aux fidèles qui les consulteraient. C’était une mission très honorable. Mais ce n’était pas la vie que je désirais.

– Ne puis-je pas rester ici ? demandai-je soudain. Puis-je rester au près du Grand Arbre et le servir ?

Le Grand Prêtre m’observa avec surprise.

– C’est que, c’est inattendu ! s’exclama-t-il. Aucune prêtresse n’a jamais formulé la demande de s’offrir au Seigneur plus que celui-ci l’exige. Réalises-tu que ce sera très difficile ? C’est un Grand Arbre Fertilisateur, si tu restes à ces côtés, il te saillira très souvent et te fécondera à nouveau. C’est un être plein de bonté mais si tu décides de le servir exclusivement, tu auras le devoir d’obéir à tout ce qu’il te exigera de toi. Les moments pénibles que tu as pu vivre ces derniers jours ne te seront pas épargnés. Tu les revivras de nombreuses fois. Es-tu sûre de vouloir remplir cette fonction ?

Il n’y avait pas de désapprobation dans la voix du Grand Maître, il semblait au contraire ravi de ma demande, et voulait simplement s’assurer que je réalisais bien ce qu’allait être ma vie. Je hochai la tête.

– Oui, j’ai aimé être fécondée par la semence du Grand Arbre. Et bien que cela ait été parfois pénible, j’accepterai de m’y soumettre à nouveau. C’est un rôle très important qui participera au bien de Pan. C’est ce que je veux, répondis-je sûre de moi.

Le Grand Prêtre eut un sourire joyeux et il posa ses mains sur mes épaules.

– Très bien, je t’accorde de rester au près du Seigneur, et de le servir de toutes les façons qu’il t’ordonnera. Fais honneur à notre Ordre en te montrant digne de cette fonction.

Les prêtres parurent quelques instants déçus et regardèrent mes fesses et mes seins avec regrets comme s’ils perdaient une prêtresses avec qui ils avaient déjà hâte de dire des oracles.

Puis se reprenant ils m’encouragèrent de leurs vœux et me félicitèrent de mon choix. Le Grand Prêtre m’apprit qu’il viendrait me visiter dans le bois sacré et qu’il m’apporterait tout ce dont je pourrai avoir besoin.

Je les remerciai, m’inclinai encore devant eux, et je retournais dans le Temple de la forêt retrouver celui qui allait devenir mon maître jusqu’à la fin de ma vie.

En revenant au près du Grand Arbre, je lui appris ma décision et je fus accueillie par une multitude de tentacules végétales qui me saisirent tendrement et me pressèrent contre le Dieu Sylvestre. Je pleurai de joie, émue par cet élan de tendresse. Il me remercia de lui offrir ma vie avec une telle dévotion. Puis il sanctifia ma décision de rester à ses côtés, en s’appliquant – comme je lui demandai timidement – à m’honorer tout le jour durant du plaisir d’être prise par chacun de ses fruits et chacune de ses lianes. Et je découvris pour ma plus grande joie qu’il en avait une innombrable multitude. Mes cris de jouissance résonnèrent longtemps dans les bois sacrés, mêlés aux bruits mouillés produits par mes orifices assaillis…

 

 

FIN

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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 19:46

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- Il me faudrait une jeune fille vierge, avait dit mon maître un peu plus tôt.

J’étais alors en train d’apporter le thé dans la bibliothèque où il travaillait et un autre sorcier, un ami à lui venu lui rendre visite l’interrogeait sur l’une de ses études. Le maître avait alors répondu que ses observations avaient été très intéressantes, mais qu’à présent il lui faudrait une jeune fille vierge pour procéder à de plus nombreuses expériences.

Mon estomac s’était serré à ces mots. Mon maître était un alchimiste jeune mais reconnu pour son audace et son excentricité en matière d’études sur les plantes. Il possédait une multitude de plantes exotiques enchantées qu’il faisait venir de très loin et qu’il étudiait avec passion. J’étais son assistante depuis seulement quelques semaines, l’alchimie me passionnait mais je l’aidais toujours avec méfiance car ses plantes étaient dangereuses dans leur grande majorité et que je n’avais pas sa connaissance de la botanique.

Et cette information sur ses nouvelles expériences me glaça. J’étais vierge justement et quand il l’apprendrait, il risquait de me demander de l’aider. J’étais une hybride, mi-humaine, mi-félin, et la grande majorité de la population considérait les hybrides comme une sous-race. Il avait déjà été très difficile pour moi de trouver un maître qui accepte de me former, s’il me demandait de l’assister dans une de ses expériences je ne pourrais pas refuser…

Or, mon maître était très bel homme en plus d’être l’un des plus grands alchimistes de son époque, et si lui ne voyait que ses plantes, moi, je le voyais surtout lui. J’ignorais pour quoi il lui fallait une vierge mais je n’avais pas envie de l’assister dans une expérience potentiellement humiliante ou douloureuse avec l’une de ses plantes alors que j’éprouvais pour lui des sentiments un peu trop tendres. Il aurait été préférable que je perde ma virginité immédiatement, ainsi il ne pourrait pas me demander mon aide…

Il était spécialisé dans l’herboristerie et l’étude des plantes et des poisons. Sa serre était immense et certaines parties m’étaient même interdites à cause des plantes dangereuses qui s’y trouvaient. Je me souvins que l’une d’elles s’en prenait aux femelles dont elle sentait les phéromones… Je m’immobilisai dans le couloir. C’était ça ! Si la plante me ravissait ma vertu, mon maître ne pourrait pas m’utiliser pour son expérience !

J’hésitai un très long moment, errai sur le domaine du sorcier en me mordillant les lèvres et regardai anxieusement en direction de la serre. C’était de la folie. Et serait certainement une expérience désagréable. Mais il n’y avait pas d’autre solution.

Avec un profond soupir de détresse, je me mis en route et atteignis l’immense serre qui n’était pas surveillée. Je me vidai la tête, essayant de ne pas penser à ce que j’étais en train de faire, certaine que si je réalisais, je rebrousserais immédiatement chemin. Je cherchai un long moment entre les plantes exotiques venues des quatre coins du royaume d’Araën et finis par retrouver l’arbre que je n’avais pas le droit d’approcher.

C’était une sorte d’énorme roncier sans épines, aux nombreuses tiges de toutes les tailles, longues et vertes, et aux baies rouges presque aussi grosses que mon poing.

Je l’observai avec angoisse pendant un long moment, avant de me décider. Puis, les jambes un peu tremblantes, je finis par retirer ma robe blanche de travail sous laquelle j’étais entièrement nue. Mes seules protections étaient mes cheveux longs et blonds et le duvet qui recouvrait mes oreilles de chat. Partout ailleurs, j’étais imberbe, ce qui était une particularité des hybrides.

Je m’approchai précautionneusement du roncier, et m’allongeai en tremblant sur le banc de pierre qui lui faisait face. Les hybrides étaient connus pour leur beauté physique et je ne faisais pas exception à la règle. J’avais un petit visage fin, un corps délicat et tout en rondeurs, des seins en forme de pêches aux bouts roses et sensibles, et une vulve douce aux lèvres charnues.

Je regardai la plante et la vis peu à peu se mettre à bouger comme attirée par l’odeur d’une proie. Les lianes et les tiges se déroulèrent et s’approchèrent de moi lentement. Je les regardai faire avec inquiétude. Elles se pressèrent d’abord contre mon flanc et je me mis à frissonner. Je n’arrivais pas à croire que j’étais en train de faire ça. Je n’avais que dix-sept ans et j’avais jusque là réussi à épargner ma vertu. J’aurais voulu rester vierge aussi longtemps que possible et attendre de découvrir l’amour pour connaître les plaisirs physiques, mais il fallait renoncer maintenant et ici, car servir d’expérience au maître alors que je l’aimais était impensable.

Malheureusement, lorsque les lianes vinrent frotter la pointe de mes seins tendus, je compris que perdre mon pucelage ici avec une plante serait une véritable épreuve, difficile et très concrète. Un petit hoquet de surprise m’échappa et des lianes s’enroulèrent autour de mes poignets et de mes chevilles. Deux d’entre elles vinrent saisir mes cuisses et je résistai en vain lorsqu’elles soulevèrent mes jambes, les replièrent et les écartèrent, m’exposant totalement dans une position très gênante. Les lianes me caressèrent et m’explorèrent, ma respiration devint chaotique. C’était la situation la plus humiliation de ma vie.

La plante me fit replier les bras et les ramener de part et d’autre de mon visage, bien à plat sur le banc. Je fermai les yeux et expirai aussi calmement que possible,

J’étais de plus en plus effrayée quand une tige fine et souple vint écarter mes petites lèvres et remonta jusqu’au petit bouton rose qui ornait ma vulve. Je fermai les yeux de surprise et de plaisir quand elle le frotta délicatement. C’était tellement sensible et doux que j’eus un long frisson. Ma fente se réchauffa peu à peu et une sensation inattendue m’envahit. C’était bon. Je ne m’y étais pas du tout attendue mais c’était bon. Et je me détendis peu à peu. Une grosse baie vint se frotter à mes seins. Elle était d’un beau rouge vif, épaisse, longue et granuleuse. Son parfum était agréable et je commençai lentement à me sentir mieux.

Puis deux lianes frictionnèrent mes lèvres intimes, et vinrent enduire mon entrée d’une sorte de sève liquide et poisseuse. Lorsque je fus parfaitement lubrifiée, le gros fruit descendit entre mes cuisses et vint à son tour se frotter aux lianes qui l’enduisirent de liquide. Je gardai les yeux ouverts et le regardai descendre vers mon entrée vierge. C’était lent et intimidant comme la plus douce des tortures.

Je retins mon souffle quand le fruit commença à s’insinuer entre mes lèvres et à forcer contre mon hymen pour entrer en moi. Son diamètre imposant écarta mes chairs et je me sentis soudain très ouverte et très vulnérable. Puis le tiraillement devint douloureux et je me crispai. Je respirai plus vite et la baie poussa plus loin, avec une force que je n’aurais pas soupçonnée pour une plante. Je poussai mon premier cri de douleur en sentant mon hymen se déchirer, le gros fruit s’engagea dans mon intimité qui palpitait de douleur. Je me débattis un peu, tirai sur les lianes, tentai de serrer les jambes, de reculer mon bassin, mais rien ne fit, le fruit entra en entier, m’élargissant complètement. Ses bords granuleux frottèrent au fond de moi et achevèrent de déchirer mon hymen sur leur passage.

Lorsque la baie eut entièrement disparu en moi et que mon entrée se fut refermée sur sa tige plus fine, je poussai un profond soupir et sentis une larme rouler sur ma joue. Le plus dur était passé me dis-je. Je n’étais plus vierge, je ne risquais plus rien. Et puis le fruit bougea et je n’en fus plus aussi sûre. Je le sentis ressortir presque en entier, avec un râle d’inconfort, puis revenir en moi jusqu’au fond. Ce fut pénible, il était dur et très large, ses aspérités me torturaient avec la plus grande précision, l’une après l’autre, en me prenant de force.

Je n’avais plus l’énergie de me débattre et je fermai les yeux. Je respirai fort et vite, j’étais sensible, ouverte et poisseuse. Mon abandon me fit sentir plus intensément encore les mouvements de la plante. La plante me viola méticuleusement, avec tendresse et violence, mes muscles étaient douloureux, mes chairs me brûlaient, mais je m’habituai peu à peu à l’imposante intrusion et cela devint finalement moins pénible.

Puis, sans que je comprenne ce qui se passait, des lianes minuscules, fines comme de délicates mèches de cheveux, se faufilèrent en moi en se glissant le long du fruit. Je n’avais aucun moyen de les en empêcher et je me contentai de les regarder avec perplexité et une pointe d’inquiétude. Je les sentis pousser au fond de moi et je lâchai un gémissement.

- Ah tu es là ! s’exclama la voix bien connue de mon maître, un peu plus loin dans la serre.

Je sursautai, terrifiée d’être surprise dans un moment pareil.

- Ne venez pas, maître !

Mais c’était trop tard, il venait de contourner un massif en fleurs, et il apparut devant moi. Son expression de figea pendant une longue seconde. Je vis avec honte ses yeux glisser sur ma peau nue, sur mes épaules, mes seins, mon ventre qui se soulevait de peur, mes cuisses écartées et relevées par les lianes et descendre jusqu’à ma vulve offerte et profanée. Contre toute attente, il sourit.

- Eh bien, mais dans quel état est-ce que tu t’es mise ? Je t’avais dit de faire attention à ces plantes.

Il ne semblait pas furieux, seulement amusé de ma situation. Et même dans cette position pénible et humiliante, la seule chose que je remarquai était que le voir faisait battre mon cœur douloureusement.

- Je vous demande pardon, maître, gémis-je, aidez-moi à me libérer s’il-vous-plaît !

Il s’approcha et je tressaillis lorsqu’il posa les mains à l’intérieur de mes cuisses, de part et d’autre de ma vulve où le fruit épais s’enfonçait impitoyablement. Il m’ausculta avec intérêt et sans prendre garde à ma pudeur.

- C’est une plante qui devient dangereuse quand on la menace pendant la reproduction, me répondit-il, je ne vais pas pouvoir te l’enlever avant qu’elle termine. Il me fallait une esclave vierge pour ne pas contaminer les prélèvements et comme tu es ma seule servante vierge, je voulais justement que tu m’assistes dans mes recherches en la laissant te féconder. Je suis arrivé au bon moment on dirait !

Je poussai un petit cri en sentant la plante pousser au fond de moi d’une manière un peu douloureuse, comme si elle cherchait à s’enfoncer encore plus loin.

- Mais si tu m’avais attendu, je t’aurais donné une potion qui aurait rendu la fécondation moins douloureuse. Enfin tant pis, on n’a plus le temps…

Il palpa mon bas-ventre et un spasme de douleur me fit sursauter. J’ignorai ce que faisait la plante, mais ça faisait mal.

- Je vous en prie, maître ! l’implorai-je.

- Chut… Ne bouge pas et ne crie pas, il faut que tu te détendes. Les petites lianes sont des pistils, ils sont en train de se glisser dans ton col pour atteindre ta matrice et y déposer de petites graines, c’est ça qui te fait mal. Elles produisent un liquide qui va dilater ton col et elles vont l’élargir jusqu’à ce que tu puisses accueillir l’étamine reproductrice. Mais ne t’inquiète pas, il est à peine large comme ton petit doigt.

Bizarrement, je ne trouvai pas du tout ses explications rassurantes, au contraire. Je poussai un nouveau cri alors qu’un spasme me faisait sursauter. Je sentais maintenant distinctement les lianes se glisser au plus profond de moi, c’était douloureux et effrayant. Mon impuissance la présence de mon maître me terrifièrent et m’excitantes en même temps.

Le gros fruit s’était immobilisé, puis peu à peu, comme s’il avait fait son travail en m’ouvrant assez pour permettre le passage à tout l’appareil reproducteur de la plante, il se retira, un peu tâché de mon sang virginal et de mes sécrétions. Sa disparition ne fut cependant pas un soulagement parce que les lianes s’insinuaient au fond de moi et que je n’avais pas d’autres recours que de crier.

Mon Maître sembla avoir pitié de moi, et il pinça mon clitoris rose et tendu entre son pouce et son index, avant de commencer à le frotter. Le plaisir fut fulgurant. Je me cambrai un peu, terrassée à la fois de volupté et de douleur. Alors qu’il me donnait un plaisir immense, les lianes m’élargirent progressivement, elles forçaient mon col, roulaient dans ma matrice, minuscules membres qui me torturaient implacablement. La douleur m’empêchait de jouir et le plaisir me secouait de spasmes qui ne faisaient qu’intensifier la douleur de l’intrusion.

Finalement, les petites lianes se retirèrent et j’eus droit à de longues secondes de répit où mon maître ne cessa de me donner du plaisir. J’étais tellement affaiblie par ce que la plante m’avait fait que je m’abandonnai complètement à ces caresses pourtant très gênantes. Je fermai les yeux de bien-être, et quand je les rouvris, une grosse fleur rose aux larges étamines couvertes de spores s’approchait de moi. Ses pistils longs et fins s’étaient enroulés autour de sa tige pour la renforcer. Je gémis de détresse en regardant la taille de l’étamine, elle était longue et épaisse comme mon petit doigt, mais c’était déjà bien trop gros pour pénétrer mon col.

- Maître ! implorai-je à nouveau alors que l’étamine se glissait sans mal dans mon vagin. Je vous en prie !

- Détends-toi, c’est presque terminé, me répondit-il en caressant mes oreilles frémissantes.

L’étamine s’enfonça facilement en moi, jusqu’à atteindre mon col, où elle dut pousser pour entrer. Je la sentis se glisser en moi et ce fut une sensation tellement bouleversante que je ne parvins pas à crier. Je demeurai un peu stupéfaite, remplie, tiraillée et délicieusement avilie. La douleur reflua peu à peu.

- Voilà, l’étamine est en train de libérer ses spores, m’expliqua mon maître, les spasmes vont cesser.

Je fermai les yeux, soulagée de ne plus avoir mal. L’étamine s’enfonça un peu plus loin, je la sentais parfaitement et je me mis à haleter de bien-être. Mon corps se réchauffa et un liquide légèrement rose coula de mon intimité. L’étamine entama des mouvements de va-et-vient dans mon col. La douleur avait complètement disparu, mais j’étais beaucoup plus sensible à présent. Je gémis de manière incontrôlable alors que la fleur me labourait tendrement de son organe masculin. C’était une sensation merveilleusement douce, je jouis une première fois, en spasmes délicieux qui secouèrent mes hanches.

Puis les orgasmes voluptueux s’enchaînèrent jusqu’à ce que je n’aie plus la force que de soupirer avec impuissance pour accueillir l’ouragan entre mes reins.

Finalement la torture prit fin et l’étamine se retira.

- Tu as été parfaite, me félicita mon maître avec un sourire éblouissant. Cette plante féconde des femelles animales parce qu’elle vient d’une région bien plus chaude et qu’il lui fallait un petit cocon chaud pour déposer ses graines et les polliniser. Je vais récupérer les graines pour mes expériences et tu pourras te relever.

Il sortit d’une poche intérieure de sa robe d’alchimiste une longue pipette en verre pourvue d’un piston. Je l’avais déjà vu utiliser cet instrument pour ses prélèvements. Je sursautai quand il la glissa dans mon vagin car elle était froide, et un petit cri m’échappa quand il la poussa dans mon col. Le soulagement apporté par l’étamine était en train de se dissiper et de petits spasmes me parcoururent à nouveau alors qu’il investissait ma matrice sans me demander mon avis. Il tira ensuite sur le piston et la pipette se remplit entièrement d’un liquide rosé où flottaient de petites graines vertes.

- Parfait, c’est terminé, m’assura-t-il en retirant la pipette qu’il essuya à l’aide d’un chiffon et qu’il rangea à nouveau dans une poche intérieure de sa robe d’alchimiste. Tu as été une assistante merveilleuse.

Il me libérera des lianes en les déroulant une à une sans que la plante oppose de résistance cette fois, puis il m’aida à me lever et m’assura qu’il allait me donner une potion tonifiante pour me remettre plus rapidement. J’enroulai mes bras autour de sa nuque pour tenir debout, et encore grisée de plaisir et bouleversée par ce que je venais de vivre, je posai timidement mes lèvres sur les siennes. Il s’immobilisa un instant puis il m’embrassa à son tour, sa langue taquina la mienne et sa main se perdit dans mes cheveux.

Je soupirai de bien être, le corps cotonneux et épanouis de plaisir.

 

Nos lèvres se séparèrent et il me sourit avec une gourmandise surprenante dans le regard. Il ramassa ma robe, mais ne me la rendit pas, son sourire me laissa entendre que n’en aurait pas tout de suite besoin… Je glissai ma main dans la sienne pour le suivre jusqu’à son laboratoire en songeant que j’allais l’assister plus souvent s’il m’offrait de telles marques d’affection.

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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 19:53

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Il était une fois dans une contrée lointaine et exotique, une jeune fille du nom de Shanys.

Elle était indépendante et libre et aimait se promener dans les bois, se baigner nue dans les lacs, jouer avec les animaux sauvages et n’écoutait jamais les avertissements qu’on lui prodiguait.

Sa famille appartenait à un village de pêcheurs mais Shanys n’aimait pas les rives plates et mornes des lacs près desquels elle vivait. Elle rêvait des vastes forêts qu’elle apercevait au loin. On disait que des fruits odorants poussaient aux arbres de ces bois, que des fées se baignaient dans les ruisseaux qui les sillonnaient et qu’une fraîcheur parfumée flottait dans l’air, suspendue aux fleurs épanouies.

Pour l’anniversaire de ses quinze ans, Shanys obtint la permission de se rendre pour quelques jours sur les terres de la tribu des plaines afin d’y acheter du tissu pour ses robes. Utilisant ce prétexte, elle embrassa ses parents tendrement, et partit de chez elle. Lorsqu’elle eût atteint les plaines en début d’après-midi, elle poursuivit cependant son voyage vers la forêt qu’elle rêvait tant de voir. Elle atteignit enfin sa destination alors que le soir approchait.

Heureuse d’être parvenue jusqu’au temple de verdure qu’elle avait toujours rêvé de voir de ses yeux, elle pénétra dans un silence religieux entre ses hautes colonnes végétales. Elle entendit un bruissement d’eau en faisait quelques pas entre les arbres, et fatiguée par sa longue journée de voyage, elle décida de s’y baigner afin de se rafraîchir et de se débarrasser de la poussière du chemin. Elle se dévêtit entièrement et cacha ses vêtements et son petit sac de voyage à l’abri dans un tronc d’arbre creux.

Elle eut un petit rire de délice en trempant ses pieds dans l’eau fraîche. Puis s’agenouillant dans l’onde, elle s’aspergea longuement le visage et la poitrine, pressa tendrement ses seins lourds et caressa ses cuisses pour se délasser après des heures de marche. Après ces ablutions, elle sortie de l’eau et s’allongea nue et à plat ventre sur un tronc d’arbre renversé, les jambes ouvertes, les fesses écartées et la vulve offerte, afin de laisser sa peau sécher dans le soleil du soir qui filtrait entre les arbres.

Ainsi abandonnée, elle soupira de bonheur. Elle se sentait très fière d’avoir osé entreprendre ce voyage et réaliser son rêve de voir enfin la grande forêt.

Elle enfonça ses orteils dans l’humus et sursauta en sentant quelque chose bouger près de sa cheville. C’était une épaisse racine brune. Elle se pencha un peu pour la caresser du bout des doigts et alors qu’elle se penchait, son petit bouton frotta contre la mousse qui recouvrait le tronc et la fit frissonner de plaisir. Elle flatta la grosse racine qui s’éveilla lentement et répondit à ses caresses en se frottant lascivement contre son poignet. Shanys réveilla de la pointe du pied et du bout des doigts deux autres lianes qui vinrent lui caresser les cuisses et le bas du dos. Le doux pollen produit par d’énormes fleurs roses odorantes ressemblant à des orchidées flottait dans l’air autour d’elle. Les arbres étaient les plus beaux que la jeune fille n’ait jamais vus et dans le calme, bercée par le chant lointain des oiseaux et le bruissement harmonieux du ruisseau, elle s’endormit.

 

o ~ o ~ o

 

Elle fut réveillée en sursaut par une chose froide qui l’agrippait à la taille. Elle voulut se redresser mais quelque chose la retenait ! Elle regarda frénétiquement autour d’elle et reconnut, plongée dans les ténèbres et à peine éclairée par un croissant de lune qui perçait entre les arbres, la forêt qu’elle était venue visiter. Se souvenant de son voyage du jour elle réalisa qu’elle s’était endormie d’une manière très imprudente et elle comprit que c’était une erreur lorsqu’une des racines qu’elle avait caressée plus tôt lui saisit la cheville pour immobiliser sa jambe.

Elle lâcha un hoquet paniqué et commença à se débattre pour se dégager, mais la liane qui venait de la saisir à la taille la maintint bloquée dans une position soumise, allongée sur le ventre sur le large tronc d’arbre, une jambe de chaque côté et la croupe offerte.

Elle poussa un gémissement angoissé en sentant une autre racine immobiliser sa jambe encore libre. Son cœur battait à une vitesse affolante et elle avait le souffle court. Ce qu’elle ignorait en s’allongeant ainsi sous les arbres en fleurs c’est qu’elle s’était endormie juste au milieu d’arbres reproducteurs, en pleine saison des amours.

Ces arbres qui dormaient le jour, se réveillaient la nuit pour copuler. Elle le comprit lorsqu’une épaisse racine vint très délicatement se presser contre ses nymphes. Shanys eut un frisson fébrile en sentant la grosse racine brunâtre la caresser doucement, et dilater son entrée vierge.

Elle avait craint de s’être endormie au milieu de plantes carnivores mais elle comprit la nature de ce qu’elle encourait alors que la racine l’apprivoisait progressivement.

Une chaleur agréable au creux de son corps lui indiqua qu’elle mouillait et lorsque la cyprine commença à glisser le long de sa fente, la grosse racine la recueillit pour la frotter sur toute sa vulve, mélangée avec un liquide gluant qu’elle-même produisait.

Shanys sentit avec une certaine inquiétude son corps s’épanouir d’envie, trahissant sa volonté. Ses seins gonflèrent et durcirent, ses petites lèvres s’ouvrirent pour se laisser cueillir par les baisers de l’arbre et bien qu’elle soit encore angoissée par sa situation, elle finit par soupirer de bien-être. La racine persista à la butiner jusqu’à ce qu’elle cède à ses envies naturelles. Renonçant à toute forme de pudeur, elle écarta les cuisses pour offrir à la racine plus de surface de chair à caresser.

Alors qu’elle s’ouvrait comme une fleur au soleil, la racine commença très doucement à se frayer un chemin en elle. Shanys sursauta en se rappelant sa famille. Elle ne devait pas ! Si elle n’était plus vierge, aucun homme ne voudrait l’épouser ! Mais la racine n’avait que faire de ce genre de considérations et elle entreprit tout naturellement de la déflorer puisque son corps en avait envie.

L’organe s’engagea peu à peu en elle, ouvrant les chairs tendres pour la première fois. Puis il vint buter contre la barrière fragile de son hymen. La jeune fille cria et tenta de se dégager en poussant sur ses bras mais d’autres lianes vinrent neutraliser ses forces en lui enserrant les mains dans le dos et en la maintenant rudement là où elle se trouvait, les cuisses bien ouvertes. Elle protesta et supplia faiblement, sentant quelques larmes chaudes rouler sur ses joues. Mais la racine, sourde à toute supplication, acheva de forcer sa membrane fine jusqu’à la déchirer avec une lenteur qui lui laissa le temps de sentir ce qui se produisait en elle. Elle ne put que gémir d’impuissance alors que l’arbre perforait son hymen. Cependant la racine était tellement précautionneuse que ce ne fut pas douloureux très longtemps. Elle perçut seulement une douce chaleur au creux de son intimité lorsqu’un fin filet de sang coula de la déchirure.

Shanys comprit qu’elle était désormais une femme et elle poussa un long soupir alors que la racine faisait le mouvement en sens inverse. Puisqu’il était trop tard, qu’il n’y avait plus rien à faire, et que son corps trahissait sa volonté, elle se laissa aller et s’abandonna au traitement voluptueux. La racine détendit longuement ses chairs, pénétrant toujours plus loin et avec plus de force. La jeune femme haletait de plaisir et commençait à regretter de s’être débattue : si elle était restée docile, elle aurait encore les mains libres et aurait pu se caresser pour se faire jouir.

Alors que la première grosse racine coulissait toujours lentement au creux de ses reins, Shanys sentit un autre membre viril venir se presser contre son autre trou, au creux de ses formes rondes et offertes. Elle comprit avec horreur que l’autre organe trouvait son anus à son goût et allait s’y installer de la même manière que le premier dans son vagin. Paniquée, elle protesta et gémit d’angoisse mais elle fut prise quand même par le second organe qui se glissa dans son anus étroit sans se presser, l’écartant très doucement en l’enduisant du liquide gluant qu’il produisait. Malgré la lenteur de la pénétration, elle eut beaucoup de difficultés à tout prendre en elle et elle pleura quelques larmes lorsque la racine écarta encore ses chairs en y introduisant de force un gros nœud dans le bois qui rendait la liane plus épaisse et formait un léger coude. Puis la racine se dégagea du petit orifice accueillant et la reprit à nouveau toujours très doucement et ce fut cette fois plus agréable.

Shanys soupira en sentant la douleur refluer et elle posa sa joue sur la mousse fraîche qui recouvrait le tronc d’arbre sur lequel les racines étaient en train de la saillir. Elle ferma les yeux, vaincue et profanée, alors qu’elle sentait très nettement les deux racines se glisser au creux de son ventre. Elle fut cependant surprise de découvrir qu’en se laissant aller, la sensation devenait plaisante et le plaisir monta en elle. Elle ne put enfin s’empêcher de roucouler de bonheur lorsque les racines commencèrent à se mouvoir avec plus d’ardeur et à des rythmes différents.

Les deux lianes, toutes trempées de son plaisir glissaient facilement en elle et ne trouvèrent aucune résistance quand elles se mirent à la posséder avec plus de force. Shanys, fascinée par ces sensations inattendues s’offrit toute entière et sans aucune résistance à ce viol méticuleux.

Elle poussa un premier cri de pur plaisir lorsque la verge végétale enfoncée entre ses fesses la lima brutalement. Son anus se contracta involontairement quand la racine coulissa plus loin, la possédant sur presque la longueur de son avant-bras du coude au poignet et tenta d’introduire un autre nœud encore plus gros entre ses fesses. La jeune femme cria d’abord un peu, puis elle se contraignit au calme et parvint à se détendre. Le nœud força alors sans trop de difficulté la barrière étroite de son trou dilaté et lubrifié. Elle couinait de joie à chaque fois qu’il entrait et ressortait de son anus, écartant sensiblement l’anneau de muscles.

Ayant retrouvé toute leur vigueur alors que la nuit avançait, les deux organes la prirent furieusement. Shanys vibra de plaisir, haletante et gémissante, les jambes toujours écartées autant qu’elle le pouvait et le corps tremblant. Sa sève intime coulait abondamment sur sa vulve et sur la mousse tendre du tronc. Le frisson qui l’avait saisie à son réveil s’était totalement dissipé, elle était maintenant chaude, humide, bien dilatée, son cœur battait vite et sa respiration était rapide.

Ses yeux s’étaient habitués à la pénombre et elle distingua soudain une dizaine d’autres verges qui rampaient vers elle dans le noir. Elle comprit avec affolement, qu’elle ne pourrait pas partir tant qu’elle n’aurait pas été saillie par chacun de ces membres. En plissant les yeux, elle s’aperçut qu’un peu plus loin, une biche avait été prise de la même façon qu’elle. Des lianes la retenaient et la fécondaient. Mais l’animal très calme paissait paisiblement, mangeant les feuilles et les fruits d’un arbuste qui se trouvait à ses pieds.

Shanys se dit que les animaux de cette forêt devaient être habitués au contact des arbres. Si cette biche se trouvait ici, si paisible, c’est qu’elle ne courrait aucun danger. Il était même probable que les cris qu’elle avait elle-même poussés aient été plus effrayants pour l’animal que ce qu’était en train de lui faire subir l’arbre.

La jeune femme se convainquit elle-même de tout subir sans se débattre, elle ne pouvait rien faire, et les sensations étaient de toute façon très agréables. Elle se laissa aller, le visage contre le tronc, et calma sa respiration. Tout de suite, son plaisir s’intensifia, elle gémit longuement, prête à jouir. Soudain elle sentit les deux racines s’immobiliser en elle et se gonfler sensiblement avant d’éjaculer. Un flot abondant, tiède et poisseux de liquide séminal se répandit dans son anus et son vagin en quelques secondes, dégoulinant entre ses cuisses. Elle poussa un sifflement de frustration. Les organes s’étaient répandus en elle avant de la faire jouir !

Les deux racines se retirèrent, immédiatement remplacés par deux autres qui la prirent aussitôt. Shanys soupira en sentant les deux membres plus gros que les précédents se mettre en action et se remit à gémir. Un orgasme monta à nouveau en elle. Mais encore une fois, alors que ses chairs commençaient à se contracter, prêtes à jouir voluptueusement, les deux membres virils s’immobilisèrent et lâchèrent en elle un flot ininterrompu de substance séminale très épaisse qui la remplit complètement et se répandit dans son utérus.

Les lianes se retirèrent et d’autres prirent leurs places. Mais à présent qu’elle était pleine de semence gluante, les mouvements des organes se firent moins faciles. Elle fut néanmoins écartée de force et prise encore avec la même fermeté.

Au loin, elle aperçut la biche se dégager des lianes après la saillie. Elle partit après avoir examiné un dernier buisson de baies sucrées. Shanys remarqua qu’il n’y avait qu’un arbre à grosses fleurs roses à l’endroit où se trouvait la biche, alors qu’elle était, elle, entourée par plus d’une dizaine de spécimens. Et à coup sûr, tous ceux qui se trouvaient à portée de la pauvre femelle qu’elle était la féconderaient.

Elle ne put pas jouir non plus avant que les lianes ne libèrent leur épaisse semence entre ses reins. Celles qui les remplacèrent la prirent sans ménagement. Ses mains retenues dans son dos l’empêchaient de se donner du plaisir et la semence dont elle était maintenant totalement pleine rendait les frottements rudes de plus en plus désagréables.

Elle se mit à pleurer lorsque les verges végétales éjaculèrent encore sans l’avoir faite jouir et que deux nouveaux organes toujours aussi épais la pénétrèrent d’une seule poussée douloureuse. Elle sanglotait entre ses gémissements de plaisir, frustrée, épuisée et tendue. Les arbres sentirent qu’elle perdait ses forces et finirent par relâcher leur pression sur son corps. Deux dernières lianes vinrent la limer rudement et bien que rien ne la retienne, elle n’eut pas la force de se dégager, et vaincue, elle se laissa besogner jusqu’à la fin sans leur résister.

Lorsque les racines éjaculèrent enfin et se retirèrent d’elle sans l’avoir libérée de sa tension, elle s’attendit à être prise à nouveau, mais il semblait que tous les arbres environnants aient été satisfaits. Elle resta donc sans bouger, le souffle court, le visage trempé de larmes, les orifices douloureusement dilatés, et gluants de semence végétale. Elle reprit son souffle en sanglotant encore un peu. Mais le liquide épais qui la souillait semblait avoir des vertus médicinales et la douleur disparut peu à peu. Ses chairs dilatées se raffermirent lentement et elle s’endormit à nouveau.

Elle fut réveillée par une caresse très douce sur sa peau. Une odeur merveilleuse et gourmande emplissait l’air. Elle battit lentement des paupières et dans la lumière de la lune elle distingua la forme des grosses fleurs qui, tendues au bout de leurs branches, se pressaient autour d’elle et caressaient sa peau. Au milieu de chaque fleur une longue trompe végétale très fine était enroulée sur elle-même et la caressait avec légèreté. Une première trouva le trou serré de son anus, déroula son long pistil et s’y glissa. La jeune femme sourit, la tige était bien trop fine pour lui faire quoi que ce soit et elle était encore trop faible et trop engourdie pour bouger, aussi elle laissa la fleur l’explorer librement. Tant que les racines ne revenaient pas la saillir encore, elle n’avait pas l’intention de se débattre – et même si les arbres avaient choisi ce moment pour la violer à nouveau, elle était si faible et si frustrée de ne pas avoir joui qu’elle se serait peut-être laissée prendre en écartant un peu plus les cuisses.

Une autre fleur introduisit son pistil dans son vagin et elle se laissa docilement faire en fermant les yeux. Elle se doutait que les fleurs venaient récupérer en elle la semence que les racines avaient répandue et espérait que les lianes qui ne la tenaient plus avec beaucoup de conviction finiraient par la libérer totalement lorsque les fleurs auraient été pollinisées. Puis le long pistil en forme de trompe se déroula complètement au fond d’elle, se durcit et vint frotter contre le fond de son vagin. Elle frissonna un peu. Le pistil recommença à la tâter de l’intérieur comme s’il cherchait quelque chose et elle grimaça d’inconfort.

Soudain, la tige fine et rigide trouva l’orifice très étroit de son col de l’utérus et s’y introduisit. Elle cria sous l’effet d’une douleur aigue alors que le pistil coulissait sans se presser jusqu’au fond de son utérus. Il s’y immobilisa ensuite et commença à émettre un petit bruit de succion en aspirant la semence qui emplissait sa matrice. Shanys qui se remettant difficilement de la douleur, haletait et gémissait quand son utérus se contractait pour chasser l’intrusion, la secouant de spasmes douloureux. Maintenant parfaitement réveillée elle ressentit avec une précision très nette la longe tige ressortir de son utérus une fois la fleur gorgée de semence et glapit de douleur.

Lorsqu’elle sentit une autre tige entrer dans son vagin, s’y dérouler et venir chercher l’entrée de sa matrice elle comprit qu’elle avait eut tord de ne pas craindre les trompes fines en raison de leur petite taille. La nuit allait être encore très longue.

Au bout du cinquième pistil introduit dans son utérus elle cessa de crier, et laissait seulement quelques larmes s’échapper parfois de ses yeux. Les trompes absorbaient la semence des racines jusqu’à ce que la fleur en soit complètement gorgée puis elles se dégageaient de sa matrice. La jeune femme se laissait docilement violer au plus profond par les longues tiges. Sa position sur le ventre rendait l’accès à son utérus légèrement moins aisé et donc l’insémination plus douloureuse et elle en arriva à regretter l’intrusion puissante des grosses racines qui la limait fermement et qui était nettement plus agréables que la sensation d’être percée par des aiguilles.

Lorsqu’après plus d’une heure de ce traitement douloureux qu’elle accepta en finissant par se laisser aller malgré l’inconfort, la dernière trompe la pénétra, il ne restait presque plus de semence dans son utérus et après l’avoir douloureusement fouillée, elle ressortit en provoquant de nouveaux spasmes pénibles ; et la jeune femme fut complètement libérée. Les lianes qui enserraient sa taille, ses bras et ses mains la relâchèrent et remontèrent dans les arbres ou s’enfouirent dans le sol.

Elle voulut se relever mais tomba au sol, le souffle court et transpirante. Derrière les arbres, le soleil commençait à se lever.

– Est-ce que ça va ? demanda une voix masculine derrière elle.

Elle sursauta et tenta vainement de se remettre debout.

– N’aie pas peur ! s’exclama la voix amusée, et un garçon à peine plus âgée qu’elle descendit d’un arbre voisin. Je m’appelle Elwin, je suis de la tribu des chasseurs.

En le voyant elle resta au sol mais cacha sa pudeur.

– Ce n’est pas la peine de te cacher, dit-il en riant, j’ai déjà tout vu !

– Tu étais là depuis longtemps ? demanda-t-elle de sa voix encore faible.

– Oui, depuis que je t’ai aperçue te baignant dans l’eau.

Il l’aida doucement à se relever et la pressa contre lui en enserrant sa jolie taille pour qu’elle tienne debout.

– Pourquoi est-ce que tu n’es pas venu m’aider ? demanda-t-elle sur un ton de reproche.

– Parce que j’ai cru que tu étais une dryade ! se défendit-il. Je rêve d’en voir une depuis que je suis tout petit, mais on dit qu’elles font du mal aux hommes quand elles les surprennent. Quand je t’ai vue te baigner nue puis t’endormir entre les arbres reproducteurs, j’ai eu la certitude que tu en étais une. Toutes les femmes de mon village savent que ces arbres sont dangereux la nuit ! Les dryades sont les seules à désir s’accoupler avec eux.

Il l’aida à marcher jusqu’au bord de l’eau, la fit s’assoir sur une pierre plate et lui donna doucement à boire entre ses mains.

– J’ai eu un doute quand j’ai vu l’arbre te ligoter. Ils n’attachent pas les dryades, elles se donnent librement.

– Alors pourquoi est-ce que tu n’es pas venu m’aider ? répéta-t-elle avec dépit.

– Parce que tu étais trop jolie ! répondit-il comme si c’était une évidence. J’ai adoré te regarder, tu étais tellement douce, tellement docile, tu te tortillais de plaisir, tu gémissais…

– Mais je ne suis plus vierge ! protesta Shanys en rougissant jusqu’à la racine des cheveux. Aucun homme ne voudra de moi maintenant !

Elwin lui sourit et lui fit relever la tête.

– De là où j’étais, j’ai pu voir les racines déflorer tes deux trous. Tu as beaucoup crié, j’ai bien vu que tu étais vierge quand c’est arrivé. Tu es très belle, je doute que tu restes sans époux ! Et tu as déjà connu les plaisirs du corps alors tu sauras satisfaire un homme mieux qu’une fille sans expérience, tenta-t-il de la convaincre. Puis de toute façon, tu n’as jamais été prise par un homme alors en un sens tu es encore pure.

– Aucun homme ne voudra croire ça, contra-t-elle en cachant honteusement ses yeux derrière ses doigts.

– Moi je sais que c’est vrai ! s’exclama Elwin en lui prenant les mains pour la regarder dans les yeux. Accepte de m’épouser ! Tu vivras dans la forêt avec mon village, je suis certain que tu te plairais beaucoup ici ! Je te comblerais moi !

Elle le dévisagea avec surprise. Il était beau et bien fait, plutôt grand, les yeux rieurs, les cheveux un peu en bataille et les muscles forts sous sa tunique de toile. Et c’était ce dont elle avait toujours rêvé : vivre dans la forêt.

– Promets-le ! réclama-t-elle avec un début de sourire espiègle jouant sur ses lèvres pleines.

– Je promets de te combler toutes les nuits, et même plus souvent ! Je te ferai beaucoup plus de bien que ces arbres, tu jouiras et tu crieras mon nom.

Elle eut un rire de rossignol.

– Non, je voulais dire : promets-moi de m’épouser. Tu ne pourrais de toute façon pas faire pire que ces arbres, ils ne m’ont pas faite jouir.

– Oh ! s’exclama Elwin d’un air scandalisé.

Il se pencha sur elle et l’embrassa doucement en caressant ses joues et ses seins nus. Elle répondit au baiser en enroulant ses bras autour de son dos fort.

– Alors je te promets…

Il l’embrassa dans le cou.

– …de faire de toi ma femme…

Il vint sucer l’aréole durcie de ses seins, les lapa, les lécha, les mordit doucement pour l’entendre encore gémir.

– … et de te faire jouir encore et encore.

Il lui écarta lentement les cuisses. Elle voulut d’abord résister, puis, comme avec les arbres, elle se laissa faire. Il vint presser sa bouche contre ses lèvres intimes et les embrassa longuement, elle sentait l’odeur sucrée et fruitée de semence végétale, mélangée à sa propre odeur et il inspira profondément ce parfum délicieux.

Il la renversa doucement sur le dos, les cuisses bien ouvertes et il vint lécher son petit bouton rose. Il l’écouta gémir comme une musique basse et traînante alors qu’il suçotait délicatement son clitoris. Il la dévora de coups de langue, tout en enfonçant progressivement ses doigts dans son intimité. Il avait adoré la regarder se faire limer par les nombreuses racines, il avait dû lui-même se soulager de nombreuses fois : en la regardant perdre sa vertu, en voyant les deux racines la saillir par les deux orifices, en l’écoutant crier, en la regardant se débattre. Il avait même beaucoup aimé l’entendre gémir de douleur lorsque les fleurs avaient fouillé sa matrice, il avait aimé le moment où elle s’était rendue et s’était laisser faire sans plus se plaindre.

Mais maintenant il la voulait pour lui, alors il lui donna ce que seul un véritable amant pouvait lui offrir : un plaisir libérateur et voluptueux qui souleva ses hanches à la rencontre de sa langue. Elle roucoula d’extase, les yeux clos et le corps arqué, ses beaux seins offerts et épanouis, les cuisses ouvertes et la vulve dilatée et prête à être enfin saillie par un homme.

Il embrassa tout son corps cependant qu’elle reprenait son souffle. S’appropriant enfin ce qu’il avait rêvé de posséder tout au long de la nuit, pendant que les arbres disposaient d’elle. Il la pénétra de ses doigts en plaçant une de ses jambes sur son épaule pour avoir un accès plus aisé à sa vulve. Elle rougit un peu mais après la nuit passée à être saillie et les douces caresses buccales qu’il venait de lui prodiguer, sa pudeur s’était quelque peu amoindrie. Il prit son temps et introduisit autant de doigts qu’il voulait, partout où il avait rêvé de s’introduire. Elle se laissa docilement faire en soupirant, les yeux clos et la bouche ouverte. De son pied libre, elle chercha à travers le tissu du pantalon d’Elwin, le membre dur et tendu qui demandait douloureusement à être apaisé.

Alors il se déshabilla à son tour. Elle l’aida à retirer ses vêtements et le renversa sur le côté pour explorer son corps. Une partie de leurs jambes trempaient dans l’eau et elle l’éclaboussa en riant avant de venir ensuite lécher sur sa peau les gouttes d’eau. Il caressa ses cheveux et elle se pencha pour l’embrasser alors qu’elle le chevauchait.

Son érection vint frotter sa vulve et un frisson électrique les parcourut. Elle abaissa alors ses hanches et la hampe dressée s’enfonça facilement en elle, les faisant soupirer tous les deux. Il se redressa sur un coude et vint embrasser ses seins tandis qu’elle ondulait doucement sur lui, le menton légèrement relevé, la bouche entrouverte et les yeux papillonnant de plaisir.

– Je n’avais pas fait d’erreur, lui souffla-t-il en caressa la chute voluptueuse de ses reins, tu es bien une dryade.

Il introduisit ses doigts dans l’anneau de muscles étroits au creux de ses fesses et ils gémirent ensemble de cette caresse interne.

– Touche-toi, demanda-t-il en lui baisant encore une fois les seins.

Obéissante, elle fit glisser une main jusqu’à son petit bouton rose et le caressa au rythme de ses mouvements de bassin. Ses mouvements se firent plus amples et elle vint s’empaler plus profondément tandis que son amant fouillait impudiquement ses fesses. Elle renversa la tête en arrière quand le plaisir la submergea, et Elwin, se répandit en elle dans un râle de plaisir, emporté jusqu’à l’orgasme par les spasmes violents de ses parois intimes qui l’aspirèrent comme une bouche enveloppante.

Il leur fallut de longues minutes pour retrouver leur souffle et ils restèrent allongés dans le soleil matinal. Puis Elwin la lava, débarrassant son joli corps aux formes rondes et pleines des souillures de la nuit. Et lorsqu’elle fut propre, il la souleva, la porta en l’embrassant jusqu’à au tronc où elle avait perdu sa virginité, la fit se rallonger dans la position où elle s’était étendue la veille et il la prit par derrière. Elle cria encore et encore, épuisée mais comblée. Il la fit ensuite s’allonger sur le dos et il la chevaucha tout en la caressant.

Il la fit jouir jusqu’à ce qu’elle demande grâce. Il fut alors bon prince et la libéra après l’avoir fait mourir de plaisir une dernière fois en la caressant avec la langue.

Puis elle récupéra ses vêtements et son sac. Ils partagèrent un repas dans la mousse d’un sous-bois en échangeant des baisers et il la présenta à sa famille le jour-même comme sa future épouse.

Après des noces célébrées avec leurs deux tribus, ils vécurent heureux ensemble, et s’aimèrent fort, longtemps, souvent, et jusqu’à l’épuisement.

L’histoire ne dit pas si Shanys s’est reperdue par la suite du côté des arbres à fleurs roses, ni si Elwin s’est à nouveau caché dans les branches d’un arbre voisin pour la regarder…

 

 

FIN

Par Necronomica - Publié dans : L'Herbier
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Samedi 14 novembre 6 14 /11 /Nov 19:55

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Nous, les esprits sylvestres, sommes les êtres pensants les plus pacifiques du monde. Les forêts que nous habitons sont vastes et reculées des terres des hommes. Nous vivons des siècles, en symbiose avec la forêt. Nos fruits nourrissent toutes les espèces de mammifères, qui en retour nous assurent la pollinisation de nos fleurs.

            Mais les humains sont des êtres curieux de nature, et un jour, l’une d’eux s’aventura jusqu’à moi, au fond du bois dont j’étais le gardien.

            Je la vis avec ravissement s’approcher de moi. Elle scruta les arbres autour d’elle, s’assurant d’être seule, et se dévêtit pour ne pas mouiller sa robe légère dans l’eau du ruisseau. Je la regardai s’ébattre dans l’onde claire. Les courbes gracieuses et souples des mammifères étaient un véritable plaisir à contempler.

            Puis la jeune humaine ressortit de l’eau et s’allongea sur le tapis de mousse tout contre moi. Le soleil chaud sécha sa peau nue alors qu’elle s’assoupissait. Sa confiance en la forêt était touchante et je me réjouis de cette douceur naïve et pure.

Lorsqu’elle fut tout à fait endormie, je descendis lentement mes lianes jusqu’à elle et j’étreignis délicatement ses poignets, ses cuisses et ses chevilles. Elle eut d’abord de petits mouvements vagues pour me chasser, comme si j’étais un insecte. J’affermis ma prise sans lui faire mal, simplement pour la tenir et elle se réveilla finalement.

Elle poussa un premier cri faible en comprenant qu’elle était captive et j’abaissais d’autres lianes jusqu’à elle pour la rassurer de caresses tendres sur les zones sensibles de son corps : son visage, son ventre et ses cuisses. Elle tenta d’abord de se débattre avec un affolement adorable, et puis, comprenant que je n’allais pas la blesser, elle se calma peu à peu.

J’enroulais une liane plus puissante autour de son ventre, et d’un seul mouvement précautionneux, je la soulevai pour l’attirer à moi. Je sentis son cœur s’emballer sous sa peau, elle battit des paupières, respira plus vite et je l’immobilisai à hauteur raisonnable pour qu’elle soit en sécurité loin du sol et plus facile à manipuler. Je l’allongeai sur le dos, les jambes un peu repliées, et écartai doucement ses cuisses. Elle résista d’abord mais je parvins avec des mouvements lents mais fermes à la placer dans une position idéale.

Elle avait comme toutes les femelles humaines, une fleur rose qui plongeait dans le creux de son ventre. D’une liane souple, j’approchai de sa fleur et en caressai les pétales extérieurs. Elle commença d’abord à s’agiter et à se débattre, mais à force de caresses douces, elle se relâcha finalement dans mon étreinte.

Sa peau était chaude et douce comme un fruit resté au soleil. Je frottais ses cuisses, ses mamelles rondes, et le bouton rose de sa fleur humide. Elle demeura d’abord rigide et tendue, et tirai régulièrement sur mes lianes pour que je la lâche. Mais les bruits qu’elle produisait changèrent peu à peu. Ils se firent presque plaintifs, c’était des geignements doux et des halètements de petit animal. Elle écarta les jambes d’elle-même, sans que j’aie à l’y contraindre et sa température augmenta délicieusement.

J’approchai l’une de mes propres fleurs femelles et je la frottai doucement contre la sienne pour y répandre mes spores. Elle soupira et ferma les yeux. Je déroulai le pistil de ma fleur et le glissai doucement dans la sienne. Son ouverture était mouillée et tellement étroite que je devinai qu’aucun mâle ne l’avait encore prise. C’était d’ailleurs très surprenant, car bien qu’elle paraisse encore jeune pour un mammifère, ses organes étaient parfaitement fonctionnels et elle était en âge de procréer. Il était étrange qu’elle n’ait pas encore été déflorée. Pénétrant plus avant dans son corps, je décidai de lui faire subir sa première saillie avant de la relâcher car il était trop dommage qu’une créature si bien faite ne connaisse pas la fonction à laquelle la nature l’avait destinée.

Malgré son étroitesse, ma tige était si fine qu’elle glissa en elle sans difficulté. Elle se crispa très légèrement de surprise, puis se relâcha en sentant que je ne la blessais pas.

Je continuai à frotter son bouton et son corps tout entier semblait répondre à cette stimulation. Je fouillai l’intérieur sensible de son intimité, la léchai de caresses douces et lentes, et je finis par trouver un orifice caché au fond d’elle. Elle tremblait comme un oiseau entre mes lianes et sa fleur intime se contractait régulièrement comme pour mieux me sentir. Je butinai doucement la petite fente opiniâtrement close, elle était très étroite mais elle semblait mener vers un recoin plus profond et plus chaud encore. J’achevai de répandre mes spores dans sa fleur, et lorsqu’elle en fut pleine, je partis à la découverte de ce petit trou caché.

Je poussai mon pistil contre la petite entrée, la fouillai doucement et commençai à m’y glisser. Ma douce proie se tendit complètement et cria. Je cessai ma progression et la laissai se remettre du spasme de douleur qui venait de la parcourir. Je la caressai de mes lianes et repris un massage lent de ses mamelles, de ses fesses et de son ventre. Je stimulais toujours son bouton rose et malgré sa légère crispation, elle se tint à nouveau tranquille.

Je repris la progression au fond d’elle, elle cria encore mais je n’arrêtai pas cette fois et elle tenta de se débattre. Je raffermis ma pression sur ses membres et explorai la cavité tendre au bout de l’étroit conduit, investissant sa matrice.

C’était incroyablement chaud et humide, la cavité était profonde et lorsque je l’eus sondée jusqu’au fond, je décidai d’y déposer mes spores. La douce femelles gémissais beaucoup et tremblait mais elle ne semblait pas blessée et je la manipulai avec un peu moins de précaution, comprenant que même si elle souffrait un peu, elle ne risquait rien et serait toujours en excellente santé quand je la libèrerais. J’exerçai donc de lents mouvements de va-et-vient à travers le col étroit qui était secoué de légers spasmes. La jeune humaine criait et pleurait toujours mais elle finit peu à peu par renoncer à se débattre et se laissa faire malgré les spasmes délicieux qui secouait son corps chaud. Je la caressai doucement pour la soutenir et la consoler. Sa matrice fut bientôt pleine de mes spores et le petit orifice était devenu plus large et se laissait plus facilement pénétrer.

Je finis par me dégager de son corps et elle soupira de soulagement. Je redoublai mes caresses. Elle était maintenant l’une de mes fleurs, chargée de mes spores. J’approchai alors mes étamines que je pressai doucement auprès d’elle. Les plus volumineux étaient aussi gros que son poing fermé et les plus minces devaient faire la largeur de son poignet. Afin d’accrocher les spores, ils étaient hérissés de pointes parfaitement souples, et qui ne pouvaient donc pas la blesser mais qu’elle ne manquerait pas de sentir. Elle paniqua en les voyant approcher d’elle et je la tins fermement pour qu’elle ne se blesse pas en se débattant. J’approchai la première étamine de sa fleur délicate, je la butinai doucement en frottant son entrée étroite, et je pressai finalement mon membre contre son entrée. Elle était vraiment très serrée et je dus forcer pour la pénétrer. Je sentis progressivement la membrane fine qui la fermait se déchirer. Tout son corps se tendit et elle cria beaucoup. C’était un délice de la sentir se débattre entre mes lianes, et de sentir l’intérieur brûlant de son corps enserrer mon étamine. C’était la première fois que je prenais une créature vierge et je n’avais jamais ressenti quelque chose d’aussi agréable que cette adorable créature qui s’ouvrait pour la première fois à son devoir naturel.

Son petit conduit chaud était plein de pulsation et ses légers spasmes de douleurs me permirent d’enduire complètement mon étamine de spores. C’était très efficace et il me suffit d’une dizaine de va-et-vient fermes et profonds pour en avoir terminé avec cette étamine. Ma proie était tremblante mais ses cris étaient plus faibles. Elle semblait déjà épuisée.

Je me dégageai de sa fleur un peu moins étroite maintenant que je l’avais ouverte. Il y avait un peu de sa sève rouge dessus mais ce n’était apparemment rien de grave et après quelques secondes j’approchai une autre étamine que j’enfonçai en elle. Il était plus gros et elle tressaillit lorsque je forçai un peu pour la pénétrer. Mais une fois qu’elle fut habituée, elle ferma simplement les yeux, et se contenta de subir la fécondation en haletant doucement. C’était un spectacle sublime. Son corps qu’elle m’avait abandonné s’échauffait doucement au plaisir, elle était ouverte au maximum et pleine de moi. J’achevai d’enduire mon étamine de spores et la retira pour en enfiler une autre dans la fleur délicate.

Je profitai de son abandon pour approcher à nouveau un pistil que je glissai cette fois dans l’autre orifice, un peu plus bas, fermé comme une fleur plissée. Si je parvenais à utiliser ses deux cavités en même temps, je pourrais féconder plus d’étamine. Lorsque mon étamine se faufila en elle, elle rouvrit les yeux avec une exclamation de surprise. C’était une intrusion trop fine pour lui faire mal mais elle sembla anticiper sur ce qui allait suivre et elle se mit à se débattre et à crier alors que j’enduisais cette seconde fleur de mes spores.

Lorsqu’elle fut suffisamment bien enduite de spores, je retirai mon pistil, ainsi que l’étamine qui labourait tendrement sa fleur reproductrice. J’approchai deux nouvelles étamines que je positionnai chacun devant l’un de ses orifices. Elle cria, gémit et se débattit alors que la pénétrai dans ses deux fleurs à la fois. Le résultat fut majestueux. Elle était brûlante, très étroite, et ses spasmes musculaires enduisirent avec une efficacité incroyable mes étamines. Je n’eus que quelques va-et-vient précautionneux à faire avant de pouvoir à nouveau me retirer et la prendre avec deux autres étamines.

Elle pleura longtemps, puis finalement, comme elle avait plus tôt, elle finit par se calmer, à bout de forces. Elle se détendit peu à peu et la labourer devint parfaitement facile. Je continuai à la caresser, en particulier ses mamelles qui étaient très sensibles. Et j’approchai l’un de mes pistils de son bouton rose. Elle se cambra de plaisir lorsque je commençai à la caresser à cet endroit, et finalement, après un long moment, elle jouit voluptueusement en haletant, ses orifices épousaient la forme irrégulières de mes étamines qui frottaient ses parois intimes… J’aurais voulu faire ça tous les jours tellement c’était bon.

Mais je venais de féconder les dernières étamines et je me retirai finalement d’elle. Son corps était humide et chaud, elle était sensible et dilatée, c’était devenu une véritable petite merveille de la nature. Je la redéposai en douceur au sol, dans un lit de mousse. Elle mit un long moment à se relever. Elle semblait un peu étourdie mais n’avait pas l’air de souffrir.

Finalement elle se releva et s’éloigna. Je la laissai partir à regret, mes étamines encore trempées de son nectar. J’aurais voulu la retenir dans mes lianes, pour toute sa vie, abuser d’elle à toutes les saisons… Mais il fallait lui rendre sa liberté, c’était ainsi.

Les femelles humaines que nous capturions ne revenaient jamais, elles ne se laissaient pas attraper une seconde fois. Cependant, le lendemain matin, des pieds nus foulèrent la mousse couverte de rosée, et ma délicieuse petite proie apparut devant moi, posa ses doigts sur mon tronc pour le caresser, puis retira ses vêtements qu’elle abandonna à côté d’elle.

Elle s’allongea entièrement nue contre mon tronc et lorsque j’enroulai mes lianes autour d’elle pour la soulever, elle ne se débattit pas un instant, elle se laissa aller, accompagna mes mouvements, et ferma les yeux en toute confiance lorsque j’écartai ses cuisses.

Cet été-là, toutes mes fleurs donnèrent des fruits, et l’automne fut également une saison de grande abondance.

 

 

FIN

Par Necronomica - Publié dans : L'Herbier
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